Ouais je sais, c'est le chapitre 55, mais osef. Bref, chapitre !
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Je prends les cartons, merde ils sont vides ! Tant pis, je tente le tout pour le tout, je dois sortir d'ici ! Je les empile les uns sur les autres et pose doucement mon pied dessus, ils plient sous mon poids. Bon, je vais devoir être rapide.
Je saute sur les cartons et m'apprête à répéter mon action pour atteindre le rebord de la fenêtre. Malheureusement, à peine ais-je atteris sur ceux ci qu'ils s'effondrent et je me retrouve allongé au sol lamentablement. Je me redresse lentement, je suis tombé sur la mâchoire, ça fait un mal d'Arcanin putain ! Je me passe douloureusement cette dernière tout en évaluant les choses. Les cartons sont complètement applatis et tout le reste des affaires semblent trop lourdes ou collées au murs.
Je perds toute motivation, je n'y arriverai jamais... Je ne sais pas ce qu'Il me veut mais pas de bonnes choses ça c'est sûr ! Si ça ce trouve il va... Non ! Ne pense pas à ça Fuka ! Il faut trouver une solution, tu n'as pas le choix. Il faut échapper à ce psychopathe, sinon je ne m'en sortirais pas...
Ayant repris du poil de la bête j'évalue de nouveau mon environnement avant de me rendre compte d'une évidence. J'ai une queue ! Une grande et longue queue ! Elle ne m'a jamais servie à rien, c'est l'occasion qu'elle fasse ses preuves !
Je redresse celle ci et monte sur demie pointe. Encore un peu, aller ! J'enroule enfin ma queue autour de la poignée. J'ai réussi ! Je saisis cette partie de mon corps et commence à me hisser en marchant sur le mur. Putain l'horreur ! J'ai l'impression que mes os vont s'arracher, qu'ils vont céder, mais je ne dois pas lâcher. C'est un mal pour un bien, après ça je serais libre ! Arrivé en haut je m'accroche du bout des mains au fameux rebord et laisse immédiatement retomber celle qui m'a servie de corde. La fenêtre est petite, je pourrais passer mais ça va être chaud.
Elle est enfoncée dans le mur et je ne peux malheureusement pas atteindre la poignée. Je me sers une fois de plus de la queue et ouvre habilement la fenêtre. Je me hisse difficilement dans l'entrée quand... Merde ! Des barreaux ! Je ne les avait pas vu d'en bas !
La porte grince derrière moi. Non ! Non non non ! Il faut que je m'enfuis ! Dans un geste désespéré, je donne un coup que j'espérais violent dans ces putains de barreaux, suivis d'un autre, et encore un... En vain, je ne réussis qu'à m'écorcher encore et encore les mains.
Quand je sens deux mains fermes empoigner une de mes jambes la folie me gagne. Je hurle. Je gesticule. Je me débats. Je donne des coups de pied dans le vide.
Il tire. Je m'accroche de toute mes maigres forces au rebord de cette putain de fenêtre de prison. Je finis par lâcher dans un cri et ma tête heurte violemment un carton au sol. Celui ci amortis ma chute. Je n'ose pas imaginer les séquelles si j'avais rencontré le sol dur bétonné au lieu de ce carton. Un peu de chance dans cette océan de malchance.
J'essaie de m'accrocher au sol lisse mais aucune prise ne vient à ma rencontre. Mes mains me brûlent. Ma tête me lance à cause de tout le sang descendue à celle ci. Mon pouls résonne en moi infiniment, encore et encore, toujours. Mes bras se mettent à trembler et les larmes à couler. ZERAAA ! À L'AIDE !!!! J'hurle son nom, j'hurle mon malheur, ma peur, ma détresse.
Je suis soudainement relevé, le sol s'éloigne. Des mains se posent sur ma taille pour me tenir plus fermement. À l'aide... Quelqu'un. Au secours... Aidez moi je vous en prie...
Mes dernières forces m'abandonnent. Je ne résiste plus, fermant les yeux et me laissant contrôler par ce monstre. Je me sens tomber violemment sur quelque chose de froid et dur. Des chaînes d'acier emprisonnent mes chevilles et mes poignets, mordant ma chair. J'ouvre les yeux et observe le tyran en face de moi. Cet homme à lunette et à blouse blanche. Ce scientifique dingue. Mes larmes ne cessent de couler, ma voix ne m'autorise plus à parler. Il m'a attaché contre ce lit de fer ! Je ne peux plus bouger ! Un maigre renforcement en mousse entoure ma tête, m'empêchant de voir autre chose que ce qu'il se passe en face de moi.
Lui. La porte blindée. Les machines. Le bruit. L'odeur de souffre. Le lit froid. Ma nuque souffre, trop sollicitée en essayant de remonter la tête.
Un sourire sadique apparaît sur ce visage hideux, le reste de son visage caché par l'ombre étant dos à la seule source de lumière.
_ Bienvenu dans mon antre Fukano !
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La force de mes sentiments {ABANDONÉE}
FanfictionFukano est un lycéen ordinaire... ou presque... ou... pas du tout en fait. Toujours rejeté des autres à cause de ses différences, il sombre très tôt dans la solitude. À seize ans, il est obligé d'arrêter ses cours par correspondance et de redéco...