Le Peuple Du Temps

Chapitre 10

Je mis les différentes plantes dans ma sacoche et me dirigea vers la place du village.
Je souriais bêtement devant tant de joie, les gens ici n'avait beau posséder peu de choses, ils étaient heureux.
Je me demandais si j'avais bien fait de dire que je voulais être guérisseuse.
Au fond je ne connais pas si bien les plantes et la médecine de ce pays, je suppose qu'il vas falloir apprendre sur le tas.

Je déambuler dans les rues ne sachant trop quoi faire, quand une boutique attira mon attention.
C'était une petite boutique à l'angle d'une ruelle, dans la vitrine était exposées quelques robes simples et la porte ouverte, laissée entendre quelques bavardement typiquement féminin.

J' inspectais mon reflet dans la vitre du magasin, j'avais l'air d'avoir essuyé une tempête.
Heureusement, il me restait encore 8 livres que j'avais subtilisé au paysan.
L'une des leçons les plus importantes qu'on avait appris avant de venir ici est qu'on devait vite se fondre dans la masse.
Je rentrais dans le magasin où flottait une étrange odeur de fleurs, que je ne sus distinguée.
Une dame ronde se tourna vers moi et me fit un petit sourire.

- En quoi puis-je vous aider me dit-elle en regardant ma robe défraîchie avec un peu de pitié.

Pendant qu'elle me montrer toutes les robes qu'elle avait, je me remémorer le plan que je devais suivre. Devenir une guérisseuse dans le clan McAulay, gagner leurs confiance par mes services et les surveiller.
Mais surveiller quoi exactement ?
J'espère qu'Erwan en sauras plus.

Deux robes en lin avaient été sortie par la couturière.
Une bleu au bord gris et une autre qui me faisait penser à un crystal de neige.

Je lui acheta immédiatement la deuxième et sortie du magasin.
Il fallait que je trouve un endroit où forme car la nuit commencé à tomber.
Un petite auberge était faiblement allumé.
Je m'y rapprochais doucement et regarda l'intérieur par l'embrasure de la porte.
C'était une ambiance très rustique quelques hommes un peu éméché jouer à des jeux de cartes et la bière couler à flot.
Peut-être ferais mieux de rebrousser chemin mais en y réfléchissant bien où vais-je pouvoir passer la nuit peut-être qu'ils ont des chambres à louer ou peut-être que je trouverai une bonne âme pour m'accueillir.

Prenant mon courage à deux mains,  je rentrais précipitamment dans l'auberge je me dirige vers le comptoir et avec mon seul  livre restant je commandais le plat du jour.
Le barman grommela et parti en cuisine.
Soudain un bruit sourd se fit entendre dans le fond de la pièce un homme au visage rouge empoigné un jeune homme par la gorge.
Le jeune homme avec un sourire moqueur ne semblait pas du tout terroriser de la situation et semblait au contraire en trouver un certain plaisir.
Je ne voulais pas me faire remarquer et sortie discrètement avant que ça dégénère.