Bienvenue, Rakela.... [BxB]

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-Je vais chasser avec le reste du village, vous venez? Nous demande le père de Nicolas.

-Non. Dit Nicolas en continuant son jeux de carte.

-Moi je vient. Dit je en me relevant.

Nicolas relève la tête et me fixe.

J'adore chasser, que voulez vous.

-Très bien. Nous serrons de retour au coucher du soleil.

Je sort de la maison avec Paul qui me présente au reste du village. Il leur dit aussi que je suis le seul survivant d'un village massacrer par un loup. Mais quel naïveté.

-Paul, pourquoi Nicolas ne vient pas à la chasse? Tout jeune homme qui se respect chasse il me semble.

-Nicolas est quelqu'un d'assez intravertie. Il veut être pâtissier ou proffeseur. Nous avons du le marier de force avec Anne, la fille de l'épicier. Il a du nous bouder pendant plusieurs semaines avant que tout ne redevienne normal. C'est pas un garçon qui parle beaucoup.

-Pourtant avec moi il est assez bavard je trouve.

Il me regarde avant de sourire.

-essai de faire de lui un homme.

-Je vais faire mon possible.
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On rentre au village avec "la meilleur chasse depuis des années" selon certain et je m'empresse d'aller me nettoyer pour éviter de mettre du sang partout.

Je monte dans la chambre de Nicolas et retire mes vêtements. Lorsque je me retourne, il est là, à me regarder.

-Est ce que t'existe pour de vrai? Il me demande les paupières lourdes.

Je souris et vient retirer une mèche de cheveux de son visage.

-Pourquoi pense tu le contraire? Demandais je en plantant mes yeux dans les siens.

-Parce...parce que j'ai jamais eu d'amis. Il me dit en détournant le regard.

-Rendort toi, on a une grosse journée demain. Dit je en remontant les couvertures sur ses épaules.

Il sourit et ferme les yeux.

Quel étrange garçon.
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-Nicolas debout. Dit je en secouant son épaule.

-Hm...non...

-Je vais te mordre. Dit je avec un sourire dans la voix.

-t'oserais pas. Il dit en se tournant dos à moi.

Je plante mes dents dans son épaule. Il ne réagis pas. Pourtant, j'entend son coeur s'emballer.

Je retire mes lèvres de sa peau.

Il se retourne et ouvre les yeux, m'offrant deux cristaux plus pure encore que les feuilles d'un jeune arbre.

Une lueur brille dans ses yeux. Comme si quelque chose mijotait dans sa tête. Il semble réfléchir.

-Aller debout. Dit je en lui souriant.

Je l'attend dehors et il finit par sortir, les épaules basses et les pieds qui traîne.

-Aller met un peu d'entrain dans ta vie.

-Comment veux tu que je mette un peu d'entrain dans ma vie lorsque le soleil n'est pas encore levée?

-Quel gamin je vous jure...

J'avance dans les bois avec Nicolas qui me suit en traînant les pieds.

-Nick, si tu te laisse croire que ce que nous fesons est intéressent, ça le deviendra, alors avance.

-Pourquoi tu t'obstine autant avec moi?

-Je crois que tu en vaux la peine.

-Je ne vaux plus rien.

-Tu vaux encore beaucoup. Nous y voilà.

-Pourquoi tu m'amène au lac.

-On doit parler.

-Ho non...

Je m'assois sur un rocher et l'invite à faire pareil.

Il s'assoit et fixe la surface du lac.

-Tu sais. On est tous égaux. Personne n'est meilleur que toi, tu n'est meilleur que personne.

Il me regarde fixement.

-Tu est meilleur que moi. Tu chasse, tu est très belle homme, t-

-Écoute ce que je dit. J'ai fait exprès de t'amener ici avant le lever du soleil. Chaque matin, il se lève. Chaque matin, il se lève differement. Il passe une journée totalement différente de toutes celle qu'il a vécu. Il ne prend pas en compte les guerres et les conflit de la veille. Il se lève. Il vit chaque jour différemment.

-Pourquoi tu me dit ça?

-Tu n'est jamais aller à la chasse et ta mere soutient que tu n'aime pas ça, tu ne t'ai jamais baigner par peur des profondeur, tu reste dans ta petite zone de confort.

-Et j'y suis bien.

-Essai d'autre trucs je sais pas. Essaie d'apprivoiser des cheveux, de travailler au champs, la chasse et la pêche, la baignade. Tu gâche t'as vie.

-Jimmagine que c'est mon père qui t'as demander de me parler...

-En partie, mais tout ce que je te dis vient du fond du coeur.

Il relève la tête et fixe l'horizon.

-Woaw...

Je me retourne et vois le lever de soleil qui fascine tant le gamin.

Je préfère encore regarder le gamin.