Chapitre 36 : Je le fais ?

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Je suis à l'heure il n'est pas encore minuit ! Donc c'est bon ! La raison de ce retard ? Bah... Soirée tranquille avec une amie et chapitre pas prêt. Donc voilà, mais c'était bien cool !

Je vous laisse lire, mais avant je veux vous remercier de tous les magnifiques commentaires que vous avez mis sur le chapitre d'hier, ça me fait tellement plaisir !!!

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Quand je réveille il est six heures passées. Tout me revient en tête, mon coup de gueule, la réaction de mon oncle, mon carnet.

Oui, on peut le dire, j'ai craqué hier...

Aujourd'hui on est dimanche. En temps normal je devrais dormir à cette heure, mais je sais pertinemment que je n'arriverai pas à me rendormir. Je sens quelque chose de dur et carré sous ma joue. Mon carnet. Je me redresse et le prends doucement. Cela fait je laisse retomber ma tête lourdement sur l'oreiller.

C'est la page où j'ai écrit les textos mignon qu'il m'a envoyé. On peut voir des taches rondes flouter l'encre bleu de mon stylo. N'ayant pas de quoi les imprimer j'ai tout récrit. Ces taches sont dues aux lourdes larmes humides que je n'ai pu empêcher de couler.

Je pose mon journal sur le sol à côté et sors de mon lit. Je me suis endormi sans même me couvrir de la couverture. Ridicule. Bon, autant aller préparer le petit déjeuner tant qu'ils sont endormis. Je veux les croiser le moins possible, et pourquoi pas... m'enfuir. En leur laissant le petit déjeuner prêt ils penseront que je suis remonté et ne viendront pas me chercher avant un petit bout de temps.

Je descends doucement, sans faire de bruit, pas envie que tout le monde se réveille merci bien ! Après avoir disposé les divers ingrédients et nourritures sur la table je me dirige vers l'entrée, avec peu d'espoir certes, mais de l'espoir quand même. On sait jamais, faut pas oublier qu'ils sont cons. J'abaisse la poignée mais sans surprise celle-ci se bloque à mi-parcours. On a tous droit de rêver non ? Bon, j'opte pour la deuxième solution. Go faire mon sac.

Cette idée en tête je remonte dans ma chambre et sors mon sac de cours de sous la planche me servant de bureau.

Mes carnets, je prends.

Mes affaires de cours, je prends.

La seule photo de me mère gardée précieusement, je prends.

Mon portable, bien évidemment je prends !

Quelques affaires de rechange, je prends. Mais pas trop quand même pour ne pas surcharger le sac.

Je n'ai rien d'autre à prendre... enfin je pense.

Il est maintenant 6h40. J'y vais. Aujourd'hui sera le jour du renouveau, il faut que j'y arrive ! Je prends mon sac et me poste devant la fenêtre. Tu dois quitter cette vie Fukano, tu n'as pas le choix, tu dois le faire ! Je suis étrangement très calme... trop calme. Après avoir inspiré un grand coup j'ouvre la fenêtre. Je passe une jambe puis l'autre par-dessus le rebord de cette dernière. Je suis à présent assis, mon t-shirt et mes cheveux volent dans le vent. L'adrénaline monte, je sens le flux d'énergie parcourir mes membres telles des milliers de petits éclairs. C'est haut. Je pose mon pied droit délicatement sur les tuiles glissantes.

Il a plu cette nuit, supeeer...


La force de mes sentiments {ABANDONÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant