La Boite, le flic et les muffins

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Salem

Une odeur alléchante de chocolat m'éveilla (instinct de femme, quoi, vous me comprenez, non ?), mais je distinguai une autre odeur désagréable, métallique. Je regardai mon téléphone : dimanche, neuf heures quarante huit. Pas de travail ce jour ci.
Me levant, je me rappelai de l'homicide avec le cœur gros, puis je me dis que maintenant j'étais en sécurité, que Seb était en sécurité, que tout était fini.

Mais en sécurité ne veut pas forcément dire bonheur.

Je vis alors le verre d'eau et le mouchoir aux pétale de rose et me rappelai d'Aiden. Le souvenir de la veille me fut d'abord agréable, mais je fus prise d'épouvante :

Oh non... Je n'avais quand même pas..

Aiden s'était endormi après moi ?! Il avait pu fouillé mon "bureau" !
Oh non !

Serrant les poings de colère ( contre moi, cela va sans dire), je me dirigeai vers la porte de ma chambre et la poussai en interpellant un éventuel Aiden.

Pas de réponse.

Il était sûrement parti au boulot

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Il était sûrement parti au boulot...
C'est ce que j'espérais... La peur serra mon ventre comme les flammes peuvent envahir une flaque d'huile. Mon regard se perdait dans l'image de son sourire qui ne me sortait pas de la tête.

Je désirais voir un papier sur la table, disant qu'il était bien parti sans causer de noises.

Mais des traces de lutte et de sang noir rayaient le parquet, de la salle de bain jusqu'au bureau, et sur la table, une assiette de muffins trônait ironiquement.

Oh non... 

Aiden...



Point de Vue Extérieur  

Une heure avant cela...


Aiden se leva de bonheur afin d'avoir le temps de se préparer et de cuisiner un remerciement à Salem.

Jamais une fille ne lui avait fait ressentir ce qu'il ressentait pour elle. Il n'avait jamais été un très grand romantique mais il était triste que Guy aie dépouillé la rose dans le vase.

Il se mit donc à débusquer les ingrédients nécessaires pour préparer un muffin : c'était ridicule peut-être, mais Aiden ne s'en rendait pas compte et était ivre d'excitation. Un officier de police à la tâche pour faire un muffin à une pâtissière boulangère. Au moins, elle avait tous les ingrédients nécessaires, se rassurait-il.


Un bruit se fit entendre. Un murmure. Vers l'une des portes qui ouvraient sur l'inconnu, qu'Aiden n'avait pas "visité". Il se disait que "l'intimité des personnes dont on explose la porte est déjà à découvert", alors il n'avait pas eu l'idée même d'y jeter un oeil.

Il s'approcha après ce bruit étrange de la porte.

Encore le même murmure.


"Je suis Dothy Good..."


Aiden poussa la porte, qui dévoila une ravissante pièce aux murs rouges et aux meubles blanc cassé. Des tonnes d'anciens livres pesaient sur les étagères, un bureau avait été installé contre le mur où la porte se situait, et Aiden aperçut au coin de la pièce, par terre, une boîte, rectangulaire, de presque 60 cm de longueur et 20 centimètres de largeur.

Le même murmure résonna.

La même phrase. 

Venant de la boîte.


"Je suis Do-Ro-Thy... Gooood..."


Aiden crut à une mauvaise blague et serra la mâchoire, priant intérieurement ; sa famille, ayant été très pieuse en sa présence, il croyait effectivement en Dieu et était converti au catholicisme. D'ailleurs ce fut pour cela qu'il ne descendit pas l'homme meurtrier de la boulangerie. 

Il avait une manière de penser très honorable, noble et digne. Notamment, il était très courageux. Trop courageux.

C'est pour cela qu'il s'approcha de la boîte. 

Et qu'il l'ouvrit.



HEY !!

 Je sors ce chapitre pour quelqu'un qui se reconnaitra, et qui va surement être la cause de mon décès ^^ (désolée ce chap est très court :'(

Vous avez des raisons de vous inquiéter, je pense... Ou peut être pas, ha ha !! 

Je ne peux que dire...




La suite au prochain chapitre !!!

Bisous !


SalemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant