La Marque du Héros - Tome I : Opération Grand Dragon Noir [Monster Hunter]

Chapitre 4 : Cri menaçant

La dénommée Yamiyo bondit sur le groupe de salopiots du jour, qui, de leur côté, ouvrirent les festivités avec une bombe flash qui m'éblouit moi et la wyverne à crocs, étant tout près du point d'impact. Pendant qu'on cherchait à retrouver nos esprits, Joe nous informa :

- On a deux fusarbalètes légers, un marteau et une meuf avec un katana.

- Je prends l'un des fusa', lançai-je.

- J'prends la poufiasse avec son katana, fit Yamiyo.

- Je m'occupe du second fusarbalète, prévint Jack.

- Bon beh mwa j'prends le marteau alors, dit Joe.

- Je couvre vos arrières ! assura Supaku.

Et la bataille commença.

Je commençai de mon côté par une charge glissée vers l'artilleur ciblé, qui me tira deux munitions enflammées dans l'épaule gauche en représailles. Je le mordis à la cuisse pour son insolence, puis le projeta au loin, ce qui me laissa le temps de m'avancer à l'endroit où il avait atterri pour libérer une petite décharge dans sa sale gueule. Il fut à terre pendant quelques secondes, mais se reprit bien vite en me tirant à nouveau cinq balles enflammées dans le dos. Je tentai le coup du léviathan, puisqu'il était bloqué contre le mur, mais parvint à s'échapper avant de se prendre mon attaque. Je lançai une morsure latérale, qui lui choppa le bout du pied, mais ma prise était trop petite, je fus contraint d'abandonner. Soudain, j'entendis le bruit de quelque chose qui se brise, et me retournai pour voir Supaku au sol, un des silex de ses ailes cassé. Il s'énerva alors, gonflant sa gorge qui devint rouge vif, et chanta pour nous booster encore plus. Notre force décupla, ainsi que notre défense, et je vins l'aider. Il essaya de se réenvoler, mais il perdit l'équilibre à cause de son silex brisé qui ne pesait plus son poids habituel. Je voulus le venger, et je bouffai littéralement le deuxième fusarbalète qui s'était déplacé, alors que Jack était –lui aussi dites donc- tombé au sol. Le secouant comme un chien secouerait sa proie pour s'assurer qu'elle est bien morte, j'enfonçai mes crocs profondément dans sa chair, recouvrant ceux-ci de sang. Celui-ci se mit à hurler, si bien que le premier fusarbalète vint à son secours.

Trop tard. Je refermai une dernière fois mon immense mâchoire sur le corps maculé d'écarlate et en lambeaux puis le jetai au loin. Le gars encore debout, scandalisé, riposta par plusieurs munitions fragmentations lvl 2 qui me brulèrent et abîmèrent ma cuirasse et ma peau, me faisant reculer. Il essaya de réanimer son ami, mais dans l'état dans lequel il était, c'était peine perdue, bien qu'il me sembla qu'il remuait encore. Supaku vint alors les One-Shot proprement d'un coup de ses deux silex particulièrement efficace même si le gauche était brisé, ceux-ci produisant une étincelle d'électricité remarquable.

- Wow, Well played, soufflai-je, admiratif.

- Et ça, c'est qu'une démonstration, sourit l'oiseau rouge.

- Plus qu'un les gars ! rugis-je de détermination.

Mais il y avait encore deux chasseurs en course, alors certes si on en poutrait un, c'était victoire, mais ça allait être plus compliqué que la dernière fois. Surtout que la dernière fois, les chasseurs qui avaient merdés n'avaient pas eu le temps de revenir dans le cercle infernal, mais là, les fusarbalètes étaient déjà revenus, ce qui posait légèrement problème.

Jack et moi coururent aider Joe qui s'occupait posément du marteau sans vraiment de difficultés apparentes. Mais ces putains d'artilleurs nous barrèrent la route, nous tirant quelques munitions plombs dans la gueule au passage. Jack passa en mode vénère, et se jura « d'exterminer ces manants ».

Me jetant sur l'un d'eux, je le mordis au torse, lui balançai ma queue dans sa face, le renvoyant manger le sol pour un bon moment. Je courus attaquer le second fusa' revenu en force qui essayait de prendre quelques potions. Ce qui était peine perdue, car Jack voulait apparemment sa peau. Supaku de son côté réussit à regagner les airs pour lancer du mucus rendant plus faibles face à l'électricité sur les malheureux chasseurs. Tout-à-coup, un cri déchirant retentit dans toute l'Arène : Jack venait de se faire exploser la tête, qui saignait et qui avait était dépourvue de ses cornes, à cause du gars au marteau qui s'était déplacé –putain qu'ils sont rapides au passage- et qui semblait fier de son œuvre.