Le ciel était clair, quelques nuages au fond, un bruit sourd l'enveloppait. Elle se leva et regarda par la fenêtre de sa chambre. Tout était tranquille. Elle se laissa porter jusqu'à sa penderie, et l'ouvrit de ses deux mains, fragiles et blanchâtre. Elle prit ce qu'elle trouva ; une robe en dentelle d'un blanc sale et poussiéreux. Elle l'enfila soigneusement sur sa peau fraîche. Puis elle se retourna. Elle croisa son regard dans celui de son reflet. Elle s'admira un moment ; tournoyant et se stoppa nette.
Il la regardait, de ses yeux persans et obscurs. Il y avait une lueur. Malveillante ou bienveillant ?! Elle restait froide. Il était adossé à la porte, aucun bruit, pas un son, même pas une parole.
Ces jours ci, tout était mort. Les arbres, les feuilles, les fleurs, même la terre semblait déteindre. Les teintes étaient sombres, grisâtre, mais il y avait, malgré tout, toujours un rayon, un fragment, une étincelle de lumière pour éclairer la journée.
Il se rapprocha d'elle, doucement. A la vue des pas qui s'avançaient vers elle, elle recula immédiatement. Elle ne l'aimait pas, ça pas du tout. Elle le haïssait.
Quand la journée fut terminer, et que les dernières lueurs du soleil venant chatouiller les nuages fut éteinte, le noir prit de son ampleur. Il s'installa, peu à peu, vers les montagnes interdites pour, par la suite, recouvrir toute la contée jusqu'à l'extrémité de cette grande forteresse sans nom. La noirceur l'enveloppait chaque journée à la même heure. Et de cela, ses portes s'ouvraient sur un gouffre menant tout droit aux Enfers. Quoi que, cette forteresse abritait une créature bien plus démoniaque que le Diable en personne. Mais selon les rumeurs, elle serait morte depuis plus d'un siècle.
La jeune femme marchait dans le long et interminable couloir qui menait à un escalier gigantesque de marbre, soutenu de deux rampes orné de bordure d'or. De ses doigts fins elle caressa celle-ci. Le grand lustre, triomphant, installé majestueusement au beau milieu de la salle de bal, nous illuminait.
La jeune fille continua d'avancer jusqu'à atteindre le centre de cette grandiose salle.
-« Evange ! »
Elle se retourna aussitôt pour admirer cette personne qu'elle détestait tant et que d'entendre le simple son de sa voix lui procurait une nausée profonde.
Il avança vers elle, d'une élégance peu commune et d'une démarche assuré qui pouvait faire fuir le moindre inceste sur son chemin, pour ce placé en face d'elle.
-« Pour vous ça sera Patranove, dit-elle d'un ton autoritaire.
-Tu sais bien que je refuse catégoriquement de t'appeler de la sorte, répondit le jeune homme en élevant la voix.
-Et bien qu'il en soit ainsi, ne m'appelé pas du tout... »
Elle fut aussitôt couper par un mouvement de main lui signifiant de ce stopper immédiatement et suivie d'une prisse de parole de son interlocuteur.
-« Tais-toi ! lui ordonna-t-il, et écoute moi. »
Il lui prit l'avant-bras mais elle se débâtit en crient.
-« Non, non, non !
-Attend ! »
Evange fit demi-tour et parti de la grande salle. Quant au jeune homme, il resta planter à la même place que la jeune femme avait quitté quelques secondes auparavant.
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Obscur Rayon
Paranormale" Au delà de la demeure s'étendait des plaines recouvertes d'arbres rougeâtre à perte de vue. Les montagnes, de leur sommet poudré de neige, envahissaient le lointain horizon. Plus près dans la foret, des ruisseaux laissant porter sur leur eaux des...