Chapitre. |7|

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Point de vue d'Alysson Lawson.

Nous avons fini par passer toute la matinée à virevolter un peu partout, semblables à deux oisillons venant tout juste d'apprendre comment voler.

Je voulais encore continuer à voler, mais mes bouteilles de gaz me rappelèrent vite à l'ordre, m'indiquant qu'elles étaient presque vide.
Et puis, Livaï aussi m'avait dit qu'il était préférable d'aller manger, il avait certainement entendu mon ventre gargouiller, malgré ce que j'avais mangé ce matin.

Nous arrivâmes au réfectoire, cette fois plus discrètement, avec quelques regards jetés par celui que j'avais frappé la veille.
En parlant de lui, c'était un petit blondinet avec des cheveux assez courts, et une tête déformée qui me faisait penser à celle d'un cheval.
M'enfin bon, il n'avait pas l'air de souffrir tant que ça.

Je pris mon assiette que je posa sur mon plateau, et alla m'asseoir au bord de la table où ce trouvait le blondinet.
C'était une façon pour moi de le provoquer, et puis, Livaï m'avait dit qu'il fallait que je mange avec les autres, et que j'arrête de rester tout le temps avec lui.
Ce qui ne me déplaisait pas, au contraire.

Je sentais tout les regards des gens présents à cette table, et je me contentais d'aborder un sourire en coin, imaginant la réaction de tête-de-cheval, quand il allait voir où j'étais assise.
Je mangeais tranquillement, seule, n'ayant personne en face de moi, et ce qui semblait être les "amis" de Horseface n'étaient seulement qu'a une ou deux places vide à ma droite.
J'avais fini de manger, j'allais me lever pour poser mon plateau, quand soudain un beau brun aux yeux verts vint s'installer en face de moi, et commença à lancer une discussion.

Je remarqua qu'il faisait partis des amis de tête-de-cheval.

-Eh, t'es la nouvelle?

-Naaaan sans blague, j'savais pas. J'me suis levée ce matin, et j'me suis rendu compte que j'étais la nouvelle tu te rends compte? dis-je en affichant une mine assez froide. Je n'avais pas envie de m'éterniser ici, et avec lui.

-Je m'appelle Eren, continue-t-il seul, sans que je lui ai demandé.
Je sais que tu t'es un peu accroché avec Jean, mais il est très sympa en fait. Dit il en me montra d'un geste vers la droite, la tête de cheval qui me fixait.
Il a juste un peu de mal à montrer ce qu'il ressent, c'est tout.

-Ouais cool, mais pas pour moi, je me leva, adios Eren. Lui dis-je sans qu'il eu le temps de répondre, lui offrant un sourire forcé accompagné d'un geste de la main, puis je parti en posant mon plateau sur la grille de fer prévue à cet effet.

J'alla dans ma chambre, que Livaï m'avait montrée juste avant d'aller manger.

Elle était au deuxième étage, l'étage des femmes.
A l'étage inférieur, se trouvait les hommes.
Ma chambre était tout au fond du couloir de droite, puis la porte à gauche.

J'avais réussi à avoir une chambre individuelle, je n'ai pas envie de supporter la présence de deux mammifères comme moi.
La pièce était aussi simple que la chambre de Livaï, mais sans la salle de bain personnelle.

Les douches étaient communes, et elles se trouvaient au milieu du couloir, dès qu'on montait les escaliers pour arriver à cet étage.
Une fois dans ma chambre, je me laissa tomber sur mon lit.

Un peu de repos ne me ferait pas de mal.

En cherchant le sommeil, je réfléchissais à ce qu'Eren m'avait dit.
Horseface s'appelait donc Jean?
Et il semblerait que je ne laisse pas ce "Jean" indifférent.
Et ce serait pour cela qu'il avait dit que j'étais bonne.
Tssss.

Suite à ça, je dus trouver le sommeil car je ne me souvins de rien d'autres, lors de mon réveil.

...

Je me réveilla vers 17 heures, sur ce qui semblait être un parquet.
J'étais certainement tombée de mon lit pendant mon sommeil.

Je décida de descendre, me demandant pourquoi Livaï n'était pas venu me réveiller, alors que celui-ci devait avoir d'autres choses à me faire-faire.
Je mémoire, je me souvins d'où se trouvait son bureau.

Au rez de chaussée, dans le couloir de droite se trouvaient tout les bureaux, ainsi que ce qui semblait être une l'infirmerie au fond du corridor.
Alors que dans le couloir de gauche était le réfectoire, et plus au fond l'immense escaliers orné d'une moquette noire.

Je toqua à la porte du bureau de Darling, mais fit comme lui, c'est à dire que je n'attendis pas qu'on m'autorise à entrer, et j'eus le luxe d'entrer directement.
Livaï était encore en train de travailler, remplissant des tonnes de paperasse.

Quand il me vit, il se leva presque immédiatement, se dirigeant vers moi.
Il m'attrapa fermement le bras, me fit sortir du bureau, et marchait dans les couloirs me tenant encore, m'engueulant au passage.

-Mais bordel Lawson t'était où? Je t'ai cherché pendant au moins une demi-heure dans tout le bataillon.

Je ne pris pas la peine de répondre, car ma réponse risquerait de le provoquer et de l'énerver encore plus.
Il fini par me lâcher, m'ordonnant de le suivre, jusqu'à m'emmener à l'extérieur.

Les soldats s'entraînaient au combat, et le caporal m'emmena avec eux.
Je ne comprenais pas très bien pourquoi j'étais là, surtout que j'avais tout les regards des soldats braqués sur moi.

-Essaie de me mettre à terre, gamine.
-Tss. Pourquoi m'avoir emmenée jusqu'ici, si c'est pour que je te défonce devant tout les soldats? dis-je en ricanant doucement, un sourire malicieux apparant au coin de mes lèvres.

Sans plus attendre, je m'approcha de lui, légèrement vers la droite pour lui mettre un coup du côté droit.
C'est ce que je lui fis croire, mais j'utilisa cela pour lui faire une feinte, et l'attaquer à gauche.

Ce qui réussi, puisque je lui mis un crochet de mon poing gauche.
Il recula d'un pas, s'appuyant légèrement plus sur sa jambe droite suite au coup.

J'entendis quelques soldats commenter entre eux mon attaque.

Quand à Livaï, il semblait surpris, ce qui ne fit qu'agrandir mon sourire.

S'ensuivit un combat rude, où nous étions tout les deux du même niveau.
Mais je ressentais que j'avais un avantage, sans doute grâce au premier coup que je lui ai porté.

L'ayant affaibli, je réussi à le faire tomber au sol.
Il était allongé sur le dos, moi sur lui à califourchon, je le bloquais en mettant mon bras au niveau de son cou.

-Alors? dis-je en affichant un sourire et une mine victorieuse, sous les murmures de plus en plus bruyant des soldats, certainement impressionnés.
Mais avant que je n'ai le temps de profiter de ma victoire, il réussi à attraper mon poignet, me faire tomber à côté de lui, et cette fois de se mettre à califourchon sur moi.
En gros, il réussi à inverser les rôles.

-T'ouvres moins ta gueule d'un coup, hein la mioche? me lance-t-il froidement, avec une lueur d'amusement que je pus distinguer dans ses yeux, qui me fit automatiquement esquisser un sourire.

Qu'il est fourbe ce Livaï, c'est bien vrai, mais il semble beaucoup plus humain à mes yeux en voyant cela.

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Yooooo! On approche des 160 vues! C'est un truc de malade omgg! :')

Dangereusement attirante. (With Livaï)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant