Dangereusement attirante. (With Livaï)

Chapitre. |6|

Point de vue Livaï Ackerman.

J'ouvris un oeil, puis un autre, levant doucement la tête pour observer mon environnement.
Eh merde, je m'étais endormi sur mon bureau.

Au moins, hier j'ai remplis une bonne moitié des papiers, ce qui est une bonne chose.
Contrairement aux fois où je m'endormais en travaillant, je n'avais pas froid.
C'est alors que je remarqua une couverture posée soigneusement sur mes épaules.

La seule personne ayant put mettre la couverture sur moi, était la petite idiote Lawson.

D'ailleurs, je ne sais pas où elle est passée.
J'entendis des bruits de pas, couverts par le grincement du parquet sous le poids de quelqu'un.
Une personne apparu dans l'encadrement de la porte reliant à ma minuscule chambre, restée apparemment grande ouverte.
Tiens, en parlant du loup, il s'agissait bien de Lawson.
Elle avait dut finir par dormir en sous vêtements, puisque je la vis mettre une chemise, et la fermer en accrochant les boutons avec, couvrant sa poitrine assez imposante, ce qui plaisait à une grande partie des hommes ici, voir quasiment tous.
Dont moi, évidemment voyons.

Comment cela se faisait-il qu'elle était déjà réveillée, vers 6h du matin, heure à laquelle je me réveille toujours?
Certainement ses habitudes de caporal dans son pays.

-Déjà réveillée la mioche?

-Faut croire que oui, Darling.

-Viens avec moi, on va aller déjeuner un peu dis-je en mettant ma veste du bataillon d'exploration.

Nous allâmes ensuite dans le réfectoire vide, comme toujours à cette heure-ci.
Je m'installa à l'une des tables les plus proches, croisant les jambes, un tasse de thé à la main.
Je fus rapidement suivit par la gamine, qui s'installa à ma gauche, un plateau remplis de bouffe.

-T'en a pas prit un peu trop là? Repose-moi au moins la moitié de ce qu'il y a sur ton plateau.

-Hum.. Non. J'ai passé ces derniers jours sans rien bouffer, sauf du pain, mais j'peux te dire que c'est insupportable. Donc mon plateau me paraît raisonnable.

Elle engloutit rapidement une bonne partie de sa bouffe, tandis que j'attendais que mon thé ne soit pas trop chaud, pour que je puisse commencer à le boire.
Un silence régnait, je réfléchissais à tout ce qu'elle nous avait dit à propos de son pays.
Je voulais en savoir plus.

-Comment c'est la vie dans ton pays?

-Hum.. elle posa le bout de pain qu'elle tenait dans sa main droite, sur le plateau.
Eh bien, mon pays possède une règle d'or; liberté, égalité, fraternité.
Bien que cette règle signifie qu'on possède tous les même droits et les même libertés, il y a toujours des gens pour l'enfreindre.
C'est un pays très tolérant, par exemple, beaucoup de migrants venant d'un pays étranger, viennent ici, et réussissent à faire leur vie comme tout le monde.
La capitale de mon pays est composée de petits quartiers, remplis d'immeubles ou de grattes-ciel, qui sont d'immenses maison montant très haut.
Oh, il y a aussi les voitures! Est-ce qu'il y en a ici? me demande-t-elle, en levant son regard bleu de son plateau, et le posant sur moi.

-Non, qu'est-ce que c'est? lui demandais-je, voulant en savoir encore plus.

-Ahem.. Pour simplifier, c'est une petite cage en acier, avec quatre roues, où l'on s'assoit dedans pour se déplacer.
C'est très moderne, simple et rapide pour se déplacer m'explique-t-elle.

-Ton pays m'a l'air.. Incroyable. Mais pourquoi fais-tu partie de l'armée?

-C'est assez fréquent des guerres entre pays, mais c'est aussi de nombreux massacres qui s'en suivent. Donc je peux par exemple, combattre pour mon pays.
Il faut aussi savoir qu'il existe différentes religions.
Comme je te l'ai dis, mon pays est tolérant, donc il accepte la pratique des religions.
Seulement, certaines personnes ne comprennent pas la religion comme les autres.
Ces gens là, pensent qu'il faut tuer au nom de dieu, ceux qui ne sont pas comme eux.
Et pour ça, ils n'hésitent pas à massacrer des innocents. elle marqua une légère pose, soufflant doucement, puis reprit le problème, c'est qu'ils sont toute une armée.
C'est donc dans mon devoir de m'occuper de ces gens là.
Par exemple, il m'arrive d'être appelée à patrouiller dans la capitale, pour vérifier qu'ils ne préparent pas un autre massacre dans l'un des quartiers de la ville.
Elle marqua une pause, puis reprit et puis, j'ai toujours voulu devenir soldate, c'est un rêve de gamine.
Je t'avoue que c'est pas banal, une gamine qui rêve de faire la guerre et de sauver des gens. Elle lâcha un petit rire.
Malgré ce que j'ai put voir à la guerre, ou pendant les attentats, toute ces horreurs me donnent encore plus envie de sauver des gens innocents, de sauver des vies.

S'installa ensuite un silence, que je respecta pour la gamine.
D'après la façon donc elle m'explique cela, ça a dut énormément l'affecté.
Elle fini rapidement par manger, et moi je bus entièrement mon thé, songeant à ce que la mioche m'avait dit.
Mais ce long silence fut vite interrompu par les soldats qui venaient de se réveiller, une bonne heure après nous.

•

Point de vue d'Alysson Lawson.

Qu'est-ce que je fais là bordel?

Me voilà dans une sorte de baudrier améliore et inconfortable, essayant d'avoir un équilibre correct, pour ne pas m'éclater la tête sur le sol.
Mes pieds ne touchent pas le sol, et j'ai l'air d'avoir un équilibre constant.

Je lève doucement la tête, et regarde Darling qui hoche la tête, signe que j'ai réussi.
Il me détache, me laissant le baudrier dont je me suis finalement habituée, puis m'emmène dans la lisière de la foret à quelques minutes de là où nous étions.
Livaï m'explique en quelques phrases comment se déplacer avec les grappins que possède mon baudrier, et quelques autres détails.

J'essaie de mettre en action ce qu'il m'a dit, dès qu'il fini sa phrase.
Je m'élance alors, visant un arbre, plantant les deux grappins dans les troncs d'arbres juxtaposés à ma cible.
J'active les bouteilles de gaz, et prend mon envol à toute vitesse.

Je met quelques secondes à comprendre le truc mais, vite, je change de direction et m'élance dans la foret, mes cheveux blonds virevoltant dans l'air, le vent frais de la fin d'été venant fouetter doucement mon visage.

J'entends Livaï me traiter d'imbécile, d'être partie immédiatement, et je l'entend me suivre, restant silencieux, m'écoutant lancer des cris de joie, tel que "je vole!" ou "c'est génial Livaï!".

En prononçant ces phrases, je me retourna vers Darling, et aperçu qu'il souriait.
Il souriait bordel.
Pas un sourire jusqu'aux oreilles, certes, mais un sourire assez large pour que je puisse l'apercevoir.

Je regarda rapidement devant moi, après avoir entendu le caporal m'hurler de regarder devant moi, ce que je fis, et je manqua d'ailleurs de me prendre un arbre.

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Bonjour! ou plutôt bonsoir '^'
Je sais, je suis en retard de deux jours >0<
Désolée pour ce chapitre court et assez médiocre, mais je n'étais pas très très inspirée en l'écrivant. :s
Je vous souhaite bon appétit, bonne soirée, et bon courage pour demain! :D