Chapitre 9

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Je marchais déjà depuis un moment lorsque à bout de souffle, je dus m'arrêter sur le bord du chemin.
La neige est quelque chose de merveilleux, si belle et si éphémère. À peine est t-elle tombé qu'elle se transforme en un fin tapis blanc sur le chemin.
Ça fait 2 heures 25 minutes et 34 secondes que je marche.
D'après mes calculs je devrais arriver avant la tombé de la nuit, si seulement ce faible corps voulait bien coopérer.
Soudain des bruits de sabots se firent entendre, je me relevais en vitesse et remit de l'ordre dans ma tenue, c'était peut-être ma chance.
Une ombre apparut au bout du chemin.
Un cheval gris, usé par le temps, tirait maladroitement une charrette chargé de gerbes de blés.
Bien décidée, d'en faire mon moyen de transport, je me mis en travers du chemin et fit mon plus beau sourire en criant.

- Excusez moi ! Allez vous dans la direction de Langles ?

Le paysan surprit tira sur les rênes et le cheval s'arrêta avec difficultés.

- Mais t'as le diable a tes trousses pour te jeter sous mes roues ! Le paysan m'observa avec des petits yeux, marmonna dans sa barbe et poussa au bout d'un moment un long soupir.
Hai, je vais dans cet' direction.
Et d'abord que est ce qu'une ptiote comme toi fait là.

- Je vais proposer mes services comme guérisseuse au différents clans , dis-je avec assurance.

Cela du le convaincre car il tapota la place à côté de lui.

-Allez monte ptiote, reste pas dans la neige avec t'chaussures dans cet état.

Je grimaçais en voyant l'état de mes bottes, troués à l'avant , elles laisser entrevoir ma peau rougie par le froid.

- Merci pour votre bonté, je prierais pour vous. M'exclamais-je.

Le vieil homme donna un ordre incompréhensible au cheval qui avança immédiatement. Je pus enfin reposer mon corps, j'etirais mes jambes et mon regard se perdit dans l'horizon.
Les collines semblaient s'étaler jusqu'à l'infini et au bout d'une heure je pus dicerner un village au loin.
En entrant dans le village , je fus surprise de voir les rues bondés de monde.
Moi, qui pensais que ce serait une petite bourgade.

Le paysan rigolat de mon air surpris
- C'est le jour du marché, c'est toujours comme ça.
Aller il faut que je te lasse je dois aller voir mes acheteurs.

Je me retrouvais dans une rue pleine de monde, les marchand venter la qualité de leurs produits.
Une petite fille me bouscula, tomba par terre.

Je lui pris de le bras et je la remis d'aplomb.
Des grosses larmes coulaient sur son visage, et elle s'excusa entre deux hoquets sans même me regarder.

Je lui pris le menton et pris son visage entre les mains.
Elle me raconta ses malheurs , elle devait vendre tous les fleurs qu'elle avait avant de pouvoir rentrer chez elle mais aujourd'hui elle avait eu beau essayée de tout son cœur mais qu'elle n'avait pas réussi a tout ce vendre.

- Si je rentre chez moi maintenant, je vais me faire battre, gémis la petite fille, ses deux nattes se baladant en grès de ses sanglots.

- Je les prends toutes pour 2 livres sterling. Dis-je avec un clin d'œil.

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