CHAPITRE 6

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(photo: Isabelle, mère biologique de Zoé)

En rentrant du lycée, je monta directement dans ma salle de bain pour me préparai. Je restai pendant trente minutes sous l'eau chaude, à réfléchir. J'enroula une serviette autour de moi après avoir mis mes sous-vêtements. Je m'assis à ma coiffeuse et brossa mes longs cheveux. Et là je vis une ombre dehors, "c'est Antoine" pensai je. Mais il m'aurai fait le coup du caillou et tout ce qui suit. Et puis l'ombre ne ressemble pas à Antoine, cette personne était plus maigre, plus grande, mais tout de même avec un cotés flippant. J'entendis un dialogue et me posta juste à côtés de la fenêtre.

"Qu'est ce que tu fais là ? dis une première voix

-Je viens chercher une belle fille habiller d'une façon plutôt légère, répondit l'autre avec une voix plutôt perverse

-Ne t'approche pas d'elle, cria l'autre voix (je reconnus Antoine)

-Sinon quoi ? provoqua l'autre homme

-Je te fais la même chose que j'ai fais à ton frère, répondit Antoine avec un calme et une satisfaction qui me surprise

-Ne parle plus jamais de lui t'as capté ?!

-Alors dégage, dis sèchement Antoine

-Je me vengerais sur la seule personne qui a de la valeur à tes yeux"

Je vis des doigts commençaient à entrer dans ma chambre. Je claqua la fenêtre sur sa main et j'entendis un cri de douleur puis plus rien, le néant.

"Zoé ?demanda Antoine

-Enfin t'es là, dis je en lui sautant dans les bras

-Je viens au bon moment a ce que je vois, me dit il en me regardant enfin plutôt en me mattant

-Ba vas y rince toi l'oeil, dis je en le dévisageant

-J'admire le beau paysage de chez toi on va dire, me répondit il avec un air innocent

-Mais oui bien sûr".

Il me prit par la taille et m'embrassa tendrement. Nous finîmes la soirée allongés sur le lit, moi à califourchon sur lui. Je m'endormis sur son torse en écoutant les battements de son coeur. Je me rendit compte à quel point je l'aimais, et à quel point IL m'aimait si j'en croit les placements de ses mains...

En me réveillant le lendemain matin Antoine n'était plus là, il a dû partir tôt. Je descendis et vis que ma mère et mon père étaient rentrer de leur voyage d'affaires. Je leur lança un bref bonjour et me prépara un thé.

"Zoé ?

-Quoi ?répondit je sèchement

-On est désolé ma chérie, me dit mon père en s'asseyant en face de moi

-Excuses acceptées mais c'est pas pour autant que je vais mieux vous parlez, dis je d'un ton légèrement plus doux

-Ma puce on aimerait te donner ceci, me dit ma mère en me tendant une petite boite

-C'est quoi ?demandai je

-Ouvre la dans ta chambre on va sortir faire quelques courses, me prévint mon père

-O.K à tout à l'heure".

Je me mis à l'aise sur mon lit et mis la boite devant moi. Je la regardai, sans un mot, et je réfléchissais en même temps. Mais qu'est ce qu'il peut y avoir dedans ? J'ouvris doucement et regarda l'intérieur. Il y avait des photos, des badges militaires et une lettre. Je la déplia et commença à lire:

"Ma chère fille,

Je suis tellement désolé de t'avoir quitté si rapidement. Tu me manque chaque jours qui passe, je pense fort à toi. Je pense que tu aimerais comprendre l'histoire, alors je vais te la raconter. Il y a des années, je suis tomber enceinte de toi. J'étais tellement heureuse si tu savais comme je t'aimais déjà ! Mais j'ai découvert que tu avais hériter de mon gêne de loup-garou... J'avais peur que les chasseurs l'apprennent et viennent t'enlever ou te tuer. J'avais si peur que je me suis barricader dans la maison pour ne pas que l'on touche mon ventre, pour ne pas que l'on te touche. Tu étais la chose la plus précieuse de ma vie. Mais un matin, ce n'est pas un chasseur qui a frapper à ma porte mais un alpha, avec qui j'étais légèrement en conflit: Emric. Il m'a menacer de me donner aux chasseurs si je ne m'étais pas fin à ton développement. J'ai refusée évidemment et il m'a pourchassé. Lors des grossesses, les louves-garou perdent leur pouvoirs de transformation et de force. Je n'avais aucun moyen de défense. Il avait finalement réussi à me blesser gravement, et pour ne pas améliorer la situation, j'allais accoucher de toi, ma petite princesse. J'ai arrêter une voiture au hasard pour m'emmener à l'hôpital, et c'est là que j'ai rencontrer ton "père". Après l'accouchement j'ai pu enfin voir ta bouille pour la première fois, tu étais si belle. Mais quelques heures plus tard, je décéderai de ma blessure. Au moment où j'écris cette lettre tu es à côtés de moi entrain de dormir dans mes bras. Et au moment où tu l'as lis, tu as découvert tes gênes extraordinaires. Fais attention à toi ma chérie, Emric rode encore et n'hésitera pas à te tuer. Je veux que tu me rejoigne le plus tard possible. N'oublie jamais ma puce je t'aime plus que tout au monde, et un jour on se retrouvera.

Tu me manque, je t'aime fort.

Isabelle, ta maman."

Je n'avais pas les mots, juste les larmes et la haine. Emric, ce chien des rues a causer la mort de ma mère. Je causerai la sienne même si je viens avec lui. Lire cette lettre me bouleversai, j'aurai voulu la lire avec elle et qu'elle m'explique que ce n'est pas vrai, qu'elle est là, à côtés de moi. Je m'allongea, et pleura à chaudes larmes, espérant que quelqu'un vienne me réconforter. Et comme à chaque fois, Antoine arrivait au bon moment. Il vit la lettre avec les photos et comprit immédiatement, en me prenant dans ses bras mes larmes cessèrent.

"Ne parle pas princesse, me dit il, il faut que tu te repose". Je l'embrassa et m'endormis sur lui, ses bras autour de moi, sa respiration soulevant ma tête à intervals réguliers, son souffle sur mon front. Mes larmes ne coulèrent plus, je lui dit un bref merci puis sombra dans le sommeil.

Des griffes et des crocsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant