How I became a vampire

III : How I became a prey

Cela faisait une semaine que j'avais rencontré Chris et je ne l'avais plus revu depuis. Enfin, en théorie. Dans les faits, je savais qu'il me suivait, et qu'il m'attendait devant chez moi. Je croyais même qu'il passait ses nuits sous mes fenêtres. Mais a chaque fois que j'essayais de l'apercevoir, je ne distinguais rien de plus que le vide.

- Qu'est-ce que tu regardes?

- Ta sale gueule dans le reflet de la vitre.

Je me détournai de la fenêtre pour fixer ma meilleure amie avec un petit sourire.

- Qu'est-ce que t'es drôle, je m'étouffe de rire.

- Pas dans ma direction, merci.

- Non, tu ne mérites même pas de recevoir mes postions.

Je lui jetais un stylo dessus.

Sarah était allongé sur mon lit alors que je me prélassais dans mon gros fauteuil de bureau rembourré. Nous faisions semblant de réviser depuis bientôt une heure.

- Tes parents partent quand déjà?

- Vers 20h, je marmonnais en fixant à nouveau l'extérieur.

- Et les invités arrivent quand?

- 20h30...

- Ophé, t'a enterré un corps dans ton jardin ou quoi?

- Ouais... Euh non!

Sarah roula dans mon lit pour laisser pendre sa tête sur le côté.

- Qui as-tu bien pu tuer...

- J'aurais du penser à toi.

- Foutaise, je suis indispensable.

Le bruit de pas dans l'escalier nous avertie que mes parents montaient.

- Les filles...

Nous étions toute les deux plongés dans nos livres.

- Navré de vous déranger mais on y va, nous prévint mon père.

- C'est noté papa!

- Bonne soirée, révisez-bien!

- Merci!

Quelques minutes plus tard, les fards de la voiture s'éloignaient dans l'allée.

- Que la fête commence! S'écria Sarah en s'élançant dans la salle de bain.

Trois heures plus tard, la soirée battait son plein. Ma maison était remplit de lycéens complètement bourrés, et je commençais à être un peu débordé.

- On n'entre pas dans cette pièce! M'exclamais-je en m'interposant entre un invité et la chambre de mon frère.

- Ophélie! M'interpella une voix dans mon dos.

Je me retournais et ne vit donc pas le couple un peu chaud qui se glissait finalement dans la chambre en question.

- Julien! Je suis... Ravie.

Je ne l'étais pas. Ce mec me tournait autour depuis deux ans et j'avais beau le recaler régulièrement, il revenait toujours à la charge. Et non, ce n'était pas mignon. C'était juste lourd.

- J'étais heureux que tu m'ai invité!

- En faite, c'est Sarah qui a insisté.

- Mais tu as accepté!

- Pas vraiment.

- Je suis là, c'est le plus important.

- Oui... Julien, je ne voudrais pas te paraître impolie mais je dois vraiment... Aller me chercher un verre.