Je suis tombée dans un cercle vicieux - TOME 2

Chapitre 2 : Je suis nouvelle

Le lendemain

Je n'avais pas du tout apprécier la manière dont il m'avait adressé la parole. Pour tout vous dire, j'en ai même pleuré. Je me suis endormie devant la télé sur le canapé. À chaque fois que je dors sur le canapé, je suis mal luné. Mais aujourd'hui c'est la rentrée officielle des élèves. Il faut que je fasse bonne figure. Je n'ai pas envie que mes élèves me détestent dès le premier jour. Donc j'essayais en tout bien tout honneur de me calmer avant de prendre la route. C'est risqué d'être énerver et de conduire, à part insulter tout le monde sur le trajet. C'est peut-être une bonne thérapie. Avant que j'eus l'initiative d'allumer le contact, mon téléphone se mettait à vibrer. J'ai réfléchis avant de regarder qui cela aurait pu être et puis j'ai décidé de ne pas répondre.

J'arrivais à bon port après 30 minutes de trajet. Finalement, je jetais un coup d'oeil à mon téléphone. Le message vient d'un inconnu. Qui cela pourrait-être ?

De : Inconnu

Bonjour June, veux-tu faire du covoiturage aujourd'hui ? (C'est David.)

Il est sérieux ? Je crois que ma journée va être géniale mais extrêmement géniale. J'ai une question : comment a-t-il eu mon numéro de téléphone ?

J'arrivais dans la salle des professeurs plus ou moins énervé. La rentrée officielle retentira dans seulement 30 minutes. J'ai le temps de boire un café. Même si je n'aime pas le café, j'en prends un corsé.

"Tu bois du café toi maintenant ?" questionnait Adeline.

Oui, vous vous rappelez d'Adeline ma meilleure amie ? Elle est devenue professeure d'espagnol. Par un hasard plutôt inattendue, on est réunit encore une fois par le biais d'un métier commun. On a été sur le même campus universitaire alors on ne s'est jamais perdue de vue, bien au contraire.

"Ça me détend !" grognais-je.

"Tu es déjà énervée dès la rentrée ! Je crois que tu as des choses à me dire... je me trompe ?"

Je lui sortais mon téléphone de ma veste en jean en lui montrant le message. Et j'avalais mon café d'un coup sec.

"Rooooooh mon dieu ! De quoi tu te plains ?" jouissait-elle presque discrètement.

"On ne sait pas adresser la parole pendant presque cinq ans à part des simples mails ou encore hier... il m'en a mit plein la poire même si ça n'a duré que cinq minutes..." grognais-je une fois de plus.

Et j'avalais un autre café.

"Arrête d'en boire ! Tu vas être énervée !"

"Écoute, j'ai pas besoin de ça pour être énervée !" crachais-je.

*

Je me devais de me calmer avant de rejoindre ma classe dont je suis la professeure principale. Je soufflais un bon coup. Je sortais de la salle des professeurs accompagné d'Adeline, monsieur Pinot, de Marie et de David. Je grognais énormément au fond de moi et encore plus quand je savais que sa classe était juste à côté de la mienne. Mes élèves et ses élèves attendaient patiemment devant leurs salles respectives. Je me devais également d'être accueillante et souriante alors je prenais sur moi pour parvenir à ceci. J'ouvrais la porte et pénétrer dans cette salle où tout commence à présent.