chapitre 9

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     Edward me dépose à quelques rues de chez moi pour éviter de me faire repérer par les mecs du quartier. Il éteint le moteur, se penche pour m'embrasser.
— Pas ici, je ne veux pas qu'on me voit !
Je tourne la tête. Je sais à quel point je suis ridicule mais je ne peux m'empêcher d'avoir peur.
— Leila! fait- il en écrasant malgré tout, ses lèvres sur les miennes, les vitres sont teintées! Personne ne peut nous voir! Embrasse-moi ou je ne te laisse pas partir.
Ses yeux verts brillent et j'aperçois un petit sourire se former, il est irrésistible je ne peux pas lutter. J'accepte l'invasion de sa langue et Edward presse son corps contre le mien puis m'embrasse passionnément en faisant promener ses mains gourmandes partout dans mon dos. J'ai l'impression que ni lui ni moi ne sommes rassasiés par la séance torride de tout à l'heure. Nos corps continuent de bouillir de désir et la température de la voiture monte rapidement. Il me tire le bras pour que je grimpe sur lui. Je m'exécute et sens immédiatement son érection durcir contre ma jambe. Il pose ses mains sur mes fesses et m'encourage à bouger mes hanches contre lui. Le mouvement de nos bas ventres et le ballet de nos langues animent tous mes sens et j'ai l'impression que je vais exploser. Des gémissements nous échappent témoignant de notre excitation mutuelle. J'en oublie presque que je ne suis qu'à quelques mètres de chez moi et qu'il faut que je rentre.
— Edward...
Je répète son nom sans conviction pour qu'il arrête, il bougonne des inepties , ignore ma requête et continue à m'embrasser.
— Il faut vraiment que j'y aille.
Il fait la moue. Nos lèvres se déconnectent à contre cœur mais nous sommes toujours à quelques millimètres l'un de l'autre. Edward ouvre les yeux et comme toujours je suis éblouie par sa beauté. Il embrasse mon nez, mon front puis me serre dans ses bras.
— Leila ! Tu promets que tu ne vas pas encore disparaitre.
— Promis!
Je prends une profonde inspiration toujours nichée au creux de sa nuque pour m'imbiber de son odeur. Je redresse lentement ma tête il réarrange mes cheveux, admirant mon visage de ses yeux affamés tandis qu'il continue à me bombarder de chastes baisers,sur la bouche, les joues le nez, le front tout y passe. Je finis par éclater de rire étouffée par son trop plein d'affection. Ma réaction le fait sourire.
Oh ses fossettes! Elles m'avaient manqué!
— Bon bébé cette fois je te laisse partir.
Je marche à vive allure jusqu'à mon immeuble.
       Quand je rentre à l'appart, l'ambiance est étonnement silencieuse. Je balaye l'intérieur des yeux et aperçoit mon père affalé sur le canapé qui comme d' habitude regarde la télé. Je ferme la porte discrètement pour ne pas me faire remarquer puis marche sur la pointe des pieds jusque ma chambre. Je soupire soulagée de ne pas avoir été repérée, mets rapidement mon pyjama et m'écroule immédiatement sur mon lit. Mon téléphone vibre.
Edward: Bien rentrée beauté ?
Moi: Oui merci
Edward: Tout va bien chez toi?
Moi: Oui j'ai réussi à me faufiler discrètement dans ma chambre. Tout le monde dort déjà à part mon père .
Edward: Ta chambre? Tu es couchée déjà ?
Moi: Oui!
Edward: Mais tu n'as rien mangé ce soir!
Le fait que Edward s'inquiète de mon bien être me réchauffe le cœur et je souris.
Moi: Quelle perspicacité!
Edward: Ne te moque pas de moi! Mange quelque chose bébé. Tu es déjà assez maigre. J'ai peur de te briser quand je vais te....
Je rougis instantanément, comprenant évidemment son allusion sexuelle. Je ne suis pas à l'aise avec le sujet. Depuis toute petite on me répète que le sexe est un péché et qu'il ne faut pas y songer avant le mariage.
Moi: Qui a dit que j'étais d'accord de faire quoique ce soit avec toi ?
Edward: Bébé vu la façon avec laquelle tu bougeais tes hanches et gémissait mon nom tout à l'heure, je te confirme que c'est pour bientôt.
Moi: Pervers!!!
Edward: Tu n'as pas idée à quel point.
Moi: Bonne nuit!
Edward: Fais de beaux rêves princesse!
Je souris à mon téléphone comme une idiote et entends mon estomac gronder. J'ai vraiment très faim, la dernière chose que j'ai avalé c'est un minuscule sandwich à l'heure du déjeuner. Malheureusement il serait trop dangereux de s'aventurer dans la cuisine. Sonia m'a prévenu que papa était de mauvaise humeur. Croiser son chemin serait lui rappeler que je n'étais pas là ce soir pour le diner et risquer de me faire frapper. Je décide donc de rester au lit et de dormir le ventre vide.
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