Je suis tombée dans un cercle vicieux - TOME 2

Chapitre 9 : Résister

Le weekend fut mémorable, très mémorable. Aujourd'hui, je fais du covoiturage avec David avec cette fois-ci sa voiture.

"Tititititi... une femme comblée sexuellement se voit toute suite..." ricanait-il.

"Je suis gênée..." rougissais-je.

"Tu n'as pas à l'être... le plaisir avant tout..." se mordillait-il la lèvre inférieur.

"Conduis et après on verra..."

"On verra quoi ?" souriait-il.

"Conduiiiiis..."

"Hm hm hm..."

J'essayais tant bien que mal de lui résister.

"Arrête d'essayer de me résister... tu n'as pas résisté samedi à ce que je sache..." disait-il presque sensuellement.

Je le fixais avec dédain. J'ai une envie de l'embrasser et de le gifler aussi. Je ne répondais rien, il fallait lui résister. Quelques minutes plus tard, nous arrivions sur le parking du lycée. Peu de professeurs et peu d'élèves étaient arrivés alors si je le voulais je pourrais l'embrasser mais non.

Je m'approchais de ses lèvres tout doucement. Mais je lui soufflais : "J'ai pas envie..."

Je sortais de la voiture telle une femme fatale. Il sortait également en me regardant par-dessus ses lunettes tout en mettant sa veste.

"Mais c'est pas possible ça !" ronchonnait-il.

"Je sais que tu en as très envie mais faut s'abstenir monsieur Lacore." lui rétorquais-je.

"On verra ça... comme dirait l'autre..."  souriait-il.

"C'est ça !"

Je m'approchais de lui tout doucement pour lui conseiller de fermer sa braguette.

"Bah June... enfin..." grimaçait-il drôlement.

"C'est pas de ma faute... tu as tout le temps la braguette ouverte.. et c'est pour éviter que les élèves regardent le petit Jésus... le précieux..." pouffais-je.

"Hm hm hm... fais attention à tes envies aujourd'hui..." souriait-il en se mordillant la lèvre.

Que ce soit le matin ou le soir, il est séduisant. Comme d'habitude, en plus d'être séduisant constamment, il a une manière de me regarder qui me met dans tous mes états. Perpétuellement, on se regardait intensément et insistement avec cette lueur de désir profond. Évidemment, faut parfois réguler ses envies.

On avançait comme tout le temps, l'un à côté de l'autre jusque dans la salle des professeurs. Une petite routine s'installe mais tant que ça puisque chaque jour n'est pas le même. Il ne se passe jamais la même chose. D'ailleurs, en montant les escaliers pour se diriger dans la salle, David trouvait que je n'allais pas assez vite. Alors, il décidait de me pousser gentiment par mon fessier. Mais je lui la retirais instantanément.

"Ça va pas nan ? Pas en public... T'es malade !" grognais-je.

"Je vais très bien... très joli fessier au passage..." chuchotait-il d'une voix sereine.

J'arrivais dans ce champ de professeurs où je déposais mes affaires à l'endroit habituel. Je saluais certains collègues pour débuter la journée sous un autre jour. Puis, je me servais un jus d'orange. David me rejoignait en se servant un café. Il me zieutait du coin de l'oeil. C'est frustrant.

"Arrête de me regarder comme ça..."

"Arrête de me dire d'arrêter, ça m'incite à le faire... en plus je t'imagine nue..." souriait-il.