La force de mes sentiments {ABANDONÉE}

Chapitre de type court

Après avoir hurlé une belle ribambelle d'insultes envers l'être haineux au fond de moi, mes larmes se décidèrent enfin à couler. Je les sentaient prêtes a couler depuis déjà bien longtemps et les accueillaient à bras ouverts. À quoi bon essayait de garder un amour propre lorsqu'on est enchaîné comme un vulgaire sujet d'expérience ? Lorsqu'on est traité comme un animal immoral ?

Car oui, je ne voyais pas comment m'en sortir et m'étais déjà résigné à finir mes jours dans cette cave malodorante. L'odeur de souffre mélangée à celle du sang, de l'ancien et des instruments neuf comme ceux que les dentistes gardent au fond de leurs armoires... Et bah c'est pas très agréable c'est moi qui vous le dit !

Lâche comme raisonnement allez vous me dire... Mais comment espérez vous sortir de l'antre d'un dragon couvant son or quand vous êtes vous même une pièce dorée ? Comment espérez vous sortir d'un hôpital sans empester l'odeur de la javel ? Comment espérez vous sortir du lit après n'avoir dormi que quatre heures sans être fatigué ?

Vous voyez ce que je veux dire ? Et bien la situation dans laquelle je suis en ce moment est identique en tout point. Je ne suis plus qu'un vulgaire objet permettant à un Homme, aussi détestable soit il, de gravir les échelons de la société.

Malgré tout, au fond de moi je sais qui je suis réellement et c'est le principal. Je suis un hybride mi-homme mi-arcanin. Mais vu comment sont réellement les êtres humains je commence à avoir honte de cette partie de moi. Enfin bon... je n'ose même pas imaginer l'enfer qu'aurait été ma vie si j'avais été uniquement un Pokémon. Un frisson me pris à cette pensée et au même instant, les gouttes dévalant toujours mes joues tombèrent lourdement sur la table en acier. Je regarde cette dernière glisser sur le plan où je suis allongé et finalement, je m'y retrouve. Forte et unie au début, parcourant un chemin où petit à petit elle se perd, où elle perd des parts d'elle même, jusqu'à être complètement dissoute.

Peut être moi même me perdrai un jour comme cette goutte de chagrin.... Peut être moi même un jour serai dissout d'épuisement et abandonnerait ce monde. Mes pensées s'obscurcirent en me rendant compte du chemin laborieux que j'empruntais contre mon gré.

Finalement c'était complètement stupide de baisser les bras comme j'étais en train de le faire. Non, en fin de compte j'allais me battre. Pas me battre pour m'enfuir non, je sais bien que c'est impossible, les accroches glacées emprisonnant mes membres me le rappelaient suffisamment. Non j'allais me battre pour ne pas me dévoiler. Ni moi, ni mes faiblesses.

Je résisterai à ce que cet ignoble personnage me fera. Je ne montrerai jamais ne serait ce que de la colère ou de la haine. Je cacherai mes sanglots et ma douleur. Je bannirai les mots détresse et faiblesse de mon vocabulaire. Je serai fort, comme l'aurait été Zerator s'il avait été à ma place. Jamais je ne prononcerai un mot ou une onomatopée. Je resterai froid et distant. Fidèle à celui que j'étais avant cette année.

Mes larmes ont cessé de couleur. Les joues sont de nouveaux rebondies et pas creusées par le poid de la douleur. Je ferme les yeux, un sourire en coin. Jamais il ne m'atteindra. Jamais.

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Salutation ! Petit chapitre de réflexion intérieure. J'espère qu'il vous aura plu malgré que je l'ai écrit dans la maladie et que je ne l'ai pas relu, flemme.

Je voudrais vous proposer quelque chose. Mine de rien nous approchons des 20k. Non je ne m'imagine pas ce chiffre dantesque. Et je voudrais vous proposer quelque chose pour fêter cela. Plus un défi personnel en soi mais qui (je pense) pourra vous faire plaisir.

Vous avez pu le remarquer, je n'ai pas tendance à écrire de longs chapitres comme le font certains. Alors quand nous aurons atteint le seuil des 20k je vous propose... *roulement de tambour*... Un chapitre de vingt milles mots !!!

Ouais... gros chapitre du coup. Mais si ça vous tente dites le moi. J'essaierai de tout faire pour y arriver. Comme je rentre dans deux semaines de vacances je vais avoir le temps d'écrire et je me consacrerai sûrement à cette histoire là plutôt qu'aux autres (Désolée pour ceux qui en préfèrent d'autres). Je ne promets pas d'atteindre ces vingt milles mots car, je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais c'est juste immense pour moi. En tout cas je m'interdis de faire moins de dix milles mots si vous approuvez ce petit cadeau.

Sur ce, bonne journée et bonnes vacances pour les parisiens et ceux du Sud Ouest ! (C'est là où j'ai oublié des gens... le malaise).