The Price of Truth

Chapitre 10

PDV Ether :

(2 heures plus tard )

On a finalement fini par s'endormir devant le film. Il est maintenant, d'après ce que montre l'horloge, dans les alentours de vingt-et-une heure, heureusement nous sommes en week-end et donc je n'ai pas à me soucier du fait d'être fatiguée pour les cours du lendemain. Je m'apprête à me lever pour aller aux toilettes lorsque j'entends un gros "Boum" résonner dans la maison ! Je crois que ça provient du salon. Mon oncle ne rentre pas avant au moins une heure alors normalement il n'y a que Malia et moi ici. Les seuls bruits que je devrais donc entendre sont la respiration forte de Malia qui dort et la tic-tac de l'horloge qui se trouve en face de moi. Je commence sérieusement à avoir peur : des images de tueurs en série ou d'esprits démoniaques me montent à la tête. Je décide donc de réveiller Malia. Quitte à avoir peur autant que je sois ne pas toute seule .

« Malia ! Malia ! Je crois qu'il y a quelqu'un dans la maison . chuchote-je en la secouant pour qu'elle se lève .

- Mm ... Arrêtes, tu vas me faire peur là . elle murmure en se redressant d'un coup tout rigolant . »

J'entends des bruits de pas et le parquet commence à craquer. Je me retourne alors vers ma cousine pour voir que son expression a changé : elle ne sourit plus, son visage s'est refermé et sa respiration saccadée. Il a un intrus dans la maison !

« Non , mais je suis sérieuse là ! »

On se lève donc doucement . Je me mets derrière elle et on se dirige dans le salon. Je vois de la lumière dans la cuisine je m'approche alors d'un pas lent, sur la pointe des pieds, essayant au mieux de retenir ma respiration, mais je ne vois personne . Sérieusement là ! J'ai comme l'impression de me retrouver dans un film d'horreur ou alors dans un scène bien glauque d'un roman fantastique. Cette situation laisse faire place à ma grande imagination qui en profite pour me terrifier encore davantage en me montrant des images les plus horribles les unes que les autres. Je sens quelqu'un arriver derrière moi, cette personne me saute dessus, me faisant sursauter et lâcher un énorme cri de surprise .

« Bouh ! crie une voix masculine derrière moi . »

Je pars en courant vers Malia sans même prendre le temps de me retourner pour voir qui est la personne qui vient de me sauter dessus. Nous nous mettons alors à crier à l'unisson et nous blottissons l'une contre l'autre, tremblantes. La lumière de la cuisine s'éteint d'un coup et l'ombre de l'intrus s'approche de plus en plus de nous . Il fait trop noir pour que je puisse bien apercevoir ce qu'il se passe en face de moi, j'arrive juste à entrevoir la silhouette d'un homme avec une capuche . Je commence vraiment mais vraiment à avoir peur là ! Mais cette peur finie vite par se transformer en un haine incompréhensible. Le souvenir de cette journée, du jour où ces deux hommes ont pénétré dans notre maison cagoulés avant de tirer sur mes parents me revient en mémoire. Cette fois je ne me laisserai pas faire ! Cette apparition soudaine me rentre dans un trans. Je n'arrive plus à me rendre compte de mes actes, ni de la gravité de ce que je compte faire. Tout ce qui m'importe à ce moment précis, c'est de venger mes parents, de blesser cette personne qui les avaient blessés et moi aussi par la même occasion. J'ouvre ainsi un des tiroirs près de nous et en sors un grand couteau. Quitte à ce que je meurs aujourd'hui autant mourir en héros en me battant pour eux !

« Je reviens ! Chuchote-je à Malia.

- Quoi ?! Mais t'es complètement malade ! C'est quoi ton problème ?! »

Je n'écoute pas ses dernières indignations et fonce droit devant. J'arrive à passer derrière la personne en longeant les murs discrètement jusqu'au salon et lui mets le couteau sous la gorge, seulement animée par le haine que je ressens. Le sentiment de victoire et de puissance que je ressens est tel que je dois m'empêcher de crier de joie. Cependant, une fois l'adrénaline descendue, je me rend compte de ce que je viens de faire. Oh mon dieu, je ...