Des griffes et des crocs

CHAPITRE 3

(photo: Max)

Ce n'est pas possible...

Cette histoire de croisement me rendais mal. Mes yeux étaient de plus en plus souvent flippant, j'avais des maux de tête horrible, et je ne voyais plus Max, ni Antoine. Je ne vais plus en cours, je ne peux pas, pas avec ces yeux là en tout cas. Je descendis les escaliers, il était neuf heure trente. Je sortis prendre un peu l'air. Je commençais à imaginer un croisement entre ces deux créatures. Des griffes, des crocs, des canines pointues. C'est quoi ce bordel dans ma tête !! Je n'arrive plus à me concentrer. Tout est flou, rien n'est rationnel, c'est peut être vrai... Ils doivent m'aider, je crois que je vais devenir folle sinon...

Il fait froid, mes main sont meurtries mais je reste là, au milieu du jardin, le vent frais paralysant mes jambes puis mes doigts. Toutes c'est questions sont ridicules. "Pense à autre chose Zoé ne rentre pas dans leur jeu !!" m'ordonnais je à voix basse. Je ressentis la chaleur d'Antoine, il me prit dans ses bras.

"Pourquoi tu reste dehors alors qu'il fait froid et que t'es a moitie habiller ? demanda t il

-J'aime bien sentir le froid du matin c'est tout" répondis je calmement en profitant de la chaleur de ce beau garçon.

Il me mis sur ses jambes et fourra sa tête dans mon cou. Je sentais son souffle chaud dans ma nuque, je sentis ses lèvres effleuraient ma peau. Je profitais de cet instant particulièrement plaisant à ses côtés. Je lui prit les mains et me serra un peu plus contre lui. On ne parlait pas. Nos gestes suffisaient à faire comprendre notre attirance réciproque.

Après cette matinée des plus romantique je rentra dans mon salon. Peut être qu'il m'aime, je l'espère enfin j'imagine qu'il m'apprécie. Mon téléphone se mis à vibrer, c'était Julie.

"Hallo ?

-Zoe ? Est ce que tout va bien ? Pourquoi tu n'es pas en cours ?

-Calme toi je ne me sentais pas très bien c'est tout, dis je en faisant les cent pas, qu'est ce que j'ai manquer ?

-Bin pas grand chose à part qu'on a un contrôle en allemand pour lundi prochain

-Génial comment bien attaquer la semaine

-J'ai fini plus tôt je peux passer chez toi ? me demanda t elle

-Euh oui si tu veux

-Cool à tout à tout l'heure je t'enverrai un message

-Salut".

Je me dirigea en courant dans la salle de bain. Je souffla en voyant mes yeux. Il étaient normaux. Il faudrait peut être que je lui raconte tout comme ça je n'aurai plus de secrets pour elle, je déteste lui mentir.

"Non tu ne lui dit rien, fit une voix derrière moi

-Oh putain sa t'arrive de toquer, dis je énervée

-Zoé ne lui dit rien, insista Max

-Mais pourquoi ça va pas la tuer

-Elle ne doit rien savoir compris ?

-O.K c'est bon maintenant tu peux partir de chez moi ?!

-On se reverra lors de la pleine lune c'est à dire dans 3 jours à plus".

Je n'eu même pas le temps de répliquer, il était déjà parti. Mais comment il fait ça ? Il va me faire tourner la tête celui là. La pleine lune ? Mais c'est une blague ou quoi ! Je ne suis pas un loup-garou c'est totalement IMPOSSIBLE.

Allonger dans mon lit je pense à Antoine. J'aimerais bien qu'il sois là, qu'il me réchauffe, car bizarrement j'ai froid alors que mon radiateur est au maximum. Je pense trop à lui c'est fou. Je fermai les yeux et sentis des lèvres dans mon cou. C'étais lui. En ouvrant les yeux je le vis debout devant mon lit.

"Te revoilà toi, lançai je en me relevant

-Je ne peux pas rester loin de toi, me dit il en s'asseyant devant moi

-Comment es-tu rentrer ?

-Par ta fenêtre, répondit il en rougissant légèrement

-Tu le fais souvent ? continuai je

-Seulement quand je sens que tu veux me voir

-Tu devrais venir plus souvent alors" dis je en détournant les yeux.

Il se pencha et posa délicatement ses lèvres sur les miennes. La passion. C'est aussi ça qu'il manquait dans ma vie. Et maintenant, me voilà entrain d'embrasser un gars après des années à repousser tout les autres. Je n'ai jamais ressentit de l'amour, enfin du véritable amour. C'est étrange, j'ai l'impression de ne plus pouvoir vivre sans lui.

"tu lis aussi dans les pensées comme Max ? demandai je alors

-Euh non mais j'aimerais bien, me répondit il, il n'y a que l'alpha qui le peut

-Alors comment sais tu que j'ai besoin de toi ?

-Je le ressens c'est tout".

Il me fixait de ses beaux yeux noir, mais qu'est ce qu'il est beau. Et j'ai l'impression qu'il ressens exactement la même chose. C'est peut être lui l'homme de ma vie qui le sais. Mon téléphone vibra:

JULIE: Salut ma belle je pars de chez moi à tout de suite.

MOI: d'accord à tout de suite.

"Julie va arriver tu devrais partir non ?

-C'est ce que tu veux ? me demanda t il avec un sourire en coin

-Bien sûr que non

-Alors je partirai quand elle passera le bas de la porte d'entrée".

Mais quelle tête de mule ce mec !! Et il tint sa promesse lorsque Julie sonna il partit aussi vite qu'il était arriver. Je descendis les escaliers et ouvris à ma petite rousse.

"Salut blondinette

-Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça rouquinette"

Une après-midi comme toute les autres quand elle est là. Pop corn, film ou série et bavardage. Bien sûr comme d'habitude elle veux regarder "Teen Wolf" et comme d'habitude je succombe au charme de Scott McCall, elle le sais et me charrie tout le temps. Elle crois que c'est à lui que je pense alors qu'en faite je pense à un tout autre garçon loup-garou...