Chapitre 19 : Le doute

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Trou noir. J'ai ressenti un trou noir. Je vois tout noir enfin j'arrive à ouvrir les yeux, maintenant. Je vois comme à l'habitude des chambres d'hôpitaux, une couleur blanchâtre avec un écran plat au mur.
Je n'ai aucune souvenir du moment où je me suis évanouie à être ici. Instinctivement, je posais ma main sur mon ventre mais il sembla que notre fille soit née. Je ne réalise pas tout à fait car j'ai un mal de tête intenable qui me ferait presque vomir.
Je tourna la tête à droite puis à gauche pour apercevoir David et notre fille dans ses bras.

- Ça va mon amour ? questionna David avec un large sourire.

Je lui faisais signe de la tête de haut en bas mise à part qu'un violent maux de tête venu gâcher ce moment. Je me rappelai pourquoi je venais de perdre les eaux. Une lettre de menace a tout déclenchée.

- David... David... l'appelai-je avec la voix cassée.
- Oui ? Ça ne va pas ? fronça-t-il les sourcils.
- Regarde dans mon sac... Y a une lettre... il faut que tu la lises, lui expliquai-je.

Je n'avais pas de raison de lui cacher cette lettre. Même si, en ce moment, c'est tendu entre nous. Je l'observais. Il déglutit.

- C'est bizarre ! J'ai l'impression d'avoir déjà vu cette écriture...
- Il faut protéger... notre fille ! On ne lui a toujours pas donné de prénom... fis-je remarquer.
Il se rapprocha de moi en laissant la lettre de côté et remettant notre enfant dans le berceau.
- J'ai pensé à Mila ! Ça signifie "miracle"... "espoir"... sourit-t-il en venant m'embrasser passionnément.
- Je t'aime ! déclarai-je. Il continua de plus belle ce baiser langoureux.

***

Quelques jours plus tard, je suis enfin sortie de l'hôpital en très bonne santé. Mila va très aussi. Ce bébé a été nommé "dur à cuire" par le service de la maternité car c'était un accouchement très long. D'ailleurs, j'ai toujours mal en bas du ventre ce qui est normal mais la douleur n'est rien par rapport à ce petit bout de bébé. Je l'aime tellement ce bébé que j'en mourais si je devais la perdre aussi. 

David est venu nous chercher tel un papa poule au soin avec nous. En rentrant enfin à la maison, toute ma famille et sa famille étaient là même ses filles et Marilyn. Ce fut une surprise de voir toutes ces personnes. Marilyn s'approcha de moi avec un sourire timide.

- Dès que j'ai su, malgré tout ce qu'il s'est passé, je suis venue avec les filles... Je te remercie vraiment même si quand j'ai su que c'était toi qu'il l'aimait... je fus très en colère. J'aurais pu faire n'importe quoi mais je ne l'ai pas fait parce qu'on a remarqué avec David que c'était la fin, la fin de notre couple. Nous avons deux filles extraordinaires et c'est tout ce qui compte. Soyez heureux, affirma-t-elle avec un large sourire.

Des aveux que je n'attendais absolument pas. Pendant plus heures, nous sommes restés tous autour de la table à se rappeler des bons moments. Le jeu fut simple : chacun devait raconter un souvenir ou une anecdote sur David ou moi. Quand ce fut mon tour, j'eus du mal à me décider.

- Ah je ne sais pas... je pense que la meilleure sensation et le meilleur moment c'est quand je t'ai revu après tout ce temps ! 

Les personnes autour de la table nous miraient et s'exprimaient d'une façon si enfantine que j'en rougissais. Mais en regardant David, je l'embrassais pendant de longues minutes.

- Je pense que l'on va vous laisser, remarqua ma mère.

Je revins à la réalité pour leur dire de rester pour dîner. Je balayais du regard la pièce. Je remarquais l'absence de Luciana. Sa mère était présente mais pas Luciana. Je trouve cela tellement bizarre.

- Elisabeth ?

- Oui June ? sourit-elle.

- Luciana n'est pas là ? fis-je une mine inquiète.

- Non elle n'avait pas envie de venir. Je l'ai forcé mais elle n'a jamais voulue... Je suis désolée, haussait-elle les épaules.

Je décidais d'appeler Luciana. Mais en vain, elle ne répondit pas. Étrange. 

- David ! Je peux te parler deux minutes dans la chambre...

Il acquiesça et me suivit dans la chambre. Je déglutissais avant de lui expliquer la situation.

- Je trouve ça bizarre  qu'elle ne soit pas là... on se voit toutes les semaines normalement mais comme je me sentais mal, elle ne venait pas. Mais elle serait venue aujourd'hui. Elle avait même hâte de voir Mila... m'inquiète-je.

- Y a sûrement une explication...

Après avoir réfléchie à une explication rationnelle, je reçus un message très angoissant : "Si tu continues à être avec David dans les 48 heures qui viennent, ta soeur ne sera plus là. Je la vois dans son salon en train de pleurer à cause de toi."

J'éclate en sanglots en montrant le message à David.

- Attends attends calme-toi... j'ai l'impression de connaître ce numéro ! 

Il se hâtait à défiler tous les numéros possibles dans son répertoire téléphonique.

- Le numéro appartient à... Arthur Reigner.

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Et voilà la suite, bon elle est pas assez longue je sais mais il reste plus que l'épilogue je pense... alors il faut bien faire un final exceptionnel ! Et je ferai sensiblement un long chapitre alors soyez patients encore une fois... je fais de mon mieux. Je n'ai pas arrêté de penser à l'écrire et j'ai retrouvé l'inspiration que j'avais perdue !! Enjoy ! :)

Je suis tombée dans un cercle vicieux - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant