Chapitre 6, Plus d'informations

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Je me sentis stupide.

Moi, Kate Waldrioni, la fille la plus enviée de la haute société parisienne et new-yorkaise, je rougissais sous le regard d'un pauvre gars sorti de je ne sais où ?

Le monde était à l'envers.

Je décidai de ne faire comme s'il ne s'était rien passé et je me glissai lentement dans l'eau. Je fermai les yeux afin de profiter des différents jets d'eau chaude qui parcouraient mon corps.

(Julian): -Quel est le programme, demain ?

(Kevin): -On s'est même pas encore remis d'aujourd'hui qu'il pense déjà à demain, lui ! Mais t'es un fou !

Je souris. Ils avaient une manière de se parler...comme s'ils se connaissaient depuis toujours.

(Kate): -Demain, Sacha passe à la maison. On ira certainement boire quelque chose en ville et puis on rentrera se préparer parce qu'on a une soirée demain soir chez Vicky.

(Kevin): -Rien que d'y penser mes pieds enflent et ma tête va exploser.

(Julian): -Espèce de pédale ! :rire: Et sinon, je comprends plus rien moi ! C'est quoi le rapport entre Sacha, Vicky et Matthias, Ethan ?

(Kate): -Ils font tous partis du même groupe d'amis. Ils sont très populaire, très enviés, mais surtout très riches. Ah, et il y a une autre fille dans le groupe : Gabrielle mais on l'appelle Gaëlle.

(Kevin): -Attends, je rêve ou tu m'as traité de pédale ?

Et ça y était, ils étaient repartis.

                                                   *  *  *

Notre petite baignade finie, on s'était installé dans un des gigantesques canapés dans le salon, pour manger.

Les garçons s'amusaient à zapper afin de trouver une chaîne de sport câblée.

Pour ma part, je galérai à partager les pâtes de façon équitable.

(Kevin): -Ok, ok, j'abandonne !

Il rigola et se rapprocha de moi.

(Kevin): -T'as besoin d'aide pendant que cette petite tête de nœud cherche la chaîne ?

(Julian): -Kevin, c'est de l'air : ça !, dit-il en désignant ce qui l'entourait, Et j'entends à travers l'air !

Je ris.

(Kate): -Mais vous vous connaissez depuis combien de temps tous les deux ?

Le regard de Julian me fuya.

(Kevin): -Depuis toujours.

Il prit son assiette et alla s'asseoir à l'autre bout du canapé. Ma question avait laissé un froid.

Soucieuse de dégeler la situation, je tendis son assiette à Julian et je m'assis à côté de lui.

(Kate): -Alors, elle est comment la vie à The SNOw ?

(Julian): -Attends tu veux dire qu'ils t'ont rien expliqué ?

(Kate): -A part que c'est une organisation qui vole des informations pour éviter des conflits...

(Julian): -Sérieusement ? Ils déconnent là !

(Kevin): -C'est clair, ça craint un max...Bon, Kate. Tu vois, là, tu es en division internationale numéro une ? Et bien, il y a quatre autres divisions internationales dans le monde. Après, sinon, t'as les divisions françaises, américaines, anglaises, russes, chinoises, canadiennes, etc..avec environ 10 divisions par pays. Ces divisions sont classées par niveau de 1 à 10. Quand tu rentres dans The SNOw, tu intègres la division la plus basse et tu montes graduellement les niveaux. Quand tu es au niveau 1 de ton pays, tu peux postuler pour l'internationale...

(Kate): -Mais alors, qu'est-ce que je fous en internationale ?

(Julian): -Aucune idée. Bon, j'ai plus faim, je m'arrache.

Avant de se lever, il me jeta un regard de dégoût et pris la direction de sa chambre.

(Kate): -Qu'est-ce qui lui arrive ?

(Kevin): -Il en a tellement bavé pour arriver en division internationale 1, que ça le dégoûte un peu que tu aies été prise sans avoir rien fait auparavant.

(Kate): -Non, mais si il faut, je suis juste là pour l'opération et après ils vont m'envoyer dans un autre division.

(Kevin): -Je pense pas, non. Tu es inscrite dans ma classe.

(Kate): -Dans ta classe ?

(Kevin): -Ouais, The SNOw forme des classes de dix élèves par classe. Et dans notre division, il y a trois classes. On a des cours normaux le matin et l'après-midi, c'est sport avec 2 heures d'arts martiaux obligatoires.

(Kate): -En gros je vais mourir d'épuisement. Bon, je suis trop crevée donc je te laisse devant la télé et je vais faire dodo. :sourire:

Je passai ma main autour de son cou pour lui faire un gros bisous sur la joue et je partis en courant pendant qu'il rigolait.

                                                   *  *  *

4:44, c'était l'heure qu'affichait mon réveil.

J'en pouvais plus: je n'arrivai plus à dormir...

Je me levai, en T-shirt et en culotte. J'ouvris doucement la porte de ma chambre et je me dirigeai lentement vers la cuisine.

Tout à coup, une main se posa violemment sur ma bouche et un bras m'encercla la taille.

The SnoWOù les histoires vivent. Découvrez maintenant