Hers ➳ Camren ( traduction française)

quinze

Lauren

Au lieu de la satisfaire, je décide de laisser mon chaton se tortiller. Complètement ligoter, le regard désireux. Désireuse. Quand j'ai pris mon couteau dans le tiroir et qu'elle a failli pleurer, mais que je la laisse là-bas sans la toucher à nouveau. Libération. Voilà ce qu'elle veux. Voilà ce que je veux aussi, mais je peux me contrôler. Je peux la contrôler. Oui, tout tombe bien. Même sa mascarade avec la lame. Je l'admire pour ça. Elle est une puce, je le sais depuis le début. Il y a quelque chose de différent à son sujet qui mène mon esprit dans un cycle... d'émotion ? Peut-être. Peut-être est-ce le frisson de la tuer, renforcé par le fait que c'est un témoin.

Je me coule un bain; Je veux imaginer ce que je suis. Imaginer comment elle dois se sentir. Dans l'autre chambre, elle gémis, mais j'ignore les sons. je veux savoir ce qu'il y a dans l'esprit de mon chaton, ce qu'elle est vraiment, vraiment capable de faire. Maintenant, je sais qu'elle est capable de tuer, ou d'essayer de tuer, j'ai compris qu'elle est aussi capable de se suicider.

Je m'installe dans le bain et prend mon couteau sur le bord de la baignoire en granit. Il à l'air plus grand que quand je l'utilise pour tuer d'autres personnes. Puis-je le faire ? L'ombre posé sur mon cœur est un poison, mais puis-je saigner de cette façon ? Je mets la pointe du couteau sur ma peau. La lame fait une fossette sur le tissu mince de ma peau juste sous le talon de ma paume. Puis-je le faire ? Je veux.

Le monde s'assombri autour de moi, la seule chose que je peux voir est la pointe du couteau, la lame en acier brillant. Je tord légèrement la poignée. Le couteau perce ma peau et une goutte de sang jailli au niveau de l'endroit où le couteau a glisser en moi. Mes dents se serrent fermement. Dans la lame d'argent, je me suis vu. Ma bouche se tord dans l'horreur. La douleur chiffonne mon visage. Je regarde d'un point de vue presque... Humain.

Le couteau quitte ma main, a volé à travers la baignoire. Il frappe la pierre de couleur crème et rebondi, glisse dans l'eau à l'autre extrémité de la baignoire. Je tire mes genoux en arrière, comme si le couteau aller venir près de mes jambes, voulant terminer ce qu'il avait commencé.

Ma main saisit mon poignet blessé. Il souffrait déjà, ça faisait beaucoup plus qu'une simple coupure devrait faire. Sous mes doigts, je peux sentir le pouls de mon rythme cardiaque. Il est rapide, effrayé, mais il est là. Je suis toujours en vie, après tout. Pas comme ça. Je ne peux pas finir comme ça. Si je peux claquer les doigts et tourner le monde, tournez l'ombre au loin, je le ferai. Plus elle, plus que quiconque, je déteste vivre. C'est un combat sans fin contre l'ombre, que je ne peux pas gagner. Je ne veux pas vivre, non, il n'y a rien sur terre qui me donne envie de rester en vie.

Mais contrairement à elle, j'ai trop peur de mourir. Je ne peux pas me mentir à moi-même pourquoi je suis resté en vie. J'ai sauvé les femmes victimes de violence. J'ai sauvé des enfants maltraités. Un service à l'humanité. Mais je sers l'ombre seulement, la vraie raison : je tue pour repousser les ténèbres. Si je peux la faire disparaître par me tuer... Je défait mes doigts lentement autour de mon poignet. La goutte de sang barbouille ma peau de rouge. Je lève le poignet à mes lèvres et lèche mon propre sang. Le cuivre remplis mes narines et mon estomac se retourne.

Je me lève de la baignoire. L'eau coule le long de mon corps dans des ruisseaux lents; l'odeur épais du sang. Au fond de la cuve, le bord de la lame ondulée sous la ligne de flottaison, argenté et brillant. Je ne serais jamais aussi courageuse qu'elle. Peu importe combien je le veux.

Comment alors ? La pensée de prendre des médicaments me repousse, les vomissements, le désordre. Une arme à feu serait une chose sûre, mais encore une fois, ça ferait désordre. Je ne sais pas pourquoi je me soucie tellement de mon corps. C'est seulement un corps, après tout. Il s'enfonce dans la terre épaisse d'un cimetière aussi facilement que quelqu'un d'autre.