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                                                                      Xiumin
 

                                                                            30 août 2016


Pour être honnête, cette chanson devient petit à petit mon hymne : elle m'apaise et m'enlace. Je sais pertinemment que les paroles parlent d'une montagne enneigée où nous ressentons le vent et le froid nous transpercer. Et pourtant nous sommes en été, un énième été. L'été à Séoul, soit il fait une chaleur étouffante, soit il pleut des cordes. Ce changement d'atmosphère est assez déconcertant, comme si le ciel voulait nous communiquer quelque chose.

Un bruit de pas me sorti de mes pensées.

C'était sûrement l'humain qui revenait.

Je suis frustré, je voulais encore admirer un peu la vue.

Je voulais que ce couché de soleil devienne mon nouveau point de départ parmi les humains. Je voulais redonner une chance au monde humain, après tant d'années je voulais refaire l'expérience de parler.

Parfois je me demande pourquoi j'ai quitté le monde humain mais après m'être posé cette question tous mes actes atroces me reviennent en pleines figures : oui, c'est pour ça.

Et peu importe combien j'essaye de me libérer et de me pardonner, je retourne à chaque fois au point de départ : je perds le contrôle et détruit tout.

J'allai donc me cacher à l'abri des regards mais je voulais en même temps exposer Séoul à ma vue. Et quand je vis un coin d'ombre je me précipitai, parfait, pensai-je.

Après m'être caché, je ne pouvais m'empêcher de penser à cet humain. Il était souvent seul. Bien que cela n'ait pas l'air de le déranger, j'éprouvais tout de même de l'empathie : avoir une vie si courte et pourtant ne pas profiter des personnes que nous aimons. De plus, il était très souvent fatigué au point de s'endormir sur le toit, hiver comme été. Il m'intriguait, je ne sais pas pourquoi et je n'arrive pas à mettre le point dessus mais quelque chose ne collait pas avec lui. Je ne pense pas qu'il soit un danger. Mais le problème est que tous les êtres humains cachent leur véritable nature : je l'ai appris à mes dépends.

Tout de même, pourquoi était-il seul ? Même les plus grands tueurs ont besoin d'un soutien psychologique pour ne pas perdre pied...comme moi. Alors pourquoi ?

Je ne voulais plus y penser, donc je l'ignorai.

Après avoir été rassasié du spectacle, je décidai de m'en aller. J'avais ma nouvelle vie à préparer. En effet, dans ma nouvelle vie je voulais exercer un métier. Là est l'avantage d'avoir un corps éternel. De plus, j'avais arrêté de vieillir à un âge ni trop enfantin ni trop mature, je suis un jeune homme de vingt-cinq ans et je le serai à jamais.

Quand la chandelle fût le jeu [Xiuchen]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant