Des griffes et des crocs

CHAPITRE 9

(photo: Alexandre, le coup de coeur de Julie)

Un silence gênant s'installa entre nous, je la sentais hésitante. Elle se tourna vers moi et brisa le silence:

"Dois-je comprendre que t'es un loup-garou ?

-Oui..., dis je en maintenant son regard, tu vas me fuir ?

-Le jour où je fuirais ma meilleure amie n'est pas encore arriver, me répondit elle en souriant

-J'ai eu peur de te perdre !, m'exclamai je

-C'est trop cool d'avoir une amie loup-garou !, me dit elle enjouée, mais je suppose que je doit la fermer hein ?

-Tu suppose bien, dis je en soufflant

-Et qu'est ce qu'il va se passer maintenant ?

-On doit partir avec la meute, dis je, et tu dois venir avec moi

-Pourquoi ?

-Tu es la seule qui révèle mon côtés humain, expliquai je, sans toi je risque gros

-Je pourrais sauver ta vie ?demanda t elle surprise

-La mienne, la tienne, toute la meute ! Parce que si l'un est touché toute la meute prend un coup

-Pourquoi ça ?

-Une meute c'est comme une grande famille si on perd l'un des notre c'est comme si on perdait une jambe, un bras, notre vue enfin tu vois le truc, dis je en lui prenant les mains

-Tu peux me présenter la meute ?

-Bien sûr viens".

Je la pris sur mon dos et sortis de ma chambre, sauta dans le jardin et courut vers la maison de Max tel qu'il me la indiquer par message. Nous nous arrêtâmes devant une grande bâtisse de pierre entouré par des jardins avec des arbres. Nous franchîmes le portail et observions la grande porte d'entrée. En bois massif, cette porte semblait pouvoir résister à m'importe quelle puissance. Nous poussâmes la porte et nous aventurons dans la première pièce. Sûr de moi je pris les devant sans lâcher les mains de Julie. Je vis Max assis sur le canapé entourait de la meute.

"Zoé ? Qu'est ce qui t'amène ?; me demanda t il avec un grand sourire

-Je présente la meute à Julie elle est au courant de tout

-Très bien je t'en prit".

Je fis le tour pour dire bonjour et me reposta aux côtés de mon amie pas très à l'aise.

"Je te présente Cyril le plus "vieux" on va dire, commençai je en désignant un homme brun aux yeux bleus, paraissant plus jeune.

-Enchantée, dit elle timidement

-Lui c'est Alexandre le plus jeune, continuai je en pointant un jeune garçon de 16 ans, brun aux yeux bleus, de petite taille, plutôt musclé.

-Salut, dit Julie en rougissant légèrement.

-Cannelle et Sali les deux autres filles du groupe, dis je en pointant deux jumelles, l'une aux cheveux brun couper court et l'autre cheveux long brun. Ensuite y'a Arthur le seul humain comme toi qui aide à révéler le côtés humain de Peter à côtés de lui.

-Je suis pas seule c'est rassurant, dit elle en souriant

-Avec nous tu ne seras jamais seule, dis je en regardant Max, ils n'arrêtaient pas de me le dire au début.

-Tu as une très belle meute, me dis mon amie en me prenant la main.

-C'est pas une meute, la corrigeai je, c'est une famille".

PDV JULIE

"C'est pas une meute c'est une famille"

Je regardai Zoé avec tellement d'admiration. Elle a enfin trouvé sa place avec ces personnes qui ont l'air vraiment super géniales ! Ils la rendront heureuse j'en suis sûre mais qu'est ce que je fais ici ? Je ne suis pas l'une des leur...

"Tu es comme la soeur de Zoé Julie, me dit Max, donc tu fais partie de la famille

-Merci", bégayai je rouge de timidité.

PDV ZOE

Je ressentais l'angoisse de Julie.

"Viens je vais te montrer quelque chose, lui dis je en l'emmenant hors de la salle

-D'accord et franchement j'adore ta famille !, s'exclama t elle

-Ravie que ça te plaise en tout cas ils t'apprécient déjà tous sauf Cannelle enfin moins que les autres

-Pourquoi ?

-On est très proche toute les deux et elle a peur que, maintenant que tu sois là, je m'éloigne d'elle tu vois, lui dis je en continuant d'avancer

-Ah d'accord mais elle le sais qu'on se connais depuis les couches culottes ?me dit elle un peu soucieuse

-Serais-tu jalouse chère amie ?, lui dis je d'un ton amusé

-Bien sûr que oui ! Genre j'apprend que t'es proche d'une autre fille je ne peux que être jalouse !

-Pas besoin de l'être tu sais, la calmai je, ça servirait à rien

-Oui je sais bref tu m'emmène où comme ça ?

-Ici".

Je la fis entrer dans un grande salle d'armes. Je me tourna vers elle, elle observait chaque détails de la pièce, avec un air un peu perdu. Elle s'avança et s'arrêta devant une vitrine pleine de couteaux de toutes tailles et de toutes matières. Et je vis un petit sourire se dessiner sur ses lèvres roses.

"Pourquoi souris-tu comme ça ?demandai je en m'approchant d'elle

-Pourquoi m'as tu emmener ici ?me dit elle en ignorant ma question

-Il faut que tu apprennes à te battre et à métriser des armes, lui répondis je, et vu ta tête tu vas commencer par le lancer de couteaux

-O.K mais j'ai quand même peur de faire un truc qu'il faut pas genre de blesser, s'enquit elle de me dire

-Toi me blesser ?, dis je en rigolant, je cicatriserai et je ne sentirai rien donc t'inquiète pas pour ça

-Bon d'accord mais n'oublie pas j'suis pas surnaturel moi alors te fou pas de ma gueule

-C'est pas mon genre voyons

-T'es sûr ?

-Bon aller on va commencer", dis je pour changer de sujet.

J'ouvris la petite armoire et sortis deux couteaux en aluminium. Je lui indiqua deux mannequins en bois au fond de la salle et lui montra comment faire. Je lança un premier couteau qui arriva pile dans le centre de la cible dessinée au milieu du mannequin. Je lança ensuite le deuxième qui se pointa juste au dessus de l'autre. Je me retourna vers mon amie et remarqua qu'elle me regardait avec un air d'admiration, et je sentis mes joues s'empourprer légèrement.

"A toi", lui dis je en allant reprendre les couteaux et en lui donnant.

Elle lança le premier. Celui ci ce planta au niveau de la taille du mannequin. "Pas mal pour une débutante" pensai je en la regardant. Elle lança le deuxième mais lui arriva dans la cuisse de la cible, "c'est bien ce que j'ai dit c'est une débutante" me dis je amusée.

"Alors ?, me dit elle, et sois sincère

-Franchement le premier est pas mal mais le deuxième c'est pas encore ça, répondis je en allant chercher les armes

-Moi je trouve que c'est pas si mal que ça

-J'ai jamais dit le contraire, rigolai je, bon viens je te ramène chez toi".

Nous rentrâmes en marchant tranquillement, Julie me posait des milliers de questions et je répondit à toute sauf à une: "Qui sont tes parents ?".