Credo pour la vie

13 0 0
                                    


Une semaine après l'homicide de la boulangerie

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Une semaine après l'homicide de la boulangerie.


Salem


J'essuyai la sueur de mon front à l'aide de ma manche pendant que je chargeais des caisses en bois dans la benne d'un 4x4. Mon dos me faisait  très mal et j'avais des échardes dans les doigts.

Cela faisait bientôt trente minutes que j'étais à cette activité,dans le garage, au milieu de l'essence et des voitures à retaper.

Mon "nouveau patron", le meilleur ami de mon oncle, Joe, m'avait engagée après avoir appris que la boulangerie avait fermé quelques jours après l'homicide (ça valait bien la peine de demander à Lex de me soigner les doigts pour reprendre la boulangerie...)

Cette journée était ma première journée au travail dans le garage.

Et je n'avais rencontré que Tom, le stagiaire et fanatique de son employeur :  Tout ce que Joe faisait était correct et parfait, tout ce qu'il touchait devenait de l'or. J'avais un peu l'impression que cette curieuse personne était absolument subjuguée par Joe.

Mais il était attendrissant, quand même... Il ne m'avait pas vraiment parlé depuis mon arrivée et téléphonait souvent.

Il était à une vingtaine de mètres de moi, sur une planche à roulettes, en train de réparer une voiture

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Il était à une vingtaine de mètres de moi, sur une planche à roulettes, en train de réparer une voiture. Je ne voyais que ses pieds qui dépassaient de dessous la voiture, et je l'entendais siffloter.


Un bruit me fit sursauter : j'avais posé une caisse un peu trop brusquement et les matériaux à l'intérieur tintèrent.

Tom cessa de siffloter et sortit de dessous de la voiture.


"Désolée !" criai-je timidement.


Il leva les yeux vers moi et sourit :


"T'inquiète, être doué ça s'apprend."


Euh... Sur le coup je le pris comme un compliment, un encouragement à mieux faire.

Il roula une nouvelle fois sous la voiture et recommença à siffloter.


SalemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant