Chapitre 19: Renaissance

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Je perçois le moindre détail du plafond, j'entendis toutes les respirations et les battements de cœur de chacune des personnes présentes chez moi. J'entends le vent frapper contre la fenêtre de ma chambre. Je vois les poussières qui circulent dans l'air, j'arrive à capter le moindre déplacement d'objet ou de quelqu'un, le moindre bruit, mais quelque chose maintient mon attention, je sens une odeur délicieuse. J'entends un cœur qui bat, une brûlure surgie à l'intérieur de ma gorge, quelqu'un fait grincer le parquet en bois de ma chambre, je me lève avec rapidité et je me retrouve en face de Derek. Le voir, me compresse la poitrine. Il a l'air en pleine forme identique à mes souvenirs de lui d'autres fois. J'entends son cœur battre de plus belle. Je ne dis pas un mot, je ne fais que regarder l'homme qui m'a tellement manqué. L'homme pour qui j'ai tout risqué, même ma propre vie.

 

-Ça va ? Demande Derek. 



Je me sens différent, je n'écoute pas ce qu'il me dit, mon regard reste bloquer sur son coup, je peux percevoir une veine, j'ai tellement envie de le mordre. Je me concentre sur autre chose pour me changer les idées, son splendide visage qui m'avait tellement manqué, je vois parfaitement le moindre centimètre de sa peau divine. Je me rapproche de lui avec rapidité et avec ma main droite, je caresse son visage. Je sentis à ce moment une sensation tellement puissante, une profonde tristesse comme si quelque chose s'était cassé. Le bruit de son cœur me fait sortir de mes pensées, son cœur s'affole. Je le regarde dans les yeux pour essayer de comprendre, mais il me fuit du regard. Je ne comprends pas pourquoi. J'entends une autre personne qui s'approche de nous, je me concentre et je reconnais l'odeur de Peter, je me recule de Derek et quand Peter rentre dans la chambre, il me dit :



-Vas voir le nouveau Stiles que tu es devenue dans le miroir.



Je fais ce qu'il me dit, je vais dans ma salle de bains et me pose devant le miroir. Je me vois d'une manière que je ne me suis jamais vue. Je n'ai plus des yeux marron, mais d'un rouge qui tournent au noir. Ma peau a changé, elle aussi, elle est devenue lisse est d'une blancheur angélique. Mon corps tout entier à changer, des muscles sciants et tranchants sculptent mon corps. Je remarque en glissant ma main près de mon cœur que celui-ci ne bat plus, des souvenirs de ma vie me reviennent, car oui maintenant, je suis mort.



-Je suis mort. Dis-je.



-Oui en quelque sorte, mais tu es plus vivant que tu ne la jamais était. Me dit Peter.



Derek a disparu de la salle de bains, je me retrouve seul avec Peter. Il se rapproche de moi. J'entends sa respiration, ses pas contre le sol. J'entends son sang circuler dans ses veines. Je sens son odeur, elle est délicieuse. Il pose ses mains sur mes hanches et avec ce simple toucher, je ressens ses sensations. Il se reproche de moi, je le serre dans mes bras, je ne sais pas pourquoi je fais cela, du moins, cela est dicté par l'appel incontrôlable de sa veine saillante sur son cou. Je sens son corps chaud, brûlant. Je sens son corps musclé contre le mien. Je glisse ma tête dans son cou délicatement. J'ouvre la bouche. Il me repousse. Je suis contrarié, énervé. Ces émotions prennent le dessus sur moi, je cours sur Peter. Il me maintient instantanément comme s'il savait ce que j'allais faire.

-Stiles, tu n'es pas un monstre!

Je ne veux plus le voir, je suis tellement énervé et je ne sais vraiment pas pourquoi. J'ai tellement envie de pleurer maintenant.



-Sors de ma salle de bains, j'aimerais être seul.



-Laisse-moi. Criais-je. Au même moment Peter fut propulsé dans les airs avec une telle force, celui-ci atterrit sur mon lit.



C'est moi qui ai fait cela ? Je commence à pleurer de toutes mes forces et je cours avec une vitesse incroyable même si tout me parait en ralentis quand je voltige. Quand je suis près de Peter, celui-ci me regarde avec admiration. Il se lève et je me retourne avec rapidité et je vois Derek me regarder avec étonnement, je m'arrête aussi tôt de pleurer.



-Qu'est-ce qu'il y a Derek ? Dis-je sans aucune émotion.



-Comment as-tu fait cela ? Me demande-t-il. J'ai envie de lui l'instant d'après.



-Je l'ai poussé, et j'ai du mal à contrôler mes émotions. J'ai l'impression d'être instable....



-Tu es exceptionnelle Stiles. Dit Peter.

-Je ne suis pas un vampire ? Demandais-je.



-Si . Me dit-il.



-C'est impressionnant, tu n'as pas voulu mordre quelqu'un jusque-là. Rajoute-t-il.


- Si tu savais, la veine de ton cou m'appelle depuis tout à l'heure.

Mais il faut que je me rappelle que je ne veux pas faire endurer aux autres ce que j'ai vécu, je me sens bizarre, en réalité, j'ai envie de sauter de joie, mais aussi de pleurer toutes les larmes de mon corps ou de... Maintenant plus personne ne parle, c'est embarrassant.



-C'est normal, cela va passer avec le temps. Dit Peter

-D'accord.

- Merci d'être là.



Je recule et je vois le visage de Derek, celui-ci est décomposé. J'aimerais le serrer dans mes bras, mais il ne semble pas avoir l'envie d'un câlin pour le moment. Je ne sais même pas s'il veut encore de moi. Je ne ressens plus le lien entre nous comme s'il s'était brisé depuis ma transformation. Une odeur me fait sortir de mes pensées, celle de mon père et de mes deux amis. Je les entends respirer, ils sont dans le couloir, la flamme dans ma gorge me saisit de plus belle. J'aimerais pouvoir l'éteindre, mais je ne sais pas comment agir, alors je me concentre sur ma respiration, mais je me rends compte qu'elle n'existe plus. Cela me provoque une nostalgie d'être humain donc je me concentre sur celle de Derek, je remarque qu'elle est irrégulière comme s'il se retient d'exprimer une émotion, mais je ne sais pas laquelle.



-Vous pouvez rentrer. Dis-je à voix haute.



Lydia et Scott courent et sautent sur moi, ils me serrent dans leurs bras. Je sens une odeur, leurs odeurs, ma gorge est en feu. Je ne pourrais plus tenir encore longtemps, je mets fin à notre gros câlin en me reculant et je regarde mon père, celui-ci me regarde bizarrement, mais il se rapproche de moi et me serre dans ses bras à son tour. La douleur a disparu maintenant.



- Tu devrais porter des lentilles parce que ça fait vraiment flipper. Dit mon père l'air inquiet.

 

- Promis! Mais je suis resté combien de jours allongé ?



-3 jours. Me dit Derek.

WHO IS HE ? TOME I [LGBT]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant