Chapitre 17

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Allison

     Je comprends tout à fait que Spencer flippe, mais elle n'avait pas à paniquer. Stiles est un garçon très compréhensif. Il est quelqu'un qui peut entendre ses craintes et ses problèmes. Si elle lui dit clairement quel est le souci, il trouvera avec elle une alternative pour remédier au problème. En plus, je connais mon ami. Ça va bientôt faire près de deux ans que je connais Stiles et je sais pertinemment qu'il ne déclarera pas forfait avant d'avoir gagner au moins la bataille. Il peut être très patient quand il s'agit de quelque chose qui lui tient à cœur. Et si Spencer est quelqu'un d'important pour lui, il ne l'abandonnera de sitôt. Surtout si la raison est qu'elle a peur. De plus, ça ne lui ferait vraiment pas de mal de sortir avec quelqu'un. Stiles est vraiment une bonne personne, une perle rare.

      Même si l'ego de Stiles vient de prendre un sacré coup avec ce qu'il s'est passé, je ne peux pas les laisser dans cette situation, en sachant qu'ils sont attirés l'un par l'autre. Peut-être que mon ami ne voudra pas en parler, le temps de se remettre de ses émotions et de son petit cœur brisé, mais il sait comment je suis. Jamais je ne laisserai un petit couple de tourtereaux être séparé.

     — Je te propose quelque chose, dis-je en direction de ma nouvelle amie.

     — Quoi ? me demande-t-elle intriguée.

     Je la regarde et ne réponds rien. Je réfléchis. Est-ce qu'il ne serait pas mieux que je garde mes plans pour moi et qu'elle attende la surprise ? Parce qu'il y a un risque qu'elle s'enfuit avant même que mon plan ne se mette à exécution.

     — Non, en fait, tu verras. Je te laisse ici et on se voit demain.

     — Non, attends ! C'est quoi ? A quoi tu penses ?

     — Ne t'inquiète pas. Je veux juste que tu suives ton cœur, OK ? Tu mets ta tête en mode off, OK ?

     — Eu-u-uh... OK. A demain.

     Je quitte la maison de Spencer et monte dans ma voiture. J'attrape mon cellulaire et appelle Stiles. Il ne décroche pas à la première sonnerie, ni à la deuxième ni à la troisième et à la quatrième il répond :

     — Allô ?

     — Viens chez Spencer. Il faut que vous parliez. Ne lui dis pas que c'est moi qui te l'aies demandé.

     — Euh... OK...

     On raccroche et je reste figée quelques secondes devant mon téléphone. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour ce garçon ? Je démarre la voiture et m'arrête au bout de la rue pour attendre Stiles. Au bout de cinq minutes, il apparait. Il n'a pas perdu son temps. Il a été aussi vite que l'éclair. Je vois que monsieur se faisait du sang d'encre pour mademoiselle. Quand il m'aperçoit, le sourire aux lèvres, les traits de son visage s'adoucissent et me sourit à son tour. J'ouvre ma fenêtre de portière et lui s'approche de ma voiture, l'air interrogateur.

     — Vous me remercierez un jour, dis-je souriante.

     Sans plus d'information, je lui dis de courir vite chez Spencer sans plus attendre et s'active. Il est mignon avec cet air désespérément perdu. Tout ça pour une petite demoiselle qui ne demande qu'à ce qu'on la sauve de son cercle vicieux qui lui fait office de vie. C'est touchant et romantique. Tout ce que j'aime. Je redémarre ma voiture et m'éclipse en une seconde pour retourner chez moi.

On s'en sortira? (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant