Chapitre 13 : La routine

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JOYEUX HALLOWEEN ! 

Chers citrouilles, squelettes, araignées, scorpions, fantômes, vampires, zombies, sorcières, diables, clowns maléfiques, loups garous, pirates, revenants, dames blanches, shinigamis, diablotins, anges maléfiques, bouchers fous, fées de la morts et tout les autres parce que j'ai plus d'inspi, BONNE LECTURE !

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Je ravale ma colère et murmure :

_ Je comprends… Je le ferai.

_ Bien, je m’occupe des formalités. Vas finir ce que tu faisais et vas t’en.

_ Oui…

Je repars pour finir mon petit ménage. Une fois celui-ci fini, je monte à l’étage pour prendre une douche bien méritée.

Une fois sous la douche je remarque mes phalanges blanchies à force de serrer les poings. Mes ongles ont laissé de profondes marques bleutées dans ma chair. Je ne m’en étais même pas rendu compte.

Je laisse l’eau couler le long de mon corps, je laisse cette chaleur m’envelopper. Je ne supporte pas l’eau froide, à cause de mon sang d’Arcanin. Mais l’eau chaude me procure un sentiment d’apaisement et de réconfort. Elle me revigore, me donne de la force pour affronter ce quotidien, cette vie.

Une fois propre je retourne dans ma chambre et m’installe à mon bureau, c’est parti pour au moins une bonne heure de révision. À 23h30, après 1h45 de boulot, exténué je me glisse sous ma couette et m’endors en repensant à toutes les nouvelles de la soirée.

Bip bip bip

Foutu réveil ! Je le stoppe immédiatement, plus ou moins réveillé. Je soupire, m’assois sur le bord du lit et secoue la tête pour me remettre les idées en place. Je soupire avant de me lever et m’étirer. Je descends dans la salle de bain et m’y enferme. Je me passe un peu d’eau sur le visage. À présent complètement réveillé, je descends. Tout le monde dort, en même temps vu l’heure c’est normal. 6h15. J’aime le silence absolu de la maison à cette heure.

Je me dirige vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner pour tout le monde. Je me prépare un bon chocolat chaud en mettant les bols sur la table.

Une fois le petit déjeuner installé je récupère mon chocolat. Je m’adosse contre le comptoir et le bois tranquillement. 6h30. Je me fais une tartine que je recouvre de beurre. Je finis mon chocolat, mange ma tartine et pose ma tasse dans le lave-vaisselle.

Je remonte dans mon grenier et sors les premières affaires qui me tombent sous la main. Un pantalon noir souple, un t-shirt gris avec une tête de creeper. Un mob dans un jeu nommé Minecraft, j’y jouais quand je vivais encore avec ma mère. J’attrape un sweat bleu marine à capuche et l’enfile. Je ne l’enlèverai pas de la journée.

Je regarde l’heure. 6h43. C’est l’heure d’aller réveiller ma cousine. Je descends par l’étroite échelle et m’arrête devant sa porte. J’inspire profondément et entre dans sa chambre.

Ces murs sont couverts de posters de différentes personnalités dont j’ignore l’existence. Je me dirige vers son lit à baldaquin et secoue Mélanie, endormie, en lui murmurant des mots d’encouragements pour l‘aider à se réveiller. Elle me lance d’une voix endormie et bougonne :

_ Hmmm… Dégage toi !

Sympa.

_ Je te laisse te réveiller tranquillement, si t’es pas en bas dans dix minutes je remonte.

_ Mouais vas y mais laisse moi là !

Je sors de sa chambre. J’ai l’habitude de sa cordialité matinale. En fait je prends souvent ce genre de réflexion peu importe le moment de la journée.

Je vais à la salle de bain et finis de me préparer. Ensuite, je descends et vois Mélanie et sa mère discuter gaiement. C’est bon, je peux y aller.

Je remonte prendre mon sac avant de lâcher un petit « J’y vais » en fermant la porte derrière moi. Enfin sortit. Bon, j’ai une bonne heure devant moi, mais je préfère largement rester dehors que dans cette maudite maison !

Je laisse mes pas décider de ma destination et me retrouve dans un parc près du lycée. Je venais souvent ici quand j’étais petit. Mais j’étais toujours seul car les autres enfants avaient soit peur de moi, soit pitié ou encore me lançaient des insultes en tout genre.

Mais un jour, je m’étais trouvé un ami… le seul de toute mon enfance, de toute ma vie. Enfin, jusqu’à hier.

La force de mes sentiments {ABANDONÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant