Chapitre 3

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     Allongée sur son grand lit en bois massif, orné de gravures et symboles joliment sculptés, attendait, la tête penché en arrière, que le temps passe. Voilà à quoi se résumait ses journées, où la plupart. Si elle ne se tournait les pouces, elle allait se promener, errant dans les couloirs de la forteresse.

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     Au loin, au-delà des murailles encerclant la forteresse, des forêts épaisses de leurs feuillages aux couleurs printanières, des plaines sans fin, interminables et lisses, se trouvait une boule de feu se montrant timidement. Flamboyant, elle vint chatouiller les branchages de ses ratons chauds. Le ciel se revêtit de sa toile bleu naissante, laissant tomber derrière lui une traîne de bleu foncé.


     Elle était là, à la fenêtre de l'immense bibliothèque assombrit par les derniers coins d'obscurité, la guettant, dans l'ombre, telle des loups affamés prêt à bondir à chaque mouvements brusque de sa part. Même ces murs la surveillaient allant jusqu'aux tapisseries, aux ornures délicatement faites.


     La lumière ne tarda pas a pénétrer les verres de ces grandes fenêtres, pour aller ensuite tapissé le sol froid. Evange, assise sur une banquette au tissu de velours vert sapin, regardait toujours l'horizon à l'emplacement même où, un quart d'heure plus tôt, se regard s'était porté. Elle était impassible, belle comme un flocon, la peau blanche, les cheveux long en cascade dans son dos. Son visage, aux lèvres pulpeuses, aux long cils, était illuminé par cette lumière encore naissante. Il n'y eu pas un seul moment aussi opportun pour pouvoir dresser un portrait aussi beau que celui-ci. Evange était tout simplement éblouissante. Quelle beauté, quelle grâce dans un seul corps. On ne pouvait le niais, elle était aussi belle qu'une déesse, d'un ange descendu des cieux. Elle ne pouvait qu'être la paire de son pire ennemi. N'est-ce pas invraisemblable !?

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     « Du sang, du sang ! De la chair, de la chair ! Tuer !!! »

Obscur RayonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant