Vous emménagez ensemble

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Michael

"MICHAEL CLIFFORD!"

"Ouiiii?" Répondit une voix nonchalante et paresseuse depuis ton salon.

Michael était avachi sur ton canapé en train de regarder ta télé en mangeant ta bouffe. Et il semblait trouver tout ça complètement normal.

"Je peux savoir pourquoi il y a des instruments de musique dans le hall? Et pourquoi tes vêtements se sont tapés l'incruste dans mon armoire? Je peux savoir pourquoi mon lit est encombré de doudous? Pourquoi il y a une dizaine de pizzas dans le freezer? Et pourquoi tu as collé des posters de groupes de rock sur chaque centimètre carré de mon mur? POURQUOI IL Y A DES AFFAIRES À TOI QUI TRAÎNENT PARTOUT???"

"Je me suis installé." Te répondit Mike avec une bouille innocente d'incompréhension.

"Tu t'es... Je te demande pardon?"

"Bah oui, de toute façon je squatte tout le temps chez toi donc autant y être confortablement installé, avec tout ce qui est nécessaire à ma survie!" Expliqua-t-il avec une bouille adorable. "Je pourrai passer plus de temps avec toi comme ça... Je t'aime." Ajouta-t-il en souriant pour essayer de te convaincre.

Finalement, tu souris en retour, un grand sourire qui illumina ton visage.

"C'est génial." T'exclamas-tu finalement.

"Ah oui?" Le visage de Mikey s'illumina à son tour.

"Oui, tu feras la vaisselle pendant les trois prochains mois." Conclus-tu satisfaite en t'en allant.

"Mais Y/NNNNNNN c'est pas du jeeeeeeeuuuuuuu!!!" Ronchonna Michael de façon très virile et mature.

"Moi aussi je t'aime!" Lui crias-tu depuis la cuisine.

Dylan

"Bordel ça sent bon!" S'exclama Dylan en franchissant le seuil de son appartement, humant l'air avec délice.

"Langage!" Répliquas-tu en sortant la première fournée de cookies.

Dylan débarqua en trombe dans la cuisine, alléché par l'odeur des délicieux biscuits. Il tendit la main vers la plaque où ils étaient entreposés, les yeux brillant de convoitise mais tu frappas sa main et il de rétracta avec une expression offusquée.

"Pas touche." Déclaras-tu en souriant. "Il faut les laisser reposer."

"Je peux savoir à quel honneur tu m'offres ce délice? Tu dois me demander une faveur ou quoi?" Demanda Dylan, lâchant avec regret les délicieux cookies des yeux, te regardant avec une expression goguenarde.

Tu lui rendis un regard désespéré, un sourcil haussé, les narines dilatées et les lèvres pincées.

"Déjà les cookies sont autant pour moi que pour toi, et puis, quand j'ai constaté qu'il n'y avait que des cochonneries chimiques dans ton garde-manger, je suis allée faire des courses pour mieux le remplir et j'ai pas résisté à l'appel des cookies."

Le visage de Dyl se fendit en un sourire ravi.

"Je savais même pas que tu savais... Euh... Pâtisser..."

Imagines et Préférences (sur quoi? Bah sur nous tiens...)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant