Je suis tombée dans un cercle vicieux - TOME 2

Chapitre 12 : 1,2,3 j'ai envie de toi

Les vacances de Noël venaient tout juste de commencer. David a prit la décision de partir le samedi des premières vacances pour en vain passer Noël, je ne sais où.

"On part où ?" questionnais-je curieuse.

"Quelque part..." répondait-il simplement.

"T'es méchant..." boudais-je.

"Je l'ai toujours été..." souriait-il.

"C'est vrai..."

Il me mettait un coup furtif dans le bras. Mais avant qu'il remette sa main sur le volant, je lui attrapais. Je lui caressais en lui disant : "C'est vrai... tu sais... en fin de terminale je me rappelle très bien... tu n'avais pas arrêté de m'ignorer... ça m'a blessé... et puis après aussi..."

"T'es rancunière truc de ouf !!"

"Haaaan comment tu parles !"

"Bien ouej'..." rirait-il.

"Dis moi... ça te faisait quoi quand tu me voyais dans la cour, quand tu me croisais ?... etc.."

Il s'éclaircissait la gorge avant de prendre la parole : "Beaucoup de choses... je me levais tous les matins en me disant que j'allais te croiser surtout le mardi quand je ne t'avais pas en cours... Mais les moments où on ne s'adressait plus la parole... ça m'irritait en fait... je tombais... amoureux de toi et je m'éloignais parce que c'était mal, parce que je trompais Marylin... je ne voulais briser aucun coeur surtout toi... de plus, c'est pas souvent que j'ouvrais et que j'ouvre mon coeur..."

"T'as un coeur en or David... Mais tu le préserves cet amour, c'est tout..."

"Et toi ? Comment l'as-tu vécu ?" souriait-il mesquinement.

"C'était l'embarras... tu savais très bien que j'étais jalouse alors tu m'énervais énormément... et le fait que tu saches me gêner parfois... c'était bizarre... je t'aimais comme une folle, j'essayais de positiver mais je pouvais rien faire... à part te pleurer en vain..." finissais-je par dire.

"Je n'aimais pas que tu pleures à cause de moi... je me sentais fautif tu sais... Mais après fallait juste attendre et on a attendu trop longtemps que j'en pouvais plus..." avouait-il.

"Quand tu veux... tu peux être mignon... Et touchant..." riais-je.

"Haaaaaan mais je suis mignon... tout ce qui est petit est mignon... Et je peux être aussi très touchant dépendant de la façon dont tu l'entends..." souriait-il narquoisement.

Je sentais le rouge venir à mes joues. Je me rappelais de cette fameuse première nuit où tout était si parfait.

"Tu es un bon parti... ne t'inquiète pas... vieux de la veille..." gloussais-je.

"Je le sais je le sais..." affirmait-il.

"Arrête de faire le narcissique alors que tu ne l'aies même pas !"

"En quoi je ne le suis pas ?" questionnait-il d'un air sournois.

"En quoi... euh... C'est une image que tu te donnes... avant quand tu voulais dire que je t'aimais... Tu disais 'tu aimes cette personne'... tu aurais dit 'tu m'aimes' tout simplement alors monsieur le susceptible devrait se taire..."

"Je t'aime." lançait-il d'un coup.

Tout le reste du trajet, j'ai comme pour ainsi dire dormi. Je n'en pouvais plus de cette semaine si fatigante. David me secouait doucement pour me réveiller. J'ouvrais les yeux et j'apercevais un paysage de montagnes. Je fixais David d'un air paisible. Je me sens tellement bien avec lui. David me fixait à son tour positionnant sa main sur ma cuisse. J'advenais mettre ma main sur la sienne pour la caresser. Je me mordillais la lèvre inférieur. Je commençais à déboutonner sa manche de chemise. David me regardait en faisant une bouche de canard en me disant : "Sois patiente June... ton tour viendra..."