Xiumin
Jongdae à Xiumin :
Salut, je voulais juste te dire que je sais que Baekhyun n'est pas très clair, mais je te promets que c'est une personne bien : fais-moi confiance. J
Xiumin à Jongdae :
Yo ! Concrètement je m'en fiche. Tu es assez grand pour savoirce que tu fais.
Jongdae à Xiumin :
Comment tu peux dire ça si facilement ? :'( Je cherchais ton soutien et tout ce que je reçois c'est ton indifférence !! T'es un monstre XIUMIN, je comprends pourquoi tout le monde veut ta peau.
Xiumin à Jongdae :
Ainsi soit-il.
Brisé, mon cœur est brisé.
Il m'a envoyé en pleine figure ma vraie nature. Pourtant, je ne peux pas lui dire que je fais confiance à Baekhyun parce que c'est son père ou alors lui raconter son histoire : ça allait le brisé. Mais à la place, c'est moi qui aie été brisé.
Alors le proverbe dit vrai : « Quand nous voulons réparer quelque chose, nous prenons le risque de nous briser. » Mon cœur me brûle, j'ai envie de hurler au désespoir. Mais je ne dois pas montrer que je suis atteint. Il faut que je me calme, je suis plus fort que ça. Je suis assis au volant de ma voiture encore dans le parking.
Si je pleure, je sais que je risque de ne plus me relever. J'ai fait tellement d'effort pour devenir et me sentir humain, mais maintenant, j'ai plus l'impression que tous ces efforts étaient vains.
Je ne peux pas conduire dans ces conditions. Mon cœur tremble de malheur. J'ai l'impression que j'échoue tout ce que j'entreprends. J'ai l'impression de n'être qu'un fléau. J'ai l'impression de ne servir qu'à faire le mal. J'ai l'impression qu'être moi est un pêché. J'ai l'impression que ma mort sera justifiée.
Si avant, le jeu était la chandelle, ici la chandelle m'a consumé. Je suis mort. Mon cœur me fait mal. Mon corps le ressent ; je le sens : mes larmes dévalent mon visage. Une à une puis les larmes, comme le long fil de la vie, se déversent et me broient le cœur.
J'ai mal, vraiment mal. Mal à en mourir.
Après tout c'est ma faute, si je n'avais pas été aussi froid et que j'avais été à l'écoute de Jongdae, il n'aurait jamais dit ça. Je tiens vraiment à lui.
C'est une des premières raisons de ma méfiance quant à l'amour : « Ce sont les personnes que t'aiment le plus qui te brisent le plus. »
J'ai voulu jouer, j'ai raté. Bien fait, Xiumin !
Après avoir pleuré, mon corps était tellement fatigué que je m'assoupis dans ma voiture.
À mon réveil, première chose que je remarque : je suis attaché à mon volant.
― Quoi encore ? Je ne suis pas d'humeur à jouer aujourd'hui ! Ce n'est vraiment pas marrant ! Détachez-moi ! Dis-je à l'égard du farceur. Je tournai la tête pour voir s'il y avait quelqu'un mais rien. Après tout, nous sommes un dimanche 4 décembre et il est 1 heure du matin, il ne faut pas s'attendre à grand-chose.
Mais soudain, une silhouette apparue. Je ne la distinguai pas bien car trop loin et la lumière de ce foutu parking est inutile. Mais comme si c'était un réflexe, mais yeux de Gumiho, étincelèrent de leur rouge braise et je pus voir dans la pénombre que c'était Sa Nae, la bibliothécaire.
― Sa Nae ! Sa Nae ! Appelai-je. Elle s'approcha prudemment de moi avec un air indescriptible. Tout ce que je pouvais sentir c'était que quelque chose n'allait pas et ça ne me plaisait pas du tout.
― Minseok ? Mais que fais-tu dans cette voiture ? Furent ces premiers mots.
― Comment ça, qu'est-ce que je fais ? C'est ma voiture et je suis attaché, aide-moi, quelqu'un m'a fait une blague et ça me mets hors de moi. Dis-je un tantinet exaspéré.
― Attend... Tu es sûr que c'est ta voiture ? Dit-elle. L'expression qu'elle affichait ne présageait vraiment rien de bon, je pouvais sentir que c'était elle qui avait fait ça, mais pourquoi ?
― Park Sa Nae-nim ? J'aimerais être détaché, je ne pense pas que ce soit le moment de parler du propriétaire de la voiture.
Elle sembla réfléchir.
― Xiumin ? Dit-elle enfin.
Et là, mon monde s'effondra : comment ? Où ? Quoi ?
Maintenant, je sais ce qu'elle veut : ma mort.
Ma mort vaut tellement d'argent. C'est dingue...
Voyant mes yeux s'écarquiller, un rictus se forma sur son visage. Et moi je commençai à paniquer.
― Hey ! Hey ! Sa Nae ! Relâche-moi! Laisse-moi sortir d'ici!, dis-je en tapant frénétiquement sur le volant. Je sais que c'est stupide mais en fin de compte tout le monde se ressemble : en situation de danger, nous faisons n'importe quoi.
― Alors, commença-t-elle, mes petits messages t'ont plu ? Ricana-t-elle, je savais que Xiumin aimait Jongdae mais je ne savais pas que c'était toi. C'est marrant comme le monde est petit.
― Quoi ? C'est toi qui as envoyé ces messages, je pensais qu'on était ami, comment peux-tu me faire ça ? Dit-je abasourdi par la nouvelle.
― Et... oui. C'est triste, n'est-ce-pas ? Se faire trahir une énième fois par ses amis. Dit-elle ironiquement. Je sentais la rage monter en moi. C'est ignoble de faire ça.
― Pourquoi tu fais ça ? Dis-je en serrant ma mâchoire. Je sentais la colère et la perte de contrôle gratter à la porte de sorti. Mais, je la contenu : je dois d'abord savoir le pourquoi du comment. Je dois tout découvrir, si je meurs au moins, je veux savoir à quel point les humains sont prêts à tout pour des choses éphémères.
― Et bien, je vais faire simple parce que d'après les rumeurs les gumihos ont des problèmes de compréhension : Toi est égal à beaucoup d'argent. Moi être immortelle. Moi pas avoir argent donc moi tuer toi pour moi avoir argent. Compris ?
J'étais tellement hors de moi, mais je ne pouvais pas me résoudre à céder à la violence, j'avais beaucoup trop changé pour faire tout gâcher à cause d'une vieille dame avide d'or et de gloire.
― Va brûler en enfer, tu ne mérites que ça sale sorcière ! Furent les seuls mots que j'étais capable de prononcer en serrant mes dents.
― HaHA ! lança Sa Nae, c'est marrant parce que c'est toi qui va mourir brûler maintenant et sachant que tu as, on va dire, beaucoup de remords ; c'est plutôt toi qui brûlera en enfer. Moi j'irai au paradis, j'ai débarrassé le monde d'un terroriste, je pourrais même d'avoir une médaille, ria à Sa Nae. Elle était amusée alors que j'étais terrorisé.
Les terroristes ne sont jamais ceux qu'on croit.
― Par contre, je me demande comment c'est quand on meurt brûlé... C'est douloureux ? J'espère, en fait je te nettoie de tous tes pêchés, dit-elle sarcastiquement. Elle arborait un sourire maléfique et qui me glaçait le sang. Elle prenait clairement du plaisir à faire du mal, elle était euphorique à l'idée de faire le mal. Comme un enfant qui s'apprête à faire une sottise.
Je suis réellement dégoûté. Non, je suis répugné de ce monde.
C'est quand elle alluma son briquet et l'approcha de moi que je me giflai mentalement de ne pas avoir senti... L'essence.
Avant, de déclencher ma mort, elle sorti un téléphone ; prit une photo et l'envoya. Je suppose que le destinataire est Sui Generis.
Puis elle lança le briquet sur moi.
Douleur... Douleur... Voilà tout ce que je ressens.
************
Hello!
j'aimerais juste dire que je suis désolé du retard. Ensuite, j'espère que vos examens se passent bien! Courage vous pouvez le faire.
Je sais que c'est pas le moment idéal de lire alors qu'on doit étudier... :')
À la prochaine~~
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Quand la chandelle fût le jeu [Xiuchen]
FanfictionSommes-nous tous obligés de croire en la magie pour que celle-ci existe? Sommes-nous obligés d'avoir des preuves de tout ? Faut-il que cela soit jugé scientifique pour que celle-ci soit en droit d'exister ? Mais qu'est-ce la science ? Une suite de...