Chapitre 4

17 1 0
                                    




     Pendant la journée, à la faible luminosité, ou le soir, dans le noir absolu, la forteresse était toujours aussi sombre. Sur le pont en pierre qui permettait de passé d'un côté à un autre, de la rive à la grande muraille, galopait un cheval accompagné de son chevaucheur, un homme encapuchonné. Le maître de la demeure, en passant par le couloir dont les fenêtres montraient cette partie en question de la forteresse, vu cette homme a la capuche. Celui-ci s'arrêta et descendit de son cheval. Le maître des lieux, derrière la grande fenêtre vitré, regardait attentivement, les sourcils froncés, les moindre faits et gestes de l'individu. Il avait l'ère de vouloir bondir à chaque déplacement de l'homme au capuchon. Quant à lui, il tournait en rond, l'ère d'attendre, mais quoi ? Sans prévenir et à une vitesse phénoménale, l'individu releva la tête vers la fenêtre où se tenait le maitre des lieux. Pris au dépourvu il se recula du rebord de cette fenêtre et continua son chemin d'un pas pressant.


     La jeune femme, devant sa coiffeuse en bois peint, se regardait dans son miroir, brossant ses long cheveux soyeux mit sur son épaule gauche. Ses mouvements étaient souples et gracieux. Son regard vide d'expression. Elle avait, depuis longtemps, mit de côté ses émotions car, à la fin, elle ne récoltait que souffrance. A ce jour, plus rien n'avait vraiment d'importance, dans un sens, elle était déjà mort de l'intérieur depuis un moment et s'était en partie à cause de cet homme, le seul et l'unique, le diable incarné en personne ou en tout cas sa copie conforme.


     La jeune femme vagabondant dans les couloirs interminables fut stopper nette lorsque son regard se porta au de-là des fenêtres. Derrière ces vitres, elle pouvait apercevoir deux hommes, l'un qu'elle ne connaissait pas ainsi que l'autre qu'elle voulait reconnaître parmi tant d'autres, malheureusement pour elle.

     Elle s'arrêta donc pour s'approcher de plus près afin de mieux voir le déroulement de cette, supposons, discussion. De son œil espiègle, elle se faufila derrière un rideau pour ne pas être vu tout en ne ratant aucune affine partie de ce spectacle pour le mieux étrange.

    Hélas pour elle au-bout de deux minutes elle fut repérée. Elle dut donc se résoudre à abandonner sa partie de cache-cache pour continuer son chemin. Elle se laissa guider par son subconscient dans des zones de la forteresse qu'elle ne connaissait pas encore. En face de la jeune femme se dressait une grande porte en bois massif aux symboles triangulaires.


     Prise de curiosité, elle avança doucement sa main vers la poignée, d'un mouvement hésitant. Evange avait vécu une éternité dans cette demeure mais, malgré tout, elle n'en avait pas encore découverts et exploré ses moindres recoins. Encore hésitante mais déterminé d'un autre cote, elle posa sa blanche main fragile sur la poignée et appuya pour ouvrir cette porte gigantesque. Aussitôt entrouverte, un vent glacial s'y échappa telle une âme condamnée, emprisonné depuis des millénaires. Si froid était-il que la femme en frissonna du sommet de sa tee à l'extrémité de ses orteils. Une expression de surprise, de peur ainsi que de détermination, se vit sur son visage. Un combat peut commun. Elle se décida de pousser un peu plus pour s'y faufiler. Mais aussitôt à l'intérieur elle ne perçu rien que le noir infini, le néant, le gouffre profond. Ses yeux étaient pourtant habitué à l'obscurité mais là s'en était trop pour ses pupilles. Malgré tout elle continua d'avancer dans cette pièce encore indéfinissable, jusqu'à heurter une chose, un objet ou un meuble peut-être ?!

« -Aie ! »S'exclama Evange en levant son genou pour le prendre dans ses mains.

     Elle ne rajouta aucune autre parole car son attention s'était porter sur une petite lueur à quelque mètre de son emplacement. Sur la pointe des pieds, elle se laissa guider vers cette brillance. Lorsqu'elle fut à sa portée, elle tendit la main pour la prendre mais, hélas, ce n''est pas si facile, cela aurait été trop beau pour être vrai. La lumière disparue sans laisser de trace.

Obscur RayonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant