Chapitre 10

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Cela faisait une semaine que j'étais rentré à la colocation et franchement je dois vous avouez que je suis plus qu'heureuse de retrouver mon « chez moi » ainsi que mes repères.

Je ne cessai de me remémorer la discussion que nous avions eu avec Adame un jour avant que je parte de l'hôpital et je ne sais comment l'expliquer mais tout était flou dans ma tête. Et pour tout vous dire cela m'énervait au plus haut point de ne pouvoir me souvenir.

Mes souvenirs étaient embrumés, je me souvenais que je lui avais demandé mon prénom et inversement ainsi que notre discussion à propos de mes mésaventures mais après le trou noir, plus rien, pouf disparu.

Cela faisait donc une semaine que j'étais cloîtrée dans ma chambre -bon bien-sûr j'exagères mais Rubis et Rick étaient aux petits soins avec moi ce qui m'énervai énormément, moi qui est une fille autonome là je peux vous dire que j'étais servi en « cocooning ». - Ils étaient sans cesse en train de me dire « non Caly ne te lève pas je vais le faire », « non Calypso ! Qu'est-ce que tu fais, Tu es folle je vais le faire ne bouge pas » et je pourrai continuer encore longtemps comme ça mais cela m'énerva suffisamment pour que le ressassé.

J'étais en train d'étouffer dans mon propre appartement, c'était trop !

Je décidai donc d'enfiler une tenue descente, un coup de brosse dans les cheveux -enfin pas trop non plus car pour ceux ou celles qui savent les cheveux bouclés et la brosse ne font pas bon ménage. Bon là c'est peut-être bon, non ? On est pas là pour parler soin capillaire ou je ne sais quoi encore, si tu veux en parler va faire des vidéos sur YouTube mais laisse nous tranquille ! Rabat joie ! C'est tout ce que j'ai à dire-. Bref revenons-en à nos mouettons, je disais donc lavage de dents et c'était parti.

J'étais en train de traverse le salon sournoisement quand j'entendis une espèce de... Ronflement ? Oui c'est ça un ronflement émanant de ma droite, il y avait le canapé et affalé dessus Rick en train de dormir la bouche ouverte.

J'avais enfin réussi à passer l'épreuve qu'était Rick, Rubis et mon appartement, j'ai presque envie de vous dire « A moi la liberté ! ».

Je flânai devant les boutiques de vêtements quand une personne m'attrapa par le bras, c'était une jeune femme, très jolie et élégante. Elle c'était plantée devant moi le sourire à la lèvre, je lui dis alors :

-Bonjour je peux vous aider ?

-Tu ne me reconnais pas ? j'aurai été vexée autre fois dit- elle en rigolant.

-Vraisemblablement non, le répondis-je essayant de rester le plus polis possible.

-C'est Sibyle !

Sibyle ?! Ça ne me disait rien, que je devais avoir l'aire cruche comme ça.

-Je suis désolée je ne vois pas toujours pas.

-Mais si, tu sais nous étions au lycée ensemble !

Comme pouvais-je retrouver une fille que j'avais connu au lycée en France, C'était insensé !

-Euh... Non je suis vraiment désolée je ne vois vraiment pas.

-Ce n'est pas grave je ne t'en veux pas – encore heureux ! Avais-je envie de lui dire-. Bon tu aurais le temps, un de ces quatre pour aller prendre un verre pour discuter et se remémorer notre jeunesse ?

Euh...La j'étais prise de court et il faut croire que ma bonne éducation a pris le dessus car je me surpris à accepter le rendez-vous qui était le lendemain à 15 heure au Starbuck du coin.

L'inconnuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant