Il te voit pour la première fois

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Michael

Mike se promenait tranquillement dans la rue, il était en vacances, ce qui voulait dire: pas de tournée, et pas d'innombrables heures enfermé à devoir se torturer le cerveau pour écrire des chansons... Il adorait ce qu'il faisait: c'était son rêve devenu réalité, et en plus il était tout le temps avec ses meilleurs amis à s'amuser, à rire... Mais parfois il regrettait aussi ces instant de liberté qu'il avait eus avant sa célébrité: il adorait ses fans, c'étaient eux qui lui permettaient de vivre de sa passion, et il adorait les faire rire à travers ses vidéos mais il avait parfois l'impression que finalement, elles s'emparaient de sa vie, le connaissaient mieux que lui-même le faisait, l'aimaient alors qu'elles ne l'avaient jamais rencontré... Il les trouvait un peu trop hystériques et il avait peu l'occasion de se promener tranquillement sans se faire harceler de toutes parts... En même temps il n'était pas très discret avec ses cheveux rouges pétants...

Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de se promener, de fouler les rues, d'être au milieu de l'ambiance de la ville, d'observer le rythme de la vie qui se déroulait autour de lui... Il en profitait également: quand il restait enfermé dans son bureau, sous pression, son esprit se vidait complètement et il était presque incapable d'écrire ou de composer des chansons, ce n'était qu'en se promenant comme ça qu'il pouvait espérer que l'inspiration lui tombe dessus...

"Tu ne pourrais pas regarder où tu marches?!" T'exclamas-tu. Tu te promenais tranquillement, profitant de la musique coulant dans tes oreilles et de la lueur de la fin d'après midi alors que tu rentrais du boulot quand cet espèce d'énergumène t'était littéralement rentré dedans.

"Oh je suis vraiment désolé..." Dit-il alors que tu reprenais déjà ton chemin. Il resta un instant paralysé sur place, observant le léger balancement de ta tête au rythme de la musique, le mouvement de tes hanches, ta chemise à carreaux rouge et noire qu'il trouvait de très bon goût, jusqu'à ce que tu tournes à l'angle d'une rue.

Michael secoua la tête et se mit à courir en direction de son appartement pour pouvoir prendre une feuille: décidément, l'inspiration lui était littéralement tombée dessus.

Dylan

Dylan avait eu un accident lors du tournage du Remède Mortel et, grandement amoché, il avait été transporté d'urgence à l'hôpital où tu travaillais.

Encore très étourdi par son accident, il regardait le plafond blanc défiler devant ses yeux alors qu'on le transportait au bloc opératoire dans un lit à roulettes (il savait pas comment s'appelait ce truc et honnêtement, il s'en foutait, il était acteur, pas docteur!).

Une migraine pénible pointait, et Dylan etait très affolé: il avait plein de contrats de films sur le moment, et aux regards de ses camarades, il devinait que ce qu'il avait était grave, et la douleur avait manqué de le faire s'évanouir avant qu'on lui administre de la morphine à l'arrivée des secours. Il entendait le bip bip de la machine qui contrôlait son rythme cardiaque s'affoler et soudain tu apparus dans son champ de vision, lui disant des mots rassurants qu'il n'entendait pas et lui adressant un sourire encourageant. Dylan se calma aussitôt avant de s'endormir sous l'emprise des somnifères.

Luke

Luke était tranquillement assis au comptoir d'un petit café qu'il connaissait bien, entourant de ses mains une tasse fumante. C'était un petit endroit tranquille et assez calme, sans grands éclats de voix et en plus il connaissait le barman et venait souvent discuter avec lui.

Soudain la clochette qui indiquait que quelqu'un était rentré retentit dans le petit bâtiment et en un mouvement unanime, tous les clients se retournèrent.
Tu t'avanças en lançant un grand "bonjour" et allas commander un chocolat chaud. Tu t'installas par la suite au comptoir et étalas des feuilles en face de toi, les étudiant en sirotant d'un air distrait ta boisson. Tu ne te rendis même pas compte que Luke ne t'avais toujours pas lâchée des yeux et que ses joues n'étaient pas seulement rougies à cause de l'air frais.

Imagines et Préférences (sur quoi? Bah sur nous tiens...)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant