How I became a vampire

VIII : How I became a traitor

Petit message! Le début du chapitre est juste après ;)

Tout d'abord merci à tous ceux qui laissent des commentaires et qui votent, ça me fait énormément plaisir! Maintenant je tiens à m'excuser pour l'attente parfois longue entre chaque chapitres, mais je n'abandonne jamais une histoire donc pour ceux qui aime beaucoup HIBAV (j'espère qu'il y en a mdr) sachez qu'il ne faut pas vous inquiétez j'irais au bout et j'ai plein d'idées pour la suite!

Bon assez de blabla, voilà le chapitre 8!

***

Je me précipitai à la fenêtre pour jeter un coup d'œil à l'extérieur. Je ne percevais rien de suspect.

- Julien, dis-moi si tu sens quelque chose.
Je n'obtins aucune réponse.

- Ju' sérieusement c'est pas le moment de...

Je me retournais et les mots moururent sur mes lèvres. Non, ce n'était pas possible.

Comment était-il capable de me faire ça maintenant?

Julien était plaqué contre l'un des murs de la chambre, l'air complètement paniqué. Moi qui avait cru que les vampires ne pouvaient pas faire de crise d'angoisse!

- Julien s'il te plaît reprend toi!

- Ophé, tu dois partir.

- Je te demande pardon?

Il me jeta un trousseau de clés que j'attrapais maladroitement au vol.

- Je suis garé pas loin, marche vers le nord une dizaine de minutes et tu trouvera ma caisse. Cinq si tu cours.

- Julien, qu'est-ce que tu as?

- Tu ne comprends pas... si mon créateur est là, qu'il me donne un ordre, je serais obligé de lui obéir.

Je le dévisageais quelques instants, incertaine.

- S'il m'ordonne de t'attaquer, ou de... te tuer je...

- Okay, ça va, j'ai saisis.

Je le fixais encore, hésitante.

- Mais, tu vas aller bien si je te laisse là?

Il me sourit timidement.

- Tu t'inquiètes pour moi maintenant?

Je secouais la tête en soupirant.

- On a un problème Ju', comment tu veux que je cours avec un plâtre? Comment tu veux que je conduise?

Il fronça les sourcils.

- Je n'avais pas pensé à ça.

Il sursauta au son d'un bruit que je n'avais pas pu entendre.

- Merde. C'est trop tard pour fuir, il est là.

- Que...

- Caches-toi!

Je n'avais pas le temps de réfléchir, sur un coup de tête, je plongeais sous le lit.

Des sons étranges me parvinrent, des bruits de pas, des grognement.

-Entre, accepta Julien.

Quelque chose tomba sur le sol. Je retins ma respiration et fixai l'étroite fente de lumière entre le lit et le sol.

- Où est-elle? Gronda une voix qui me fit frissonner.

- Quelque part dans la maison, répondît Julien d'une voix tremblante.