The Price of Truth

Chapitre 19

Quelques semaines plus tard :

J'ai repris les cours il y a un peu plus d'une semaine à peine à cause de ma blessure. Mais j'ai fait croire à mon oncle que j'étais malade. Je veux pas qu'il soit encore plus inquiet déjà qu'il est très stressé avec Malia. En parlant de ça, elle ne s'est toujours pas réveillée. Son opération s'est bien passée mais le docteur dit qu'elle peut prendre encore du temps pour sortir du coma. Je passe tous les jours à l'hôpital pour lui rendre visite et je lui parle de tout et de rien.

Quant à moi, ma blessure me fait encore un peu mal, elle n'est pas encore totalement cicatrisée. Je ne dors presque plus la nuit, j'arrête pas de me dire que si je ferme les yeux un autre homme pourrait venir m'agresser de nouveau ! J'ai d'ailleurs dut tout raconté aux filles au sujet de mon attaque et de celle de Malia. Je sais que normalement j'aurai dû être contente ou soulagée de leur dire tout, mais j'ai peur qu'elles aussi maintenant soient en danger.

Jessica a eu beaucoup de mal à s'y faire mais elle a réussi à se calmer enfin Chris a réussi à la calmer ! Je crois qu'il se passe un truc entre les deux. J'ai passé une semaine de cours plutôt normale : ce qui veut dire vraiment ennuyante. Mais mon esprit, pendant les cours, était totalement ailleurs. Je n'arrivais plus à me concentrer sur mes cours, je ne pouvais plus. Je ne penser plus qu'à Malia, au besoin inébranlable que j'avais qu'elle se réveille et à tout ce qui m'était arrivée, enfin nous était arrivé.

Mon quotidien qui était auparavant rythmé par la joie et le bonheur l'est maintenant par le peur et l'angoisse. J'ai peur de tout et de tout le monde. La seule chose qui a changé, c'est que Jordan me suis absolument partout où je vais depuis l'attaque ! *Un vrai psychopathe ! Ça a d'ailleurs rendu Liam super jaloux. Hier, j'ai même dut l'empêcher de le frapper ! Madisson également n'a pas du tout supporter se rapprochement, elle a essayé de m'en faire baver plusieurs fois mais à chaque qu'elle approchait, je m'éloignais d'elle sans même la regarder. Je n'arrive même plus à ressentir de la colère voir même du dégoût envers elle.

Là, les cours viennent de se terminer et je me dirige vers l'hôpital. J'arrive dans sa chambre, pose mes affaires sur une chaise et m'assois à ses côtés sur son lit, comme j'ai pris l'habitude de le faire depuis des semaines comme à mon habitude je commence à lui parler.

« Hey salut !... Hum j'espère que tu m'entends ... Enfin oui parce que sinon je passe un peu pour une folle qui parle toute seule depuis plusieurs semaines. Rigolai-je. Bref je m'égare ... Je veux que tu te réveilles et que tu sois là avec moi. J'ai besoin de ma cousine super dégantée avec moi ! Ça me manque de ne plus pouvoir parler avec toi ! Tu me manques : ma sista-couz me manque ! Alors stoplait réveille-toi parce que je sais pas comment je ferai si tu me quittais où un truc comme ça. Je ne peux tout simplement pas l'imaginer. J'ai besoin de toi à mes côtés, j'ai besoin que tu te réveilles. »

Je détourne pendant quelques instants le regarde pour empêcher une larme de couler. Les pleurs étaient devenus mon seul refuge depuis des semaines et je me sens vulnérable. Moi, qui m'était promis de ne plus jamais pleurer me voilà en train de faire tout le contraire. Je pleure, je ne fais que ça depuis des jours et des jours. Pour Malia, je suis prête à tout abandonner, à arrêter de chercher mes parents si c'est pour qu'elle revienne et qu'elle soit enfin en sécurité, que nous soyons en sécurité.

Je ne peux pas prendre le risque que ça arrive à d'autres membres de ma famille, ou alors à mes amis. Je ne le supporterai. Alors j'arrête tout : pour elle, pour eux ! Je ne veux pas me retrouver avec du sang en plus sur les mains. La culpabilité que je ressens depuis des semaines est déjà assez forte comme ça ! Je m'en veux, je m'en veux terriblement de l'avoir entraîné là-dedans de l'avoir poussée à se mettre à chercher à mes parents et de l'avoir mise en danger.