XII : How I became a fugitive

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Non cette histoire n'est pas à l'abandon!

SURPRIIIIISE!

Bon j'ai eu une panne d'écriture, et c'était vraiment frustrant mais me revoilà! Je vais encore devoir m'excuser auprès de ceux à qui j'avais promis la suite rapidement il y a... trois semaines? 😳

Mais bref! Voici le nouveau chapitre et ce n'est pas encore la fin donc il y aura une suite (bientôt si dieu le veux)

Ps : point de relecture sur ce chapitre parce qu'il est tard et que bah voilà

***

J'avais pris ma décision dans la nuit, c'était peut-être un coup de tête.

C'était clairement un coup de tête.

Ma jambe allait mieux et Chris m'avait enlevé mon plâtre dans la journée, pour le remplacer par une attelle. Je pouvais poser mon pied par terre et m'appuyer un minimum sur celui-ci.

Je m'éclipsai du manoir, aussi discrètement que possible. Chris dormait à point fermé dans le même lit que moi et il broncha à peine lorsque je me levai.

Je traversai le parc, avec pour seul bagage mes béquilles et un sac à dos dans lequel j'avais glissé le nécessaire à ma survie, de l'argent en liquide dérobé à mon mari et le téléphone volé au cuisinier. J'étais vraiment en train de devenir une mauvaise personne.

Je franchis le portail en fer forgé et avisai la voiture un peu cabossée qui m'attendait de l'autre côté de la route.

Je me dirigeais vers elle et grimpait à l'intérieur.

- Ju', le saluai-je sobrement.

- Ophé, tu as l'air fatigué.

- C'est peut-être parce qu'il est trois heures du matin?

Mon ami haussa les épaules et mit le contact. Sa vieille caisse pétarada avant de démarrer enfin.

- Comment ce boucan n'a-t-il pas réveillé tout le manoir, soupirais-je.

- Le parc est super grand? Supposa le vampire.

- Ça doit être ça, admis-je.

Je me laissai tombé au fond de mon siège et regardai le paysage défiler.

- J'ai été surpris de recevoir un message de toi, surtout à cette heure.

- Tu es la seule personne insomniaque que je connaisse, marmonnai-je.

Julien renifla.

- C'est la seule raison qui t'as fait penser à moi?

Pour être honnête, j'avais surtout appelé Julien parce qu'il était l'une des rares personnes au courant de toute l'histoire, qu'il savait où j'étais et qu'il ne me refusait jamais rien. Et aussi parce que je lui faisais confiance, mais je ne pouvais pas le lui avouer, ça lui ferrait beaucoup trop plaisir. Et un Julien heureux était un Julien insupportable.

- Quoi d'autre? Fis-je mine de m'étonner.

Julien fit la moue et continua de conduire.

- Ton maître le vampire démoniaque ne t'a pas demandé où tu allais? M'enquis-je.

- Je ne suis pas tout le temps avec lui, je rentre chez moi le soir, les vampires ont aussi besoins de dormir.

Je fixais la route qui défilait derrière la fenêtre.

How I became a vampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant