Chapitre 4

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7h00

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Une fois rentrée à l'appartement je suis directement allée sous la douche pour me débarrasser des saletés accumulées lors de mon activité sportive –bien qu'elle fut assez courte-, mais aussi pour me détendre et évacuer la pression et cette paranoïa constante que j'avais accumulée depuis que j'avais reçu ce fichu message.

Un quart d'heure plus tard j'étais installée avec une tartine beurre/confiture à mon bureau le nez dans mes bouquins de médecine.


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11h30

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Je levai enfin le nez de mes cours quand je me rendis compte qu'il était déjà plus de 11h mais tant mieux comme ça je n'avais pas eu le temps de penser à ces messages et au jeune homme mystérieux –je viens juste de me rendre compte que je ne connais toujours pas son prénom - .

J'allai à la cuisine pensant y trouver Rubis mais personne, je me dirigeai alors vers sa chambre je frappai à deux reprises et l'ai appelé sans succès. La chambre était vide.

Je fis un rapide tour de l'appartement, il n'y avait personne à part moi. Je fus prise de panique mais où était-elle passée bon sang, le samedi elle ne bougeait jamais de l'appartement.

Je décidai alors de l'appeler, 1bip, 2bip, 3bip, je commençais légèrement à perdre patience, 4bip... :

-Allô ?

-Mais bon sang Rubis, où es-tu ? Je t'ai cherché par tout, je me faisais du souci !

-Hé ! Calme toi, je vais bien je suis juste sortie faire les boutiques car je tournais en rond dans ce taudis et j'ai rencontré Thomas tu sais le barman –Oh ! Oui je m'en rappelle de ce petit voyou- que j'ai rencontré a Filadelfia. Et comme ça faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu on a décidé de déjeuner ensemble c'est tout.

-Bien mais tu aurais pu me prévenir tout de même, me laisser un petit mot ou n'importe quoi, je ne sais pas moi !

-Et calme toi je vais bien ok, désolée de ne pas t'en avoir informé. J'ai oublié ça arrive à tout le monde –surtout à toi en ce moment mais je me gardai bien de le lui dire –mais à la place je répondis :

-Je suis désolée, je ne sais pas ce que j'ai en ce moment je suis stressée comme une folle –Oh ! Moi je le sais et toi aussi ma vielle, je la vois avec son petit sourire en coin- .

-Oui j'ai bien remarqué, bon il faut que j'y aille à plus Caly ! Me lança t-elle en raccrochant avant que je ne puisse ajouter quelques choses –sympa !...- .

Je jetai le téléphone sur la table basse en face du canapé et allai m'affaler sur celui-ci en fixant le plafond comme si c'était la huitième merveille du monde.

Je ne sais combien de temps je suis restée là, à regarder le plafond perdue dans mes pensées mais quand je sortis enfin de ma torpeur, je jetai un rapide coup d'œil à l'horloge murale. Il était midi passé.





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18H

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J'étais restée toute la journée dans mon lit à regarder des séries –et pour changer en anglais bien-sûr ! Notez que c'est ironique- .

Mais je décidai en voyant qu'il était 17 heures d'aller à la cuisine préparer à manger, j'envoyais un message à Rubis pour savoir si elle comptait manger à l'appartement ou pas.

Quelques minutes plus tard je reçus un message de celle-ci me disant :

« Non, je passe la soirée avec des amis ne m'attend pas je risque de rentrer tard. XOXO »

Bon bah comme ça je sais à quoi m'en tenir , je décidai de me préparer un sandwich beurre/jambon avec un yaourt. Tout en m'installant sur le canapé qui se trouvait devant la télé j'entrepris d'allumer celle-ci, je tombai directement sur un de ces stupides épisodes de téléréalités, Rubis y regardait à longueur de temps.

Je ne comprends pas comment on pouvait regarder ce genre d'émission, c'est complètement débile, regarder des personnes inintéressantes se pavaner et se crêper le chignon pour tout et n'importe quoi.

Enfin bref, je zappai les chaînes tout en mangeant mon « repas » -si on pouvait appeler ça un repas-. Une fois celui-ci terminé je décidai d'aller à la piscine qui se trouvait en bas de la rue, elle était ouverte jusqu'à 21 heures –ne me demandez pas pourquoi mais j'avais envie de sortir et de bouger, rester toute la journée enfermée et sans rien faire ne me réussissait pas- .

Je préparai à la hâte mes affaires et au bout de 10 minutes j'étais prête à partir. J'arrivai devant l'ascenseur mais celui-ci était déjà occupé, alors je décidai de prendre les escaliers bien que nous soyons au 5ème étage.

Une fois arrivée dans la rue je regardai à gauche, à droite puis une seconde fois à gauche, la paranoïa reprenait possession de moi. Mais je décidai de ne pas me laisser faire et avançai à grands pas, tête baissée jusqu'en bas de la rue.

Et je me retrouvai devant une porte qui certes ne payait pas de mine, où était suspendue une pancarte, où était inscrit « OPEN » en grosses lettres et un peu plus haut sur la porte se trouvait un vieil autocollant où on pouvait encore lire « PISCINE » .

L'inconnuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant