Chapitre 4: Qu'est ce que j'ai fait?

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Et voilà, elle était partie.

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-Alors, tout à commencé il y a longtemps. Bon maintenant que j'y pense ça ne fait pas si longtemps que ça. Bref, il y a plusieurs années de cela, une bande de gens, fatigués de la monarchie d'horlotopia, comme le trois quart de notre population, ont échafaudé des plans pour fuir. La nuit même, plusieurs ont abandonné... Comme des lâches et ont trahi la bande.

-Ils ont été prévenir les autorités?

-Ouais. Tu sais à cette époque les alarmes n'étaient pas aussi sophistiqués que celles d'aujourd'hui. Alors, lorsqu'il n'y avait pas de traîtres, fuir était une chose facile.

-Je croyais qu'ils étaient les premiers à tenter la fuite?

-Ah oui c'est vrai. Désolé je confonds les différentes version de l'histoire.

-Parce qu'il y a d'autres versions à l'histoire de la première fugue?

-Ouais. Le dirigeant et ses hommes ont beaucoup modifié l'histoire et dans cette autre version, la première "fugue" avait un lien avec le bannissement de gardes rebelles. Mais bon, ce ne sont que des histoires.

-Ah. Ils veulent nous remplir la tête avec des foutaises eux aussi. C'est bien...

-Ouais, je sais. Mais eux au moins ils nous laissent partir et rentrer dans la ville à notre guise. Bref, où j'en étais déjà...

-Tu parlais que la fugue était plus facile à l'époque parce qu'il n'y avait pas d'alarmes aussi sophistiqués que celles d'aujourd'hui.

-Ah oui! C'est ça! Donc, comme je disais à l'époque fuir, comme aujourd'hui, était interdit. Mais par contre ça ne voulait pas dire que personne n'avait songé à le faire. Je ne sais pas si ils s'appellent encore comme ça, mais avant il y avait une classe sociale qui s'appelait les Secondes.

-Les suicidaires?

-Ouais! Eux! s'exclama-t-elle en se tournant vers moi le sourire au lèvres, c'est ceux qui sont montés sur le toit d'un immeuble et qui en sont tombés quelques secondes plus tard!

-Et voilà, ils ont eu leurs quelques secondes d'existence! dis-je en coeur avec ma nouvelle amie.

-Ils vous l'ont apris à vous aussi?

-Ouais! Quand ils nous l'ont dit en histoire, j'ai commencé à rire. Je te jure, je sais pas ce que j'avais trouvé de si drôle parce que j'était rouge et j'avais mal au ventre tellement je riais. Mais le truc c'est que j'étais la seule à rire... La raison que je me suis sortie pour ma défense c'est: "Jugez-moi pas! Je suis fatiguée!" Le pire c'est que la nuit d'avant je n'avais pas dormi...

-C'était comment se bâtir la réputation de la pire imbécile en cinq seconde avec Kaya Rose! fit-elle avec la voix d'animateur d'émissions de télé.

-Hilarant, lui répondis-je en mettant le plus de sarcasme possible dans ma voix.

-Tu vois bien que je niaise.

-En tout cas, dis-je pour changer de sujet, t'en était rendue où dans l'histoire? Je crois que tu étais dans la partie la plus intéressante. Celle avec les suicidaires.

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