Chapitre 30: Inconnu

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J'ai atrocement mal à la tête. Mes paupières sont toujours closes. Je les ouvre lentement et la lumière me brûle les yeux, je les referme immédiatement. Je retente de les ouvrir et cette fois j'essaye de m'habituer à la lueur vive de l'habitacle.

Une boule se forme dans ma gorge, où est Valentine? Je commence à m'affoler, je regarde à droite et à gauche puis soudain ma peur disparaît. Mon amie est là, juste à coté de moi. J'ai cru l'avoir perdu pendant quelques minutes. Une fois complètement remise de ma frayeur, je remarque qu'elle dort toujours. Je me lève lentement du lit dans lequel j'étais. Avec un affreux mal de crâne je m'avance vers elle et pose ma main sur son épaule. Je ne sais pas où on est, ni qui sont ces personnes qui nous ont enlevé mais je compte bien m'évader de leur geôle et leur faire morde la poussière. Je réveille ma coéquipière et future complice.

" Mmmmh, grogne Valentine

- Dis - moi que tu as une super bonne idée pour nous sortir de ce trou à rat! Je lui demande.

- Anissa laisse moi dormir, j'ai sommeil. Je veux faire dodo! Râle ma coéquipière.

- Non, non et non. Hors de question je ne sais pas si tu te souviens mais je crois qu'on s'est fait enlever et la il faut sortir d'ici! Je m'exclame. Il est hors de question que je reste ici. En plus il faut retrouver les autres!"

Valentine se lève d'un coup comme si elle venait de réaliser ce qu'il s'était passé quelques heures plus tôt. Enfin ce que je crois être quelques heures plus tôt, je n'ai aucune idée de combien de temps on a pu être inconsciente.

Ça fait quelques temps maintenant qu'on croupit dans cette cage. J'en ai marre! Je veux sortir! Je fais les cents pas. Et pour couronner le tout il n'y a aucune issue dans cette cellule à part la porte qui est à gardé bien sûr! Sinon ce n'est pas drôle.

Je n'arrête pas de réfléchir, comment sortir d'ici? Je m'assoie et sors mon coffre. Je le tourne à l'intérieur de mes doigts quand on toque à la porte. Comme si on avait le droit de choisir qui peut rentrer dans cette pièce. 

Un drôle de bonhomme pénètre dans la pièce. C'est la cas de le dire. Il est petit et possède une moustache. Il est habillée d'un uniforme militaire. On se croirait au défilé d'une fête nationale tellement son veston étouffe sous les médailles.

"Je viens te chercher, annonce le drôle de petit bonhomme"

Puis il me montre du doigt.

" Lève - toi! M'ordonne t'il"

Je lâche un grognement. Lui il m'énerve déjà. Je me lève et lui lance mon plus beau regard noir comme je sais si bien les faire.

"Pourquoi je te suivrais? Je le provoque, le sourire le moins sincère du monde au lèvre.

- Parce que tu n'as pas le choix. Me répond t'il"

Je me résigne à le suivre mais je sens dans ma tête trotter un mauvais pressentiment. Je me retourne sur le pas de la porte et je lui demande:

" Elle peut venir?"

Je montre Valentine du doigt. Et il a intérêt à dire oui si il veut un tant soit peu remonter dans mon estime.

"Non."

Sa voix résonne dans la pièce pendant une demi seconde. Je lève les yeux au ciel. Par tous les dieux sur quel genre de type louche suis je tombé? Il me tape vraiment sur le système. Je regarde Valentine d'un air entendu. Je vais faire en sorte de trouver un échappatoire durant cette petite virée. Autant en profiter pour partir en repérage et en apprendre le plus possible sur où nous nous trouvons.

Je mets donc à suivre cet homme. Je profite de notre petit balade pour mémoriser le chemin de notre cellule à une éventuelle sortie. Il s'arrête devant une porte en fer qui ressemble étrangement à celle de notre geôle. Il l'ouvre pour me jeter dedans. La porte claque, une petite visière s'ouvre.

" Tu verras notre chef dans 2 heures en attendant tu vas croupir ici."

Pardon? L'affreux bonhomme me regarde avec un air narquois. Si seulement je pouvais lui faire bouffer le sol! Lui je jure que je lui ferais la peau! Ca lui à servit à quoi de faire ça à ce trou du cul?

Je m'assoie sur une couchette de paille. Si seulement il existait un sort pour ouvrir les portes! Ça me serai vraiment utile dans cette situation. Il n'existe peut être pas de sort pour ouvrir une porte ou du moins je ne le connais pas, mais il doit bien exister une autre solution.

Oh merde! Mais que suis je bête. Je n'ai qu'à ouvrir la porte avec le pouvoir du vent! Il me suffit de lever le loquet avec un petit courant d'air, ce n'est rien de bien méchant.

Je me lève précipitamment de ma couchette de paille et fonce droit sur la porte de ma geôle. Je me concentre et envoie un courant d'air dans la serrure. Je trafique celle-ci pendant quelques minutes puis elle fini par rendre l'âme.

"Yeah et c'est qui la boss? Je murmure."

Je pousse la porte en fer et sors. Si je me souviens bien la cellule de Valentine se trouve à gauche. Je traverse le chemin dans le sens inverse et effectue la même opération sur sa porte.

" Nous voilà libre ma chère! Je lui annonce fièrement.

- Je pense que plus vite on sort d'ici mieux ce sera, on doit retrouver le reste du groupe.

- Tu as raison."

A peine ai je fini de prononcer cette phrase qu'une alarme stridente me perce les oreilles. Je me retourne pour voir une bande de soldat armé d'arme à feu. Je croise le regard de Valentine.

" On y vas! Vite!"

Je l'attrape par le poignet et on commence à courir dans le sens opposé. Je ne sais absolument pas où on va et je n'ai pas la moindre idée d'où on est. Vraiment super comme situation. Ça ne peu pas être pire...

Je sens Valentine freiner notre course, je regarde la cause de ce brusque arrêt. On est dans une impasse... La on peut difficilement faire pire! On touche vraiment le fond. Mais quelle poisse!

" Il nous reste qu'une solution maintenant, il faut se battre. Après tout on connaît quelques bases autant les mettre en pratique tu ne crois pas? Me demande t'elle."

Le pire c'est qu'elle a raison. On va appliquer les cours de Elina en réel.

"Ouais on va voir ce qu'on vaut réellement sur le terrain."

Je me met en position imitée par ma coéquipière. Je place mes poings devant mon visage et me campe sur mes jambes.

Je vois quatre gardes nous foncer dessus, j'inspire un grand coup.

"Je prends les deux de gauche, prends ceux de droite. Je dis à Valentine

- Ok!"

Je fonce, ils vont mordre la poussière.

La section DragonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant