Lui résister ... [A.Griezmann]

Seven

Yesterday

Quand j'arrive devant la porte de l'établissement de cour, je soupire et l'ouvre pour laisser passer ma meilleure amie.

« -Olivier m'a dit ce matin qu'Antoine était venu dans notre chambre hier soir quand je n'étais pas là. C'était chaud n'est-ce pas ? Elle me demande avec un sourire malicieux au coin des lèvres.

-Mais eh ! Comment est-ce que tu sais ça ce matin toi ?

-C'est juste Olivier qui m'a dit qu'il avait entendu Antoine se donner du plaisir en rentrant dans sa chambre hier soir. Alors il est parti et il est revenu dit minutes après en lui demandant pourquoi il était aussi rouge. Antoine a jusst dit ton prénom puis il s'est endormi. Louche ... Alors tu n'as pas répondu à ma dernière question. C'était chaud ou pas ?

-Ma..mais ... Ouais, c'était cool, répondis-je ne fronçant légèrement les sourcils, j'ai cru que le blond allait garder ça pour lui.

-T'as pas vraiment l'air satisfaite par ce que tu dis, tu sais ? Il t'a bien baiser ?

-Waouh, t'es grave ! On ne l'a même pas fait !

-Ce n'était pas chaud alors, dit-elle avec une petite moue.

-Pas besoin de baiser pour que la tension monte, relevais-je simplement.»  

Elle m'accorde un regard suspicieux avant de rentrer dans la classe et de prendre place sur la chaise à côté de la mienne. 

L'heure passe vite, ainsi que les suivante puis viens l'heure de la pose du midi. Je vois Antoine au loin me faire un signe, je prends Sacha avec moi et la tire par le poignet.

« -Oh ton plan cul, rit-elle juste avant d'arriver devant le dénommé.

-Chut, soufflais-je, sale malade, ça ne va pas de dire ça.»  

Je ris à mon tour en voyant qu'elle se retient de rire quand nous arrivons devant Antoine.

« -Ça va ? Il me demande en mordant sa lèvre.

-Ouais super et toi ? Je demande à mon tour en essayant de ne pas penser à hier soir et en faisant comme si de rien était.

-Pareil.»  

Il tourne son regard autre part comme si ça lui posait un problème que je pose mes yeux sur lui. Je hausse les épaules et sautille vers Yohan qui m'ouvre ses bras.

« -Chaton, dis-je en mordillant sa joue.