Chapitre 4:

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RETOUR POINT DE VUE DE MAXIME
Depuis mon anniversaire mes parents sont bizarres. Ils parlent doucement et quand je rentre dans la pièce, ils arrêtent subitement de discuter. Je me demande vraiment de quoi ils parlent, j'ai l'impression que ça me concerne mais je suis vraiment pas ce que c'est.

D'ailleurs je les entends chuchoter dans le salon alors je sors de ma chambre et descends tout doucement les escaliers pour pas faire de bruit mais j'ai juste le temps d'entendre ma mère dire: -"Il va falloir qu'on lui dise, c'est notre devoir et il a le droit de savoir.". A la fin de sa phrase l'escalier grince et mes deux parents se retournent en même temps vers moi avec un air de crainte comme s'ils avaient peur que j'ai entendu toute leur conversation. Je leur demande donc:

- Qu'est ce que je dois savoir ?
- Rien on ne parlait pas de toi, on parlait de mon frère, me répondit mon père avec une pointe de soulagement dans la voix.
- D'accord, lui répondis-je pas convaincu du tout.

Après que j'ai prononcé cette phrase ma mère partit dans la cuisine en fusillade du regard mon père et moi par conséquent je retourne dans ma chambre afin de terminer mon film, que j'avais mis sur pause pendant que je faisais mes devoirs avant que mes parents chuchotent.

POINT DE VUE OMNISCIENT.

- Mon amour, il faut qu'on parle, déclara la femme d'une petite quarantaine d'années.
- A propos de quoi faut-il encore qu'on parle, lui demande son mari.
- De Maxime, il faut qu'on le lui dise, il est assez grand, je peux plus le lui cacher.
- Pourtant il le faut je ne suis pas prêt à ce qu'il le sache.
- Même s'il apprend qu'il a été adopté, il restera notre fils, c'est nous qui l'avons élevé.
- Tu as sûrement raison mais imagine s'il veut rencontrer sa mère, qu'il la préfère à nous et qu'il veuille aller vivre avec elle ou qu'il nous en veuille de pas lui avoir dit plus tôt et que du coup il ne nous adresse plus jamais la parole.
- Mais non ne t'inquiète pas il comprendra, peut-être que pendant un moment il ne nous parlera pas mais c'est nous qui l'avons élevé, il reviendra.
- Si tu le dis
- De toute façon, il va falloir qu'on lui dise, c'est notre devoir et il a le droit de savoir, déclara la femme avant d'entendre un bruit venant de l'escalier et se retourna en même temps que son mari vers cet escalier.

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