Une réalité ou un rêve?

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Mes parents sont là, sur le sol, dénudés et avec en gros sur le dos les traces des yeux comme sur Alessandro.

La vision d'horreur de mes parents morts me hantent. Je n'arrive pas à penser à autres choses. Je suis toujours sur le sol par terre, je sèche mes larmes mais mon visages est très vite remplie de larmes à nouveau. J'ai perdu tant de monde avec ces jeux, les personnes les plus importantes de ma vie ne sont plus de ce monde. Pourquoi moi ? Pourquoi me punir autant ?

Je me lève de cette ruelle, il faut que je me ressaisisse et que je parte de ce pays. Je marche la tête baissée jusqu'à ce que je fonce dans quelqu'un. Je m'excuse, je n'aime pas ça, mais quand la personne se retourne je vois Alessandro. Bordel je le vois partout ! Cerdiwen je te rappelle qu'il est mort, ce n'est qu'une hallucination ferme la foutue conscience !

« Alessandro (ou je ne sais pas trop qui) : on sait !
Moi: euh pardon ? De quoi parlez vous ?
Aless : Bah que ton meilleur ami est mort
Moi : Mais...
Aless : je lis dans les pensées si tu te demandes pourquoi je te réponds sans que tu parles. Je ne suis pas celui que tu penses. J'avais juste besoin d'une apparence humaine pour venir sur terre."

Quoi ? Je... oh... serait-ce satan ? Pourquoi me suivrait-il partout ? J'en ai marre ! Je veux que tout ça me quitte, je veux que tout ce paranormal sorte de ma vie. Je veux revenir en arrière !

« Moi : oh mon dieu... »

« Satan : Et on ne dit pas oh mon dieu, quand on joue avec le diable chérie »

A ces paroles, satan (il me semble) formule un petit rictus qui me donne des frissons dans toute la colonne vertébrale.
Il m'attrape par le bras et me force à le suivre. Je tremble, j'ai peur, où m'emmène t'il ? Je n'ose pas refuser, je ne veux pas qu'il me fasse du mal alors je le suis sans me débattre.

« Lui : ferme les yeux ! »
« Moi : non ! Je reste consciente de ce qu'il se passe »
« Lui : ferme les yeux où je te les fais fermer moi-même ! »

Je ne veux pas, je n'ai pas confiance. Mais il place sa main sur ma tête et je perds connaissance....

À mon réveil, je suis dans un endroit très blanc. Un hôpital peut-être ? Mais non il n'y a pas de fenêtre impossible que ce soit ça ! Je me lève et me dirige vers la porte qui est verrouillée. Je suis enfermée dans cet endroit ! Je tape fort à la porte.

« Moi : ouvrez moi ! Qui êtes vous? Que me voulez vous ? »

Après avoir hurlé et épuisé toute ma voix, je tombe le long de la porte, et je pleure.

Destinée à SatanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant