The last one

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Le temps de tourner la tête tu n’étais plus là, tu es parti juste comme tu es arrivé, en un coup de vent. Tellement vite, à tel point que je me demande si tu n’étais pas une illusion créée par mon coeur en manque d’amour, vide, obscur, sans vie…
La première fois que je t’ai aperçu je me suis dit que tu n’étais qu’un petit
connard prétentieux, mais plus le temps passait plus je me suis attaché à ton humour, à tes cynismes, à ta façon de penser, à tes crises, à toi, tout simplement!
J’en suis tombé amoureux…
Je ne savais pas si tu ressentais la même chose pour moi, en tout cas je l’espérais de tout mon coeur, enfin, de ce qu’il en restait.
Plus je me rapprochais de toi, plus je ressentais ce besoin de te toucher, de t’avoir encore plus près de moi que tu ne l’étais déjà, ça s’intensifiait tellement de jour en jour que j’ai fini par me demander si un jour je pourrais vivre loin de toi, si, à force, mon coeur n’allait pas exploser à chaque fois que je te voyais!
Il a bien explosé, divisé en petits morceaux, éparpillés à la place de ce putain de trou noir qui pompait mon sang, mais pas pour la raison à laquelle je m’attendais.
Malheureusement ça ne m’a pas suffit pour t’oublier, et c’est pour cette raison que j’écris cela. Pour la mettre à côté de toi quand je ne pourrais plus te voir, quand tu seras parti de ma vie à jamais.
J’ai pensé, non, j’ai espéré du plus profond de mon âme que si j’écrivais ce que je ressentais mes sentiment allaient partir, s’envoler, tout comme cette lettre, mais non, le destin est contre moi, comme à chaque putain de fois.
Oui, j’écris beaucoup de gros mots, c’est pour évacuer la frustration en quelque sorte, il y a des gens qui fument et qui se droguent pour la faire sortir, moi c’est en écrivant. Je pourrais écrire une page entière de vacheries mais je me retiens, après
tout elle est pour toi cette lettre, pour le personne qui a presque sauvé mon coeur, même si tu ne la liras jamais.
J’ai faillit venir avec toi, mais le destin en a voulu autrement et heureusement, j’ai encore beaucoup de choses à faire ici, elles sont moins importantes que toi évidemment, mais elles me prennent assez à coeur pour que je ne veuille pas partir.
Encore une expression merdique de la langue française, prendre à coeur, comme si j’en avais un…
Je me demande si tu t’en fous de tout ça, si pour toi tout n’était qu’une vaste plaisanterie, après tout c’est contre-nature n’est-ce pas? question réthorique, bien sûr que c’est contre-nature, mais il faut que tu saches que je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi fort pour personne à part ma mère, et tu sais l’importance
qu’elle a dans ma vie, ma mère c’est mon héroïne.
Avant de te rencontrer je me laissais mourrir à petit feu, j’étais entouré de personnes mais au final c’est comme si j’étais seul au monde, rien ne
m’intéressait, tout me paraissait fade et sans aucune espèce d’importance,
maintenant je me dis que je n’aurais jamais dû te connaître, parce que là je ne meurs plus à petit feu mais je sens que le truc dans ma poitrine va cesser de battre à tout instant, tous les jours un peu plus intensément.
Encore une fois je me pose cette question: est-ce que tu t’en fous de ce que j’écris? si tu étais là tu aurais probablement ricané un bon coup, puis m’aurais embrassé pour te faire pardonner, oui, je connais le moindre de tes mouvements et la moindre de tes réactions par coeur, encore une expression de merde, et j’avoue qu’à moi aussi ça me fou la trouille, je me demande quand j’ai commencé à t’observer tellement intensément que je prévoyais tes gestes et réactions avant même que tu ne fasses un mouvement.
Ça fait peur hein? je te l’avais pourtant dit. Je connais toutes tes réactions, à part une, celle que tu as eu juste avant de partir, celle-là, je l’avoue, je ne l’avait pas vue
venir…
Franchement je crois que je vais arrêter d’écrire, je ne sais même plus ce que je raconte tellement mes yeux sont embrumés de larmes, en plus c’est l’heure de partir, de te donner ce bout de papier que tu ne regarderas jamais, que tu ne pourras jamais lire.
Je m’en vais te dire au revoir officiellement, avec une centaine d’autres personnes, mais je serais la seule à te connaître sur le bout des doigts et la première qui posera cette lettre à côté de ta tête endormie qui ne se réveillera jamais plus.
Elle sera enterrée à côté de toi à jamais. Et même si je suis le premier à poser quelque chose, je serais le dernier à me souvenir de toi!
Merci de m’avoir presque sauvé…

I love you.
Forever in my broken heart.

~~~~~~~~~~~~~

Bonjour/bonsoir,
Alors, je sais que cet one-shot est plutôt court mais il y a peut-être une suite, du point de vue de l'autre garçon donc si vous la voulez n'hésitez pas à le demander en commentaire. Mais si vous voulez garder le mystère vous pouvez aussi. Je pensais en faire une fiction en plusieurs parties où je développe un peu plus l'histoire mais c'est à vous de voir si vous voulez le début et la fin de relation ou pas vu que, comme vous le savez, c'est une death-fic et je sais que ça ne plaît pas à tout le monde. Laisser vous avis en commentaire et bonne soirée/matinée/journée. ^~^

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 13, 2016 ⏰

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