chapitre 2

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Avant même que le soleil se lève

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Je me fais réveiller par mon réveil qui se met à chanter «Heal Tomorrow » de Naive New Beaters, mon réveil indique 5h30. C'est l'heure à laquelle je vais courir à  Burke-Gilman Trail, qui se trouve à   dix minutes a peine de notre humble studio à Rubis et à moi. Celle-ci devait sûrement dormir encore à cette heure-ci.

Cela faisait à peine 5 minutes que je courais – je savais que j'aurais du reprendre ma cure de  magnésium mais j'ai l'impression que ces machins ne font aucun effet - car une crampe me pris au mollet droit. Je tentais tant bien que mal d'aller m'asseoir dans l'herbe à proximité, J'entrepris de m'étirer pour que cette maudite crampe passe mais rien à faire.

-Vous avez besoin d'aide ? Me demanda une voix masculine –si je n'avais pas été assise j'aurais été capable de me tordre la cheville tellement j'avais sursauté fort- sans même le regarder je lui répondis :

-Non merci ça va aller, j'ai juste une crampe cela va passer. Puis je daigne tout de même lever la tête et quand je vis à qui appartenais cette vois grave et à la fois mélodieuse ainsi qu'intense je perdis tous mes moyens –même sa voix était affreusement sexy, j'en fondais- et cette fois-ci je regardais ses yeux avec peut-être exagération je vous l'accorde mais je veux être sûr de ce que je vois et ils étaient vert, d'un vert émeraude magnifique - je ne savais que de tels yeux pouvaient exister- . Je vis un sourire en coin s'étirer sur sa magnifique bouche -ses lèvres étaient pulpeuses, j'aurais tellement voulu y goûter ! Mais voyons Calypso reprend toi ! Oui tu as raison qu'elle idiote- .

-Vous devriez essayer de vous étirer, en effectuant une flexion dorsale du pied en tirant lentement sur vos orteils et votre pied vers la face antérieur de la jambe.

Je le regardais bouche bée en essayant   d'assimiler ce qu'il venait de dire ce qui habituellement ne m'aurais pris que quelques secondes – et oui car je veux devenir chirurgienne et que j'en étais à ma deuxième année et d' ailleurs comment connaissait-il ces termes ? - . Mais la rien, je ne réussis même pas à faire sortir un son de ma bouche, c'est comme si ma langue, mes cordes vocales ou même mon souffle c'étaient mis en pause.

-Vous êtes sûr que ça va ? Il m'avait posé cette question avec douceur et son regard révélait de l'inquiétude, de l'amusement –avait-il idée d'être aussi... Canon !-et quelques choses d'autre que je n'arrivais pas à décrypter. Je réussi enfin à aligner quelques mots :

-Heu...Oui merci. Heu ...oui j'ai déjà essayé sans succès je vais juste attendre que ça passe, bredouillais-je.

-Vous n'aller pas rester assise ici à souffrir –alors comme ça tu t'inquiète pour moi ! Pouff ma pauvre fille tu te fais des idées il en a rien à faire de toi il a juste pitié ! Me lança ma conscience, oui peut être ..., c'est sûrement ça- comme ça indéfiniment, laisser moi voir.

Puis il s'agenouilla en face de moi et s'apprêtait à me prendre la jambe quand il  releva la tête dans ma direction et me demanda :

-Je peux ? –qui aurais-je été pour refuser ? Alors bien-sûr que oui j'allais accepter- Je lui fis signe que oui d'un mouvement de tête.


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L'inconnuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant