WHO IS HE ? TOME I [LGBT]

Chapitre 8: L'Envie

SEXE - TRIGGERWARNING - âme sensible s'abstenir

Je suis choqué, effrayé d'être devant cet étrange manoir, devant chez lui. Le souvenir de l'autre fois, de la bête, hante encore mes pensées. Il se dirige vers la porte d'entrée.

— N'aies pas peur, personne ne te fera du mal.

Je ne sais pas ce qu'on va faire à l'intérieur et cela me stresse énormément. Je n'ai jamais eu d'expérience en amour. Je ne sais pas comment m'y prendre, je n'ai jamais appris. Est-ce que je l'ai bien embrassé ? Je ne sais pas... Je ne me trouve même pas attirant et c'est encore pire quand je suis sans aucun vêtement. Je regarde mes doigts se tortiller sous la pression de toutes mes pensées.

Je traverse le seuil d'entrée. Il n'a pas changé depuis la dernière fois. Toujours les mêmes meubles poussiéreux, le ton pal du papier pains et l'immense tableau. Je reste, une seconde fois, figé face à l'œuvre. Derek vient se positionner derrière moi, me prend les hanches. Je sens ses lèvres se poser sur mon coup. Un frisson traverse l'ensemble de mon corps.

— Tu veux que l'on continue ce qu'on a commencé tout à l'heure ?

— Oui

Mon souffle est court et tremblant. Il me tire pour que je le sois. Il enlève son t-shirt en montant les marches de l'escalier magistral. Sans son t-shirt, son corps athlétique est impressionnant. Je le suis et ne le quitte pas des yeux, il se dirige dans un long couloir, un long tapis bordeaux guide nos pas. Il rentre dans une pièce et je le suis. Cette pièce est immense, elle possède une immense fenêtre et lit situé juste en face de celle-ci. Il n'y a pas de meubles à part une table de nuit. Derek m'attrape le bassin, me soulève et me dépose sur le lit.

Il se rapproche de plus en plus de mes lèvres. Il me pousse pour que je me retrouve allonger sur le dos sous lui. Il me bloque. Je sens dans l'air une attraction, entre nous, très puissante. Nous nous regardons tous les deux dans les yeux. Ses yeux me sidèrent à chaque fois que je l'ai vois. Ils sont d'un bleu tellement unique qu'il me transporte à l'instant même qu'il me regarde. Je dépose ma main sur son cœur puis je la remonte lentement en frôlant sa peau jusqu'à sa nuque que j'attrape délicatement. Sa respiration s'accélère, sûrement à cause de la froideur de mes doigts. J'agrippe ses cheveux pour réduire encore plus la distance qui nous sépare. Je place mon autre main sur sa joue. Je fais la même chose que précédemment, je descends en frôlant sa peau avec mes doigts. Je sens son cœur battre à la chamade, il gémit lorsque j'arrive au niveau de ses abdominaux tracés. J'arrête suite à sa réaction, il me regarde dans les yeux.

- Ne t'arrête pas, j'aime ce que tu fais.

Je continue à descendre de plus en plus bas, il a des frissons. J'arrive à l'élastique de son caleçon. Je ne bouge plus pendant quelques secondes, ne sachant pas quoi faire. J'ai envie de lui, vraiment. Mais j'ai peur que cela ne se passe pas comme j'ai envie que cela se passe. Qu'il soit déçu de moi. Mais avant de penser à lui, je dois penser à moi. Je commence à déboutonner le bouton de son jean et je relève mes hanches ver son bassin, je sens son érection à l'intérieur de son caleçon. Une passion enivrante s'empare de mon corps.

— J'ai vraiment envie de toi, me dit-il.

Je ne réponds rien. Je le pousse délicatement pour que je me retrouve en califourchon sur lui. Je sens la chaleur de son corps me réchauffer, il me caresse la joue puis m'embrasse avec tendresse. Je commence à faire des mouvements de va-et-vient avec mes fesses sur la bosse formé par son érection. Sa respiration devient bruyante. Il m'embrasse de plus en plus vigoureusement. Je commence à déposer des baisers le long de son coup, puis le long de son corps, arrivé à l'endroit clé, je lui enlève d'abord son jean que je dépose par terre et je le contemple coucher sur son lit, il a un boxer noir. Son sexe est en érection, je me replace quand il me dit :

— Tu es sûr de le faire ?

— Oui. Luis dis-je avec une voix tremblante, remplie d'excitation.

J'enlève son boxer et je prends entre mes deux mains son sexe, je commence à lui faire une fellation. Il m'attrape les cheveux et se crispe, je prends l'initiative de faire des mouvements de va-et-vient avec mes deux mains de plus en plus vite, il appuie légèrement sur ma tête pour que je prenne son entrejambe plus profondément, je le regard, il a les yeux fermés quand soudain...

- J'ai vraiment envie de toi maintenant.. Et je n'ai pas envie de terminer maintenant. Me dit-il.

Il me pousse et il se trouve à son tour en califourchon sur moi, on s'embrasse et il m'aide à me déshabiller en même temps. Quand je suis tout nu sous lui, il me retourne sur son lit. Il est sur mon dos, il prend quelque chose dans le tiroir de la table de nuit, il recule puis je sens quelque chose de chaud et d'humide en moi. Je pousse un gémissement de plaisir. Il continue. Puis il se redresse et me pénètre tout doucement. Cela m'enivre d'un plaisir méconnu jusqu'à maintenant. Lorsque l'entièreté est rentrée, il commence à me masturber en même temps de me prendre de plus en plus vite. Je suis tellement excité que je gémis à chaque coup de reins qui devient de plus en plus agréable. Il commence à me caresser le dos en même temps. À ce moment-là, j'ai tous mes sens éveillés, je le préviens que je ne vais pas tenir encore longtemps tellement le plaisir est grand.

Au moment où j'arrive au paroxysme de mon plaisir, il pousse un grognement et rentre profondément son sexe en moi. J'ai le souffle coupé, il se retire et se couche sur moi. Nous sommes tout le deux essoufflés, je me retourne.

— Waw, c'est cela faire l'amour ?

— Oui. Pour être honnête, je ne pense qu'à cela la nuit, le faire avec toi. Mais je ne m'attendais pas à qu'on le fasse aussi vite.

— Moi non plus.

Après une vingtaine de minutes à se regarder, je lui demande :

— Où est ta salle de bain ?

J'ai besoin de réfléchir sans être sous l'emprise du délicieux Derek.

— Juste là. Il me désigne une porte du doigt.

Je l'embrasse fougueusement, il me prend la nuque pour que notre baissé dure plus longtemps.

Je referme la porte à clés et me regarde dans le miroir de sa salle de bains, j'examine mon état, je me sens extrêmement bien. Je m'étire le visage avec mes mains quand je ressens une petite douleur sur le haut de ma nuque. Je me rapproche du miroir pour voir ce que c'est et je vois un bleu.

— C'est quoi cela ?