Chapitre VIII

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Salut à tous ! Ça doit faire environ deux mois que je ne publie plus de chapitre à cause de l'école et du manque d'inspiration. Je sais que j'aurais dû vous prévenir plus tôt et je m'en excuse sincèrement.
Pour ce qui ont déjà oublié l'histoire (par ma faute, bien sûr 😥), voilà un petit résumé avant de poursuivre avec le chapitre VIII :

Ahmed et Khaled sont deux voleurs de Bagdad qui réussissent à voler les bijoux de Leïla la fille du calife le jour de son anniversaire. Malheureusement pour eux, ils sont capturés par les soldats du grand vizir Yasser mais celui-ci au lieu de les dénoncer leur propose de l'aider à détrôner le calife en volant son sceptre. Les deux voleurs acceptent à contrecœur parce qu'ils ne veulent pas être condamnés à mort. Seulement, le temps passe et Yasser comprend qu'il n'a aucune chance de retrouver le sceptre et entretemps Leïla fugue avec l'aide de sa meilleure amie Samira pour éviter de se marier avec Ahmed. Yasser finit par assassiner le calife et fait accuser Khaled et Ahmed à sa place. Alors qu'ils sont condamnés à mort et qu'ils pensent ne plus avoir de chance de s'échapper, ils sont secourus par Samira et Hassan son père qui les aident à s'évader. Ils se cachent dans la charrette d'Hassan et tentent de sortir du palais...


Ahmed et Khaled se dépêchèrent de sauter dans la charrette. La chute fut un peu douloureuse mais ça en valait bien la peine puisqu'ils étaient libres... Enfin, presque. Ils devaient encore quitter le palais en passant par la porte principale qui était très bien gardée mais les gardes ne fouilleraient probablement pas la charrette puisqu'ils faisaient confiance à Hassan. Ce dernier se hâta de recouvrir la charrette d'une bâche car la pluie devînt plus forte. Il se dirigea aussi rapidement que possible vers la porte mais la pluie l'empêchait de voir correctement et le cheval n'avançait pas très vite. Lorsqu'il arriva à la porte principale, les gardes ne voulurent pas le laisser sortir parce qu'il pleuvait à verse et qu'il était difficile de voir à plus de deux mètres. Ils insistèrent pour qu'il reste au palais et il comprît qu'il n'avait pas d'autre choix que de les écouter. Malheureusement quand il fit demi-tour pour rentrer au palais, Khaled qui avait pris froid éternua et malgré le bruit de la pluie, Hassan et les gardes l'entendirent.

- C'était quoi ce bruit ? demanda l'un d'entre eux. Ça venait de la charrette.

- Le bruit ? Quel bruit ? demanda Hassan en faisant semblant de n'avoir rien entendu.

- J'ai entendu une sorte de cri qui venait de la charrette.

- Vous en êtes sûr ? C'est impossible, voyons.

- Non, je suis certain que ça venait de la charrette. Qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur.

- Euh... Des... Des draps et des matelas usagés.

- Ah bon ? Si c'est vraiment le cas, ça ne vous dérangera pas si je fouille la charrette.

- Mais pourquoi ?

- C'est juste une question de sécurité.

Le garde s'approcha de la charrette. Hassan comprît que ses complices et lui allaient être découvert, son plan avait échoué et lorsque les gardes du palais l'apprendraient, ils comprendraient que l'évanouissement de Samira n'était qu'une simulation. Il ne voulait pas qu'il arrive quelque chose à sa fille par sa faute, il devait absolument empêcher que ça arrive quitte à se dénoncer.

- Attendez ! Je vais tout vous expliquer, dit-il.

- Expliquer quoi ? demanda le garde.

- Dans la charrette il y a...

Un tonnerre assourdissant fît sursauter Hassan et les gardes et les empêcha d'entendre Khaled qui avait à nouveau éternué. Le tonnerre réveilla un chat gris qui s'était caché dans la charrette pour y dormir. Irrité parce qu'il avait été réveillé subitement, il sauta sur Ahmed et Khaled et leur donna des griffades. Les deux hommes se battirent contre lui et essayèrent de le faire sortir mais ils ignoraient qu'Hassan et les gardes observaient la scène. La bâche n'arrêtait pas de bouger à cause du combat ce qui fît penser à Hassan que les gardes avaient compris qu'il y avait des gens dans la charrette. Mais en jetant un rapide coup d'œil vers eux, il se rendît compte qu'en réalité ils étaient effrayés. Ils se demandaient ce qu'il pouvait bien y avoir à l'intérieur et ils regardèrent Hassan comme pour lui demander ce qu'il y avait réellement dans la charrette mais lui non plus ne savait pas ce qui s'y passait.

- Vous êtes sûrs qu'il n'y a que des draps et des matelas dedans ? demanda un des gardes.

- Eh bien, non. Il y a aussi...

Ahmed réussît finalement à faire sortir le chat de la charrette et le pauvre animal qui ne supportait pas l'eau s'enfuit en direction du palais.

- Un chat ? C'était un chat que vous cachiez à l'intérieur ? demanda le garde.

- Euh... Oui, en fait, je l'ai vu traîner dans les jardins du palais et j'ai voulu l'emmener avec moi.

- Mais pourquoi ne pas nous l'avoir dit plus tôt ? Nous pensions que...

- Ce n'est pas grave mais le minet s'est enfui maintenant.

- Oh ! Je suis vraiment désolé, je vais aller le chercher.

- Non, laissez tomber, il s'est sûrement bien caché mais merci quand même. Bon, je dois rentrer au palais à présent.

Hassan pût enfin souffler, c'était vraiment un miracle que les gardes n'aient pas découvert Ahmed et Khaled mais ils n'étaient toujours pas libres et si on découvrait leur disparition avant qu'ils ne fussent sortis du palais, il aurait de sérieux problèmes. Il rentra à l'écurie en attendant que la pluie s'arrête. Comme il n'y avait personne, il en profita pour soulever la bâche afin de parler à Ahmed et Khaled.

- On a failli se faire prendre ! Qu'est-ce qui vous a pris d'éternuer comme ça ? dit-il.

- Je suis vraiment désolé, dit Khaled, j'ai pris froid et... Atchoum !

Quelqu'un entra dans l'écurie et entendît Khaled éternuer.

- Qui est là ? demanda-t-il.

Hassan rabaissa violemment la bâche.

- C'est moi Hassan. Que fais-tu ici, Abdoul ? demanda-t-il.

- C'est moi qui m'occupe des chevaux, c'est mon lieu de travail.

- C'est vrai, j'avais...

Khaled éternua encore une fois et Abdoul l'entendît très clairement.

- Il y a quelqu'un dans la charrette ? demanda-t-il.

- Euh...

Abdoul souleva la bâche et il vît les deux voleurs.

- Ça alors ! Ce sont les assassins du calife !

Les Voleurs De Bagdad [En pause et en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant