« Je ne demande pas des talons ou des habits, mais juste l'amour d'un père. »
*1*
-Avery ! Ne me dis pas que tu as bu de l'alcool ? Malgré le fait que tous mes sens soient hors service à cause de la quantité d'alcool que j'ai consommée, j'entend la voix assourdissante de ma mère qui me pose une question pour le moins réthorique.
-D'accord, je ne te le dis pas. Chuuuttt c'est un secret hihi.
-Bon, viens là.
Elle me pose sur le lit puis part me chercher un verre d'eau. Je passe mes mains sur ma tête essayant de calmer ma migraine comme si j'étais Dieu. Mon téléphone sonne, je le regarde puis le prend entre mes mains, je remarque que mon vernis rouge est écaillée et que cela me donne certainement un air de toxico.
-Coucou moi c'est Avery hahahahaha !
-Euh Avery, c'est moi, Steev.
Malgré mon état je distinguai parfaitement la voix rauque de mon ex, Steev à l'autre bout du fil.
-Tu veux quoi toi. Je répond sur la défensive.
-Je voulais savoir si tu étais bien rentrée comme tu n'étais pas dans le meilleur des états.
-Mais oui, fais comme si tu t'en inquiétais.
-Mais Avery, je m'inquiète !
-Arrête tes disquettes tout de suite, je ne suis pas d'humeur à discuter avec mon ex qui passe d'une fille à l'autre en deux semaines.
-Écoute, je... Je le coupe dans sa phrase qui promet d'être une de ses justifications à la noix.
-Tu rien, ne m'adresses plus jamais la parole, ce que tu m'as fait est déjà assez humiliant comme ça.
Je raccroche sans lui laisser le temps de répondre puis m'endors en entendant les pas de ma mère qui arrive avec un verre d'eau qui finira très certainement dans l'évier.
"Drriiiiiiinnnnnngggggg ! " La sonnerie assourdissante de l'enfer qu'on appelle "lycée" me surprend et je renverse mon café - censé faire partir ma gueule de bois - sur mon jean noir. À vrai dire, j'adore les jeans noirs, je ne porte que ça. Je pose le café sur la table et tente de ne pas m'énerver. Je me lève le plus doucement possible et vais en direction des toilettes des filles. Je m'approche de la grande porte en bois repeinte et m'apprête à descendre la poignée d'une main frêle.
-Aïe ! Purée ! T'aurais pas pu faire attention ! La porte s'écrase sur ma tête, je suis déjà assez moche comme ça merci de ne pas m'amocher.
-Oups désolé April et grandis un peu, on disait purée à la révolution française de 1638. Bien sûr, Camélia et ses trois autres pouffes qui lui servent d' "amies". Mon dieu mais quelle cruche, je suis sûre que même Donald dans les cartoons sait que la révolution française s'est déroulée en 1789 et non en 1638.
-Le jour où t'apprendras mon prénom, qui est Avery, tes cours et que t'arrêteras de te conduire telle une catin décérébrée, tu reviendras me parler sans que j'ai honte d'être à tes côtés. Je rétorque.
-Tss, au moins moi j'ai un petit copain, je crois que tu le connais. Ah oui ! C'est celui qui t'a trompé pour moi.
Hors de question que je lui montre que ses paroles me bouffent intérieurement.
-Il ne m'a pas trompée pour toi, mais pour ta poitrine imposante.
-Il t'a quand même trompé.
VOUS LISEZ
In The Name Of Love
Teen FictionAu nom de l'amour, qui nous détruit chaque jour, Au nom de l'amour, qui nous fait perdre tout humour, Au nom de l'amour tiré de la haine, Au nom de l'amour nous donnant de la peine, Au nom de l'amour, qui nous rend heureuses Manifeste toi, car pour...