CHAPITRE 11

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(photo: Romane la peste du lycée)

Je sentis mon corps tomber dans le...vide. J'ouvris mes yeux mais j'étais plonger dans le noir, je ne voyais rien. Il faisait froid et je sentais un courant d'air froid me frôler les jambes. Je me mis à avancer, à l'aveugle en essayant de trouver un mur, une porte ou un interrupteur. Soudain ma main agrippa une poignet de porte en métal. J'inclina la poignet et poussa la porte en fer. Je fus aveuglée par un flash de lumière blanche. J'avançai dans la pièce vide, froide et j'étais seule. Je m'arrêta au milieu de la salle et regarda partout autour de moi, rien. Je m'apprêtais à faire demi-tour mais je fus stopper par une sorte de puissance qui me paralysait. Je décidais de fermer les yeux et de me concentrer sur mon ouïe, et j'entendis un murmure. Un très faible murmure, effrayant et glacial, qui me disait une simple phrase: "La bête arrive, elle est tout près, prépare toi bien Zoé". Elle répétait cette phrase des dizaines de fois, sans s'arrêter. Je me retournais encore et encore mais c'était comme essayer d'attraper de la fumée avec les mains: impossible de trouver l'origine de ce murmure incessant.

Je me mis à courir tout droit sans m'arrêter, sans me demander si il y avait une limite à ce monde isolé. Je m'arrêta en entendant un bruit de fracas, ou plutôt un bruit de tremblement de terre, qui se rapprocher. Le bruit sourd se rapprocher à grande vitesse, mais je ne savais pas de où il venait.

Une seconde... C'est le temps qu'il ma fallut pour apercevoir la fissure s'approcher et tomber dans le vide. Je tombais encore et encore plus profond. J'attendais en me demandant si ce puit était interminable. Puis j'aperçu le fond, la terre. Je cru ma mort arrivait mais au lieu de m'écraser, je me réveilla en sursaut sur mon lit, couverte de sueur. Ma respiration était haletante, je voyais flou, j'avais chaud. Mais qu'est ce que c'était que ce cauchemars ?

Je me redressa sur mon lit et repris doucement mes esprits. Max était déjà parti et pourtant il n'était que 6h53.

"Waw 6h53, me dis je, il faut que j'arrête de me réveiller si tôt"

(Ellipse petit déjeuner et préparation du matin)

Un bon bol d'air frais, c'est ce qu'il me faut. Je regarda mon téléphone: 8h45. Aujourd'hui je commence à 10h, j'ai le temps de penser à d'autres choses plus importantes. Je descendis la rue, avança dans les allées voisines, et rejoignis le cimetière pour aller sur la tombe d'Adrien.

"Salut grand frère, dis je à haute voix comme à mon habitude, je ne sais pas si tu le sais mais on a été adopté. Et le plus étrange c'est que c'était de la même façon, pensai je, moi je trouve ça bizarre et j'aimerais bien savoir le fin mot de l'histoire. Genre qui sont mes parents, qui sont les tiens, qui est ma famille et où est elle. Tu sais je me demandais aussi, si j'avais su plus tôt pour mon gêne est-ce que j'aurai reçu une éducation différente ? Je n'aurai peut être pas connu Julie et à l'heure qu'il est, elle ne serai pas dans l'histoire. Mais est-ce qu'elle est en danger ? Et puis pourquoi on doit partir ? Max ne veut jamais me répondre il dit que ce ne sont pas mes affaires. Peut être que je devrais la fermer et les suivre..."

Après ce monologue des plus interrogatifs, je m'assis sur le banc à côtés de sa tombe. Je sortis mon carnet et me mis à dessiner un loup, puis une pleine lune, puis une femme. Le temps défilait et je m'aperçu au bout de plus d'une heure qu'il était 9h47 et que je commençais les cours dans 13 minutes exactement. Je me mis vite sur la route pour essayer de ne pas être en retard.

Je franchis les portes du lycée et chercha des yeux mes amis. Ne les trouvant nulle part je me rendis dans la cafétéria et les trouva entrain de boire un chocolat chaud dans le fond de la salle. Je comptais les rejoindre mais je sentis une main m'agripper le bras et me coller au mur. Je pus reconnaître rien qu'à l'odeur du parfum que c'était Romane, la salope du lycée. Avec sa jupe microscopique, ses talons haut et son maquillages de clown, elle était la fille populaire et superficielle de l'école. Elle me regarda et je me retins de rire en voyant son énorme trait d'eye liner raté.

"qu'est ce tu veux toi ?, lui lançai je sèchement

-De où tu te permet de flirter avec mon crush, me dit elle avec son ton arrogant

-Lequel ? Parce que vu le nombre de gars que tu t'es enfiler dois y en avoir un paquet, lui crachai je à haute et intelligible voix

-Sale peste

-Et alors ? dis je avec un sourire satisfait, tu peux dégager et aller te faire sauter ailleurs maintenant ?

-Je te gâcherai la vie crois moi", me fit elle avant de partir en faisant voler ses chevaux blond derrière elle.

Tu me la gâche déjà depuis la primaire, pensai je haut dans ma tête.

Fière de ma répartie plutôt saillante je me dirigea vers mes amis qui me regardaient avec de grands sourires de satisfaction.

"C'est pas mal ta réplique je lui ressortirais un de c'est quatre, me dit Simon

-On pourrait lui faire la misère, proposa Julie, elle sait qu'on a pas peur d'elle

-Pourquoi pas, acquiescai je, mais pour le moment on va aller en cours pour éviter d'être coller

-Bonne idée j'ai autre chose à faire que de rester dans un salle avec un vieux gars obèse".

J'explosai de rire en l'imaginant avec m. Roberts. M. Roberts est notre professeur d'anglais, il est physiquement gros, on va pas se le cacher, cheveux gris, petites lunettes, et bien sûr il sent la sueur à plus de 15 kilomètres à la ronde. Imaginez une personne normale, et maintenant imaginez moi avec mon odorats sur développer !

Nous sortîmes de la cafétéria et nous dirigeâmes vers notre salle de cours. Julie et Mathéo marchaient devant comme à leur habitudes et Simon et moi étions tout deux derrière à trainer des pieds. Avec les années Simon et moi étions devenus les meilleurs amis du monde. Nous étions inséparables depuis maintenant 12 ans. Julie c'est pareil mais avec Mathéo. Il est le capitaine de l'équipe de foot du lycée, brun, yeux bleus, irrésistible et musclés, il plaisait absolument à tout le monde, sauf à moi. Simon lui est le gardien de l'équipe, beau et charmeur, il use de son charmes très rarement. Il est plutôt réservé et ne prête pas vraiment attention aux filles. Ses yeux vert magnifiques et son sourire parfait font de lui une véritable machine de séduction. Il en ai conscient mais s'en fou, et ne regarde que moi, seulement moi. C'est presque flippant j'ai envie de dire. Il est musclés également et j'avoue que le voir torse nu ne me déplaît pas. Enfin je préfère tout de même mon beau loup...

Tic tac tic tac...

En cours, j'entendis ce murmure, me disant une simple chose:

La bête arrive, la bête arrive...

Des griffes et des crocsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant