En réalisant cette rétrospective, je ne peux m'empêcher de penser aux femmes et aux hommes qui ont animés et développés les villages, les régions, les départements ou qui ont marqué l'histoire et nos générations...
La variété de ses paysages de la Dordogne met en valeur la diversité de la Dordogne. Il n'y a pas de frontières entre les quatre régions distinguées par leurs couleurs, ces appelations n'ont purement de nos jours qu'un intérêt commercial.
Le Périgord vert, situé au Nord, de part l'abondance de ses prés ceinturés de haies vives et traversés de nombreux ruisseaux bordés de peupleraies lui vaut son appellation.
Propices aux activités de pleine nature et d'un riche patrimoine architectural, historique et artisanal. Jules Verne est le premier à avoir qualifié ce territoire de "Périgord Vert".
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
À la richesse des attraits naturels et culturels de cette région s'ajoutent le charme de visites incontournables : Brantôme, la "Venise du Périgord", Saint-Jean-de-Côle, un des "Plus Beaux Villages de France", la Grotte de Villars et sa rotonde des chevaux, la Bastide de Saint-Aulaye et le circuit des églises romanes en Ribéracois, les châteaux de Bourdeilles, Puyguilhem et de Jumilhac (et tant d'autres...), témoins d'un héritage prestigieux.
Toutefois, et malgré l'intérêt du Périgord vert. Cette partie est consacrée au pays de l'angoumois tout simplement parce-que nous avons relevé en cours de route un certain nombre d'enclave.
Parmi elles celle qui nous intéresse: L'enclave périgourdine.
Vers l'an 400, l'Aquitaine ne comprend 14 Cités et nous voyons apparaître la «Civitas Ecolismensium» qui est devenue l'Angoumois. Nous ignorons quels sont les peuples qu'englobait cette division territoriale il semble cependant probable que, parmi eux, nous devons compter les «Agésinates» (Les Agésinates auraient formé un vassal des et des . Ils auraient fondé la ville d' en ). Ce «pagus Ecolismensium» comprenait certainement d'autres peuples probablement dans sa partie Est, les Limousins et les Périgourdins.
Les limites de ce Pagus Ecolismensium qui ont été jusqu'à la Révolution celles du Diocèse d'Angoulême. Il se divisait en Archiprêtrés. Si l'organisation ecclésiastique et ses limites restent à peu près immuables jusqu'à la Révolution, il n'en va pas de même des organisations civiles, judiciaires et financières. Les limites sont très incertaines parce que les mouvances féodales ont varié suivant la puissance des Comtes qui étaient les protecteurs de leurs vassaux.
C'est de cette époque que datent les limites qu'on peut fixer tant pour l'organisation judiciaire que pour la fiscalité et c'est à ces mouvances féodales qu'on doit attribuer les enclaves d'une région dans une autre. Ces enclaves représentent des propriétés situées au milieu des propriétés du voisin. Cependant l'isolement de certaines de ces enclaves peut provenir de l'aliénation des fiefs qui les reliaient primitivement au noyau central. Tel peut avoir été le cas des enclaves du petit Angoumois et de la Tour Blanche. Nous en tirerons la preuve dans la liste des fiefs dépendant du Duché d'Angoulême, (Arrêté à la date du 18 mai 1647, liste provenant des archives du Château de la Bastide.)
